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  • 3e tour
  • Qabala-Lille (1-0)

Un petit tour et puis s’en va pour les Lillois

Par Eric Carpentier
3 minutes
Un petit tour et puis s’en va pour les Lillois

Une défaite même pas imméritée pour se faire sortir par le troisième du dernier championnat d'Azerbaïdjan, sur dix équipes. C'est dire la portée de l'exploit réalisé par le LOSC à Bakou. Merci et au revoir, hein.

Qabala 1-0 Lille

But : Ozobic (34e) pour Qabala

On en a vu, des clubs français se faire sortir d’entrée par des équipes obscures, plantées à l’autre bout de l’Europe. Esbjerg, Limassol, Giurgiu, autant de tombeaux des modestes ambitions tricolores en Ligue Europa. Jusqu’ici, le LOSC avait évité l’embarras devant Sevojno, Genk ou Vaslui. Il avait même emporté la regrettée Intertoto après un parcours formidable face au Dynamo Minsk, au Slaven Belupo et à l’Uniao Leiria. Mais l’obstacle Qabala était trop haut pour ce LOSC là. Un jeu trop mou versus un bon gardien, et une belle frappe ont scellé le parcours européen de Lille pour cette année. Il va falloir au LOSC se trouver une nouvelle excuse que la fatigue européenne s’il reproduit cette « performance » au cours de la saison. Moche.

Une fois ça contre, deux fois au fond

Pas de Sankharé dans le onze de départ, au contraire d’Eder. Et de Soumaoro, à la place d’un Basa blessé. Une charnière neuve qui oublie de communiquer quand Civelli laisse filer un ballon de Ricardinho. Ça meurt au ras du poteau mais l’alerte est enclenchée, les Lillois échaudés. C’est mou jusqu’au quart d’heure de jeu et une action qui pourrait devenir un classique de cette saison lilloise : Lopes repique, s’appuie sur Eder pour la remise, et prend la frappe. À côté. Les blancs sont un peu plus haut, ils essaient d’avancer en multipliant les passes, et ce n’est pas loin de passer quand Corchia envoie un centre parfait pour Eder qui décroise trop sa tête. Quand il est trouvé, le matador gagne absolument tous ses duels, mais ça reste insuffisant pour passer en position de qualifié.

Au contraire, Sadygov prend la frappe de loin et obtient le corner. Aussitôt tiré, aussitôt gâché. Sauf que ce n’est que partie remise. Cinq minutes plus tard, Ozobic envoie une praline des vingt mètres qui trompe un Enyeama avancé et qui ne fait donc que la moitié du plongeon. 1-0. Ce qui, en soi, ne change rien : si le LOSC ne marque pas, il sera éliminé. Reste que ça fait tâche et que ça témoigne d’un manque cruel de maîtrise. Les dix dernières minutes sont (un peu) plus folles, les deux équipes ne s’emmerdent plus trop avec les passes pour envoyer le ballon ici et là dans l’autre camp. Évidemment, ça ne marche pas. Les joueurs d’Antonetti ont 45 minutes pour se sortir les doigts du guêpier. Après un petit recadrage de Fredo dans les vestiaires, probablement.

Rien + rien = rien

Les Dogues sont plus mordants à la reprise, et Palmieri pas loin de trouver la niche de Bezotosny sur un centre contré. Après une tête de Bauthéac et une frappe de Corchia dans les minutes précédentes, ça fait… les trois premières frappes cadrées lilloises du match. Jamais trop tôt. Lopes prend sa chance de l’extérieur de la surface, Qabala obtient un coup-franc qui fait flipper tous les Hauts-de-France, du moins ceux intéressés par le sort du LOSC, et Antonetti entre en jeu. Plus exactement, il fait entrer Mendes pour Bauthéac et Sankharé pour Obbadi. Première apparition de l’ancien Guingampais, malheureusement pour lui, les Lillois sont dans le dur. Un espace énorme à droite permet à Weeks de centrer, Zenjov manque sa tête.

Mendes et Lopes tentent de sonner la charge et le Portugais dégaine une belle frappe, Bezotosny arrête en deux temps. Les Azéris donnent tout, à l’image de leur buteur contraint de sortir, épuisé. Antonetti réplique avec Benzia pour Amalfitano, mais c’est Lopes puis surtout Eder qui testent Bezotosny, toujours présent. C’est aussi Qabala qui s’offre un contre bien mené, ou Eder en position d’ailier. Du n’importe quoi, donc. Il faut même une belle parade d’Enyeama devant Mammadov – Asif, pas Hafid – pour éviter l’humiliation à la 87e. Ce n’est que partie remise sept minutes et trois coups de sifflet plus tard. Voilà, c’était le LOSC européen de la saison, à vous la France.

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