- Ligue des champions
- J1
- Groupe F
- Marseille/Arsenal (1-2)
Une défaite et des regrets pour l’OM
Retour de la Champions League au Vélodrome et match frustrant pour l'OM. Dominateurs stériles, les hommes d'Élie Baup s'inclinent contre le cours du jeu face à une équipe d'Arsenal ultra réaliste (2-1).
Marseille – Arsenal : 1-2 Buts : Ayew (90+3e) pour l’OM. Walcott (65e) et Ramsey (85e) pour les Gunners.
Arsenal n’avait plus perdu un match à l’extérieur depuis début mars et une défaite à White Hart Lane. Cette statistique édifiante avait de quoi de faire peur au premier venu. Mais pas aux Olympiens. Volontaires, joueurs et appliqués pour ce début de Ligue des champions dans ledit « groupe de la mort » , les joueurs d’Élie Baup ont longtemps dominé une équipe d’Arsenal absente. Longtemps, mais sans scorer, avant que l’histoire ne leur rappelle sans prévenir ce qui arrive souvent à l’équipe qui mène aux poings sans mettre au sol son adversaire : un coup de poignard est vite venu. À l’heure de jeu, c’est Theo Walcott qui s’est exécuté avant que Aaron Ramsey ne valide le braquage du soir dans les Bouches-du-Rhônes. Ayew a réduit la marque, mais trop tard. Les Olympiens peuvent nourrir des regrets. L’occasion était belle.
L’OM couteau entre les dents
Comme on pouvait s’y attendre au Vélodrome, l’OM démarre ce match à l’envie : vite et fort. Sur un centre de Valbuena, Gignac dévie la balle et invite Szczęsny à plonger. Une minute plus tard, Petit Vélo tente sa chance des 20 mètres d’une frappe enroulée. Sa spéciale. Là encore, Szczęsny la capte sans problème. Pas habitués par tant d’agitation, on se dit qu’on va pouvoir souffler un peu. Oui, mais non, Özil côté gauche centre en retrait pour Walcott, seul face à quatre Olympiens devant leur but. Sa tête trouve finalement Nkoulou. C’est la Ligue des champions, les gars. Étonnement, les Gunners, pas trop tracassés par la tournure des événements, laissent la balle à des Phocéens entreprenants. L’expérience, sans doute, l’effet de surprise, peut-être. Valbuena et Gignac tentent leur chance à l’approche de la surface, peinards, avant qu’Ayew, seul au monde, place une tête qui effleure le poteau droit de Szczęsny. Les quelques attaques placées des Gunners demeurent imprécises, sans changements de rythme, et loin, très loin des standards de ces derniers mois. Une tête de Gignac de peu au-dessus avant la mi-temps vient confirmer la tendance et nourrir quelques angoisses. Dominer sans marquer face à plus fort est toujours un pari risqué.
Walcott & Ramsey, froidement
La seconde période démarre comme la première, à savoir devant le but de Szczęsny. Rod Fanni, seul dans la surface, se retourne vite et claque une puissante demi-volée. Une fois encore, elle flirte avec les montants. Un une-deux Özil-Gibbs sexy chocolat suivi d’une frappe du latéral dans les bras de Mandanda ne masque pas les carences des Gunners du soir. La reprise de Wilshere répond du tac au tac à la reprise de Payet et le match se cherche toujours un scénario. D’un côté, l’équipe qui reçoit domine, se démultiplie et mérite de toute évidence de l’emporter. De l’autre, le favori qui laisse d’un regard méprisant son adversaire vendanger avant de l’assassiner froidement. Ce sera finalement le second. Cruel. Peu après l’heure de jeu, sur un centre de Gibbs au second poteau, Morel rate sa tête et sert malencontreusement en retrait Walcott qui exécute Mandanda à bout portant. Pas abattus, les Marseillais tentent de revenir au score avant que Ramsey ne double la mise à l’approche du terme d’un joli raid solitaire dans l’axe. Le pénalty de Jordan Ayew dans les arrêts de jeu ne changera rien. L’histoire était écrite.
Par Antoine Mestres
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