- Ce qu'il faut retenir du week-end
Un week-end renversant en Europe
Un Manchester United complètement relancé dans la course à la C1, Iñaki Williams qui fait à nouveau vibrer San Mamés, l’Inter qui déroule en coupe d’Italie contre une vieille connaissance et Antonio Cassano qui se compare à Lionel Messi. Clairement, ce week-end de football était tout sauf banal.
L’équipe du week-end : Manchester United
Le message est désormais reçu cinq sur cinq : les Red Devils sont de retour aux affaires dans cette Premier League 2018-2019. La raison ? Les cinq victoires consécutives en championnat acquises depuis l’éviction de José Mourinho et la nomination d’Ole Gunnar Solskjær par des Mancuniens complètement retrouvés. Et cette fois-ci, le succès est d’autant plus révélateur, car MU est allé chercher une victoire aux forceps à Wembley contre Tottenham (0-1). Unique buteur de la rencontre, Marcus Rashford s’est défait de la charnière centrale belge Alderweireld-Vertonghen grâce à une délicieuse passe de Paul Pogba, avant d’ajuster Hugo Lloris d’une frappe croisée (0-1, 19e).
Et sur le plan défensif ? Manchester doit son salut au brillantissime David de Gea, auteur de onze arrêts plus spectaculaires les uns que les autres. Une performance que Juan Mata, ébahi devant les prouesses de son coéquipier et compatriote, n’a pas hésité à saluer sur Twitter par la suite. Mais il ne faut pas s’y méprendre : le meilleur atout de Manchester United actuellement, c’est bel et bien son collectif. D’ici un mois, le Paris Saint-Germain n’aura qu’à bien se tenir…
I know you all felt like me. https://t.co/TsRXZKUNQ0
— Juan Mata García (@juanmata8) 13 janvier 2019
Le joueur du week-end : Iñaki Williams
Deux ans, un mois et neuf jours. Non, il ne s’agit pas de l’attente suscitée par la prochaine saison de Game of Thrones, mais bien de la période séparant le but inscrit par l’avant-centre de l’Athletic Club contre Eibar le 4 décembre 2016 avec celle de son ouverture du score contre le FC Séville ce dimanche, d’une somptueuse frappe croisée dans la lucarne. Le point commun entre ces deux pions ? Ils marquent le début et la fin d’une disette de but connue par le natif de Bilbao à San Mamés.
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Williams s’est offert deux autres belles histoires en cet après-midi dominical : un doublé consécutif à un contrôle orienté, une accélération et un dribble sur le gardien digne des grandes heures de Ronaldo Luiz Nazário de Lima (2-0, 84e) et un succès des siens contre le troisième de Liga pour s’éloigner de la zone de relégation, trois points devant le Rayo Vallecano, dix-huitième du championnat. Voilà un Williams qui vient de réaliser un joli grand chelem.
Vous avez raté Internazionale – Benevento et vous n’auriez pas dû
Pour replonger le temps d’un match dans le championnat d’Italie en 2017-2018, il fallait partir du côté de San Siro et admirer l’Inter en train de se faire une beauté contre les Stregoni (Les Sorciers, en VF) en Coupe d’Italie. Si Cheick Diabaté n’était plus dans les rangs visiteurs pour faire admirer sa technique et son sens du placement, Roberto Insigne occupait le poste de buteur des pensionnaires de l’antichambre de la Serie A. D’ailleurs, le petit frère de Lorenzo s’est signalé en beauté par un but sur coup franc dans un stade touché par le huis clos à la suite de l’affaire Kalidou Koulibaly. Suffisant pour vaincre l’ogre lombard ? Pas du tout.
De leur côté, les Milanais se sont amusés grâce à des buts de Mauro Icardi sur penalty (3e), un doublé d’Antonio Candreva (7e, 95e), un but de l’ancien Niçois Dalbert Henrique (45e), et un autre doublé de Lautaro Martínez (48e, 66e). Malgré un deuxième pion signé Filippo Bandinelli (74e), Benevento se prend un set dans la tronche (6-2) et laisse les Interisti accéder aux quarts de finale de la compétition. Non sans spectacle !
La déception du week-end : Villarreal
Même si le sous-marin jaune possède un génie au grand cœur avec Santi Cazorla, les Amarillos semblent englués dans une bien triste situation. Avec un Vicente Iborra titulaire pour sa première depuis son départ de Leicester City, les locaux se sont inclinés à la dernière minute du temps réglementaire sur un astucieux lob d’Angel Rodríguez (1-2, 89e). Comble du mauvais sort : les hommes de Luis García Plaza se sont procuré un penalty dans les arrêts de jeu, mais l’ancien Angevin Karl Toko-Ekambi est sorti perdant de son duel face à David Soria. Résultat ? Villarreal stagne avec dix-sept points en dix-neuf journées, à quatre unités du Celta de Vigo, premier non-relégable. Il y a de quoi rire jaune.
La décla du week-end : Antonio Cassano
« Si j’avais fait le nécessaire pendant 15 ans, je serais devenu comme Messi. » Et si la France avait fait le nécessaire pendant quinze ans, il n’y aurait sans doute pas le mouvement des gilets jaunes. Voilà comment tout imaginer en une seule phrase grâce à l’ancien international italien.
Le but du week-end : Cristhian Stuani
Besoin d’un cours particulier pour enchaîner un contrôle et un retourné acrobatique ? Adressez-vous à l’avant-centre uruguayen du FC Gérone, tenu en échec par le Deportivo Alavés (1-1).
[VIDEO – BUT] ??Contrôle superbe + magnifique retourné Cristhian Stuani a inscrit le but du week-end ! https://t.co/Imo2mEYMIe
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 13 janvier 2019
Et sinon…
Rubén Alcaraz envoie le seul tir cadré du match dans la lucarne droite de Neto. Suffisant pour permettre à Valladolid d’aller chercher le nul sur la pelouse du FC Valence (1-1).
[VIDEO – BUT] Liga Rubén Alcaraz se fait plaisir (et nous régale) avec ce superbe coup franc ! https://t.co/J0qyIcRTJB
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 12 janvier 2019
Samir Nasri recroisait Arsenal avec le maillot de West Ham United sur les épaules. Et devinez quoi ? Les Hammers se sont imposés (1-0), sur une passe dé du Français. Sympas ces retrouvailles. Même si Fulham s’incline sur la pelouse de Burnley (2-1), le champion du monde allemand André Schürrle s’est offert une bien belle ouverture du score.
Découvrez ce petit bijou d’André #Schürrle lors de #BURFUL #PLZonehttps://t.co/oBdwWXolEY
— RMC Sport Premier League (@RMCSportPL) 12 janvier 2019
Lionel Messi a marqué 400 buts en 435 matchs de Liga. Et vous ?
Par Antoine Donnarieix