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Un sale goût Hammer

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Un sale goût Hammer

Bon dernier de Premier League, le club de West Ham file tout droit vers une relégation qui lui pend au nez depuis plusieurs saisons. Dommage car cette équipe a de la qualité. Et une vraie histoire.

Confidence de Frédéric Piquionne en off à un de ses proches : « Rentrer en France ? T’es fou ou quoi ? On est peut-être derniers mais je m’en fous : je gagne très bien ma vie, le stade est plein, les fans sont bouillants et Londres est une super ville. Pourquoi revenir en Ligue 1 ? » . En quelques mots qui fleurent bon le bon sens du footballeur moderne, l’ancien natty dread de l’Olympique Lyonnais a situé tout ce qui fait le charme et la limite de West Ham : nul mais sympathique. Car il faut bien le dire, le club de l’East End londonien a toujours bénéficié d’une incroyable cote d’amour au regard de son palmarès tout relatif (une C2 en 1965, 3 Cup dont la dernière a tout juste trente ans) et surtout de ces dernières saisons à flirter avec une ligne rouge, et ce n’est pas cette année que ce jumelage risque de prendre fin. Oui, à bien y regarder, on en arriverait presque à comprendre Piquionne et sa préférence pour une obscure course au maintien plutôt qu’un retour aux mesquineries de la L1, fussent-elles en haut de tableau.

Massages thaï et beau jeu

Bizarrement, ces Hammers s’inscrivent dans une certaine tradition locale. Les pensionnaires d’Upton Park ont toujours compté de bons joueurs. Parfois même de beaux joueurs. Et en certaines occasions de grands joueurs. L’équipe des sixties comptait par exemple pas moins de trois champions du monde dans ses rangs pour très peu de résultats comme le rappelle avec sa gouaille habituelle ce bon vieux Harry Redknapp, joueur de l’équipe de cette époque et futur entraîneur au club. « On avait la chance d’avoir Bobby Moore, Martin Peters et Geoff Hurst. Trois phénomènes. Et malgré ça, on se battait le plus souvent pour ne pas descendre. C’est vous dire combien les autres joueurs de l’équipe étaient merdiques » . A une autre échelle, on se souvient aussi d’une formation à la charnière des années 90 et 2000 qui comptait, excusez du peu, rien de moins que Rio Ferdinand, Frank Lampard, Joe Cole, Jermaine Defoe et Michael Carrick, autant de talents maison (la moitié de l’équipe d’Angleterre de ces dernières années !), soutenus par Ian Wright et Paolo Di Canio, pour ne pas réussir à être européen. Aujourd’hui, évidemment, l’ensemble est moins clinquant que chez certain de ses devanciers. N’empêche : Noble, Parker, Carlton Cole, Upson, Boa Morte, Dyer, Behrami soutenus par quelques anciens lascars de L1 comme Piquionne, Faubert et Illunga, feraient largement le bonheur de plusieurs formations du royaume pourtant bien mieux classées. Surtout avec un coach nommé Avram Grant qui, malgré une expertise sans doute plus grande dans les massages thaï, connaît son boulot avec, notamment, une finale de Ligue des champions avec Chelsea en 2008.

L’ombre de Millwall…

Alors ? Alors West Ham s’enfonce inexorablement pour deux raisons. Autoproclamé The Academy, le club ne sort quasiment plus personne depuis la fabuleuse génération de la fin des 90’s, laissant Arsenal truster les championnats juniors depuis trois ans. Et l’autre gros souci, c’est que les Hammers demeurent une équipe de ballon. En clair, plutôt bonne quand elle a la gonfle, franchement catastrophique quand elle doit cavaler après. La faute à l’absence de gros milieux défensifs maousses costauds comme la garantie de gros ennuis à chaque perte de balle. Et, à dire vrai, ce n’est pas nécessairement face à Arsenal ce samedi que les affaires risquent de s’arranger. A moins que la Premier League ne souhaite secrètement la relégation des Londoniens… En effet, en Championship, une certaine équipe de Millwall ne pointe qu’à quatre petites longueurs du troisième, Swansea. Or, la rivalité entre les Hammers et les Lions feraient passer la haine entre Arsenal et Tottenham pour une douce romance. Car non contents de ne pas pouvoir s’encadrer, les deux clubs drainent avec eux des supporters qui mutent direct en hooligans dès qu’ils se retrouvent dans le même périmètre. Autrement dit : avec ces deux-là dans la même compétition, c’est la garantie d’au moins deux castagnes king size. A l’ancienne quoi. Quand on vous dit que cette équipe de West Ham incarne une certaine tradition. Pour le meilleur et pour le pire…

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