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  • Nancy-PSG (1-2)

Un PSG sans inspiration s’offre Nancy

Par Alexandre Doskov
4 minutes
Un PSG sans inspiration s’offre Nancy

Auteur d'un match lent et peu inspiré, Paris rentre tout de même de Nancy avec ses trois points. Deux buts en vingt minutes, puis plus rien ou presque, et un PSG qui semble toujours aussi pauvre en matière d'idées et de folie. En face, Nancy a fait parler ses vieux routiers pour limiter la casse.

AS Nancy-Lorraine 1-2 Paris Saint-Germain

Buts : Butrs : Alou Diarra (55e) pour Nancy // Lucas (13e) et Cavani (18e) pour Paris

Samedi rime avec « Emery de Paris vous a surpris » , et le coach parisien était sorti de son laboratoire avec quelques idées neuves. Ben Arfa titulaire ? Allons, quand même pas. Samedi ne rime pas encore avec folie. En revanche, l’aile gauche parisienne avait une allure inédite avec Kimpembe derrière, et Ikoné devant. Une petite fantaisie, pour un match qui a en définitive ressemblé à tant d’autres matchs du PSG. Un début de rencontre maîtrisé, un score rapidement débloqué, mais sans la gestion tranquille qui devrait logiquement faire suite. Car les ombres au tableau, ce sont ces trous d’air, des moments de flottement, et ces longues minutes sans idées qui ont permis à Nancy de revenir. Car la lanterne rouge s’est démenée et a mis tous ses jetons sur la table, histoire de repartir sans regrets. Après avoir gagné la mise grâce à une grosse paire Lucas-Cavani dès le début de la partie, le PSG a maintenu un tout petit rythme en faisant juste ce qu’il faut pour ne pas se faire piéger.

Lucavani pour prendre les devants

« L’amour en province ressemble un peu à un dimanche » , chantait Eddy Mitchell. Les dix premières minutes de ce Nancy-PSG ressemblaient elles à un samedi après-midi. Une lenteur tranquille, une bonhomie sympathique, et l’attente de la folie qui ne manquera pas d’arriver au fur et à mesure que les heures vont tourner. Mais Lucas n’avait pas le temps d’attendre le moment du before, et a ouvert les hostilités avant le quart d’heure de jeu. Un coup franc indirect lointain à la trajectoire bizarre touché par personne, un N’Dy Assembé englué sur sa ligne, et une ouverture du score poussive mais logique pour des Nancéiens qui ne savent pas se trouver.

Suite des aventures à Marcel-Picot, Cavani qui double la mise cinq minutes plus tard d’une balle piquée après une tête en retrait scandaleuse de Mickaël Chrétien. Mais les locaux ont de l’orgueil, et équilibrent la balance en densifiant leur bloc et même en canardant. Anthony Koura s’imagine déjà faire le tour des chaînes d’info en bombardant de 25 mètres à la demi-heure, mais Areola décolle et sort la claquette pour anéantir la première occasion de Nancy. Paris se met même à subir et à devoir défendre sur les attaques appliquées des Chardons, mais ces derniers ne récupèrent aucune autre vraie fenêtre de tir avant la mi-temps, et quittent leur synthétique avec deux coups de marteau sur le crâne.

Les vétérans de Nancy

Nancy ne tarde pas à profiter de la torpeur parisienne pour relancer le match, avec un but sponsorisé par la carte Vermeil : Benoît Pedretti au centre sur coup franc, Alou Diarra pour caser la tête et envoyer la balle en lucarne. Mais en plus de profiter des coups de pied arrêtés, Nancy est bon dans le jeu. Paris, moins, et Emery pense apporter enfin de l’esthétisme à son équipe en envoyant Rabiot au charbon. Sans aucune incidence, puisque le jeu parisien reste toujours aussi peu simple, et aussi peu constructif. Les moments chauds arrivent à chaque fois par Cavani, chaud comme la braise et toujours prêt à envoyer une frappe lourde, mais l’Uruguayen enchaîne les coups d’épée dans l’eau.

Alors, pour être certain de vraiment mettre un peu de sexy dans tout ça, Emery fait démarrer Ben Arfa. Le dernier quart d’heure semble interminable, embourbé dans une succession de phases de jeu trop longues pour rien, et tout le monde a l’air éteint. La dernière cartouche d’Emery se nomme Augustin, celle de Nancy Mandanne, et les derniers assauts nancéiens ne font vibrer personne. L’homme au sifflet ose prolonger le supplice en envoyant quatre minutes de temps additionnel, comme un DJ qui passe une chanson de trop dans une mauvaise fête, alors qu’il n’y avait plus personne pour danser depuis bien longtemps.

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