- Ce qu'il faut retenir du week-end
Un week-end florissant en Europe
Pour la venue du printemps, les championnats européens ont mis les petits plats dans les grands. Un héros en Bundesliga, une marche solitaire en Liga, une Premier League pleine de suspense, une Serie A tout émoustillée... Et puis, plein d’autres nouvelles pousses.
Le héros du week-end : Paco Alcacér
C’était un match voué à se terminer sur un score nul et vierge, un match à regret pour le Borussia Dortmund contre Wolfsburg. Et puis ? Et puis, l’avant-centre espagnol a sorti un nouveau tour de magie de son chapeau pour donner la victoire à son équipe dans le temps additionnel. Un seul but, et basta ? Non, un doublé s’il vous plaît.
D’une part, une frappe de mule plein axe sur laquelle Koen Casteels ne peut pas réaliser d’arrêt réflexe (1-0, 91e). D’autre part, une frappe chanceuse à la suite d’un centre en retrait de Jadon Sancho (2-0, 94e) pour s’offrir ses quinzième et seizième réalisations en championnat. Une victoire au buzzer qui permet aux Schwarz-Gelben de passer devant le Bayern Munich au classement, juste avant… le choc Bayern-Dortmund, samedi prochain à l’Allianz Arena. Hé oui Paco, le plus gros du boulot reste à venir.
L’équipe du week-end : Naples
Si tous les chemins mènent à Rome, les Partenopei ont prouvé qu’ils pouvaient aussi en repartir par la voie royale. Comment ? À l’aide d’une correction infligée à l’AS Rome, largement en dessous du niveau affiché par les hommes de Carlo Ancelotti. En visite chez le club qui l’a rendu célèbre en tant que joueur, Don Carlo s’est amusé à voir ses éléments balayer une Louve hors sujet.
Premier à se mettre en œuvre, Arkadiusz Milik envoie un missile en demi-volée sous la barre de Robin Olsen (0-1, 2e). Et si Diego Perotti égalise juste avant la pause, les Napolitains s’énervent dans le deuxième acte grâce à Dries Mertens (1-2, 49e), Simone Verdi (1-3, 54e) et Amin Younès (1-4, 82e). Trois coups sur la tête pour se farcir des Romains, de quoi rendre Obélix jaloux et repartir avec l’assurance de disputer la C1 l’an prochain.
[ VIDÉO BUT] #SerieA Milik douche la Roma d’entrée ! Un enchaînement contrôle en aile de piegeon – demi-volée dévastateur !https://t.co/76GHNH0wYG
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 31 mars 2019
Vous avez raté Willem II-Fortuna Sittard, et vous n’auriez pas dû
Vu le standing des deux équipes, c’était un match à ne vraiment pas manquer en Eredivisie. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’homme du match s’appelle Alexander Isak, l’avant-centre de Willem II auteur d’un triplé… sur penalty. Pourtant, tout avait mal démarré pour les locaux à la suite d’une mauvaise prise de balle de leur gardien Michael Woud dont a profité Andrija Novakovičh (0-1, 32e). Retenu dans la surface, Isak s’est fait justice lui-même pour égaliser avant la pause d’un contre-pied parfait (1-1, 44e). Mais le Fortuna Sittard n’a pas lâché l’affaire, et le stoppeur Branislav Niňaj a remis les siens devant au tableau d’affichage (1-2, 53e). Des efforts qui n’avaient pas encore pris en compte la maladresse défensive des visiteurs, lesquels ont concédé deux nouveaux penaltys transformés par Isak à chaque fois grâce à un contre-pied depuis la droite (2-2, 58e) ou la gauche (3-2, 61e). Ici, c’est Isak.
La déception du week-end : AC Milan
Les résultats incitaient à l’optimisme, dans l’optique d’un retour de l’AC Milan en C1. Mais ça, c’était avant de voir les hommes de Gennaro Gattuso perdre au stade Luigi-Ferraris de la Sampdoria de Gênes. Comment ? C’est simple, l’affaire était réglée au bout de 33 secondes de jeu.
La faute à une erreur de relance de Gianluigi Donnarumma dans les pieds de Grégoire Defrel (1-0, 1re). Incapables de revenir dans la partie à la suite de cette bévue, les Lombards laissent la Lazio et l’Atalanta de Bergame revenir dans leur rétroviseur, trois points derrière. Et voilà comment relancer la course à la qualification en Ligue des champions.
[ VIDÉO BUT] #SerieA L’énorme boulette de Donnarumma, qui offre une passe décisive à Defrel !https://t.co/97HRMAXFpt
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 30 mars 2019
La décla du week-end : Brais Méndez
« Il y a peu de choses à dire sur Iago Aspas. C’est un joueur différent des autres, capable de changer un match à n’importe quel moment et c’est ce qu’il a fait ce soir. »
Il y a une forme d’admiration envers l’aîné, dans cette déclaration. Titulaire pour un match de la peur contre Villarreal, le capitaine du Celta de Vigo s’est décarcassé pour offrir une remontada aux siens après avoir été mené de deux buts (3-2). Le retour du héros, assurément.
Le but du week-end : Robbie Keane
Oui, vous avez bien lu. L’ancienne idole de Tottenham a repris du service samedi soir lors d’un match de gala contre une équipe composée d’anciennes gloires de l’Internazionale, dans le flambant neuf White Hart Lane (4-5). Et si en plus, la galipette est au rendez-vous pour célébrer…
Robbie Keane’s still got it. And the celebration (via @SpursOfficial) pic.twitter.com/pRqwXrGxlI
— ESPN FC (@ESPNFC) 30 mars 2019
Et sinon…
Le championnat hollandais est relancé, grâce à la victoire majuscule de l’Ajax Amsterdam contre le PSV Eindhoven dans sa Johan Cruyff ArenA (3-1). De quoi faire la fête pour le jeune retraité Louis van Gaal, présent en tribunes.
Moise Kean offre un 25e succès en 29 journées pour la Juve, cette fois contre Empoli (1-0). Cristiano qui ?
[RÉSUMÉ VIDÉO] #SerieA Moise Kean offre une petite victoire à la Juventus contre Empoli ! L’Italien devient le plus jeune joueur à inscrire 8 buts en Serie A depuis Balotelli !https://t.co/xkJLUoDYM1
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 30 mars 2019
D’accord, Lionel Messi a encore marqué deux buts décisifs dans le derby de Barcelone contre l’Espanyol (2-0). Mais la performance de Clément Lenglet est également à souligner.
[ VIDÉO] #LaLiga Le sauvetage monstrueux de Clément Lenglet, qui évite probablement l’égalisation !https://t.co/oPbQsd8H9p
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 30 mars 2019
Liverpool et Manchester City sont toujours au coude-à-coude en haut de la Premier League. Victoire contre Tottenham pour l’un (2-1), victoire à Fulham pour l’autre (0-2). Lequel finira par craquer ?
Par Antoine Donnarieix