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Un match à gros coefficient

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Un match à gros coefficient

Aujourd'hui, c'est Algérie/États-Unis, décisif pour la qualification. C'est aussi la dernière épreuve écrite du Bac. L'occasion de présenter la confrontation matière par matière.

Un peu de calcul, pour commencer. Dans cet indécis groupe C, les USA sont 2e avec 2 points (devant l’Angleterre au nombre de buts marqués), l’Algérie 4e avec 1 point. Du coup, pour les premiers cités, une victoire leur assurerait à coup sûr la qualification. Pour les Fennecs en revanche, c’est plus compliqué : soit la victoire est large (au moins deux buts d’écart), soit elle doit être combinée à une contre-performance anglaise. Le problème n’est pas insoluble mais il est complexe pour une équipe qui n’a pas encore marqué en Afsud (5 buts inscrits seulement lors des 10 derniers matchs).

Passons à la géographie maintenant. États-Unis/Algérie, c’est la rencontre originale de deux mondes qui se regardent, circonspects. Il y a plus de curiosité que de rivalité entre ces deux nations qui ne se sont encore jamais affrontées sur un terrain. Il y aurait évidemment de la fierté côté algérien à dominer balle au pied les représentants de la bannière étoilée. Reste qu’à l’épreuve d’Histoire, c’est clairement le chapitre américain qui apparait comme le plus épais, avec ses neuf participations à la compétition suprême, contre trois côté algérien. Un fait contrebalancé cependant par la différence d’engouement que suscite cette Coupe du Monde d’un côté et de l’autre de l’Atlantique : si le “soccer” peine toujours à plaire aux Américains (même si ESPN enregistre des audiences honorables vu le décalage horaire), la passion des Algériens pour leur équipe reste sans borne, surtout depuis l’épique qualification décrochée au Soudan en novembre dernier.

En expression orale, le rituel des conférences de presse ces derniers jours a donné lieu à deux discours sensiblement similaires. Il a été question de « grande force mentale » , de « détermination » , de « confiance » , de « défi à relever » . Forts de leur classement et de la physionomie de leurs matchs (ils ont été menés les deux fois avant de revenir au score), les Américains apparaissent tout de même un peu plus sûrs d’eux, à l’image de l’armoire à glace Onyewu qui affirme : « Je ne doute pas un seul instant de la qualification » . Côté Fennecs, on accepte volontiers d’endosser le rôle d’outsider prêt à réaliser un deuxième exploit après le bon nul décroché face aux Anglais (et fêté comme une victoire).

A l’épreuve finale d’EPS enfin, ce sont deux équipes bien différentes qui vont s’affronter sur la pelouse de Pretoria.

Solide défensivement, l’Algérie possède en plus des joueurs vifs et techniques capables de vite partir en contres, tels Belhadj, Ziani ou Abdoun. Problème, elle manque cruellement d’efficacité offensive. Saâdane, qui avait fait le (judicieux) choix de bétonner contre l’Angleterre, est cette fois contraint d’aligner une équipe capable de marquer des buts. Il a le choix : associer Matmour à Djebbour ou à Ghezzal, de retour de suspension. Ou continuer à faire confiance à Boudebouz. Qu’importe la tactique mise en place, ils savent qu’il leur faudra planter.

En face, le profil yankee n’a pas la même allure. L’équipe de Bob Bradley a déjà marqué trois buts en Afsud. Quatre même si l’on compte celui injustement refusé en fin de match contre la Slovénie. Grâce notamment à l’impact physique du remuant Altidore (incertain aujourd’hui) et la finesse technique de Donovan, les USA savent se procurer des occasions et savent également être assez réalistes pour ne pas les gâcher. Une statistique : la sélection américaine a marqué au moins un but lors de ses neuf derniers matchs. En revanche, défensivement, c’est moins costaud. Howard dans les cages et Onyewu en charnière centrale font le boulot mais le reste fait un peu peine à voir. Contre l’Angleterre comme contre la Slovénie, l’équipe a très vite été menée au score. Un problème de concentration qu’il leur faudra corriger s’ils veulent assurer la qualification. Il n’y a pas de séance de rattrapage.

Ben Old, un Néo-Zélandais sur le green

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