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Un OM à passer sur le gril

Par Maxime Brigand
4 minutes
Un OM à passer sur le gril

Dauphin du PSG la saison dernière, l’OM va enfin commencer sa saison dimanche soir, à Brest, sans trop savoir sur quel pied danser. Néanmoins, André Villas-Boas est clair : s’il estime « impossible » de titiller le PSG pour le titre, son groupe est serein et a de grosses ambitions.

Clap de début : après le vrai-faux départ d’André Villas-Boas au printemps, qui a finalement décidé de rester pour « vivre l’aventure de la Ligue des champions » – avec des joueurs qui ont fait des pieds et des mains pour ne pas qu’il fasse ses valises à la suite de l’éviction Andoni Zubizarreta -, les rumeurs de vente et plusieurs semaines de doutes face aux nombreux cas positifs au Covid-19 détectés au sein de l’effectif marseillais, l’OM est enfin de retour. Du moins, va tenter de faire son retour, dimanche soir, à Brest, où la bande à AVB se pointe sans trois cadres (Sarr, Payet et Álvaro), testés positifs au coronavirus. « Ce n’est pas l’idéal, a évidemment d’abord soufflé Villas-Boas, vendredi. On verra ce que l’on fera pour le onze. »

Puis, le Portugais qui, à une exception près (au Zénith, où il s’est fixé de mars 2014 à mai 2016), n’est jamais resté plus d’un an et demi sur un banc, a tenté de positiver : « Cela nous a manqué. On a choisi de faire une présaison longue, mais on n’a pas fait ce que l’on voulait pendant les matchs. Je suis impatient de voir comment on va répondre et de voir où on en est. C’est aussi important de reprendre pour la concentration. Ce n’est pas les conditions idéales, mais on a envie de démarrer. On ne sait juste pas comment nous sommes. Au niveau physique, on va être là, sauf que tout le monde n’a pas pu jouer 90 minutes.[…]Maintenant, on veut savoir où on en est, parce qu’on a la qualité et les joueurs, mais on est sans repères. » Face à Brest, séché à Nîmes (4-0) lors de la première journée, c’est pourtant un OM très similaire à celui du printemps que l’on devrait retrouver. Un OM avec des ambitions, donc, et qui se doit désormais de récolter les fruits plantés au cours du dernier exercice.

Gros défi et spectre à découper

Dauphins du PSG la saison dernière, les Marseillais déboulent avec un statut : pour la première fois depuis sept ans, une éternité, l’OM va disputer la Ligue des champions et va donc le faire avec un Villas-Boas qui a réussi l’exploit de souder un groupe autour de ses idées en quelques mois à peine. C’est ici aussi l’histoire d’une opération charme réussie et qui doit se valider cette saison, le technicien portugais ne cachant pas que l’objectif sera de conforter la place de son club dans le paysage du foot français. « C’est impossible de jouer le titre, a cependant averti AVB cette semaine. Il y a trop d’écart économique avec les autres. Certaines équipes l’ont fait par le passé, mais ce n’est pas pour nous. Nous, on veut rester dans les places qualificatives pour la C1. En Ligue des champions, on va chercher à rejoindre les huitièmes de finale. C’est un gros défi. » Un défi que l’OM va surtout attaquer avec un effectif qui reste à compléter et qui n’a vu arriver que deux petits nouveaux : Pape Gueye et Leonardo Balerdi.

Pour le reste, le club a enregistré les prolongations de ses patrons, Dimitri Payet et Steve Mandanda, et doit régler le cas de Kostas Mitroglou, écarté au début de l’été avant de revenir s’entraîner avec les pros et de se blesser à la cuisse. À son sujet, André Villas-Boas ne fait pas dans le détail : « Je ne compte pas sur lui. On lui cherche une porte de sortie. Il a un contrat, donc on ne peut pas le mettre à la porte, mais… On cherche un attaquant et ce ne sera pas lui. Il m’a dit que j’étais l’unique Portugais avec qui il n’avait pas une bonne relation. C’est dommage, mais c’est franc et direct. » As de la communication, le chef de bord marseillais a prouvé depuis son arrivée sa capacité à tailler dans le vif lorsque les situations le demandent, et l’OM avait besoin d’un patron comme lui, capable de remettre le club sur un podium de Ligue 1, ce que Marcelo Bielsa et Rudi Garcia n’avaient pas réussi à faire. Cette saison 2020-2021 doit ramener pour de bon le club vers des sphères plus adéquates à son statut et doit découper le spectre de la dernière campagne de C1 d’où les Marseillais étaient repartis avec six défaites en six matchs. Cette nouvelle mission débute dimanche soir. Aux armes.

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