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Un joli big four

Par Swann Borsellino
Un joli big four

Fortunes diverses pour les quatre favoris qui ont rejoint les demi-finales de la Ligue des champions mardi et mercredi soir. Si le Bayern Munich et le Real Madrid ont tranquillement validé leurs billets pour le dernier carré, le FC Barcelone et surtout Chelsea, ont connu plus de difficultés.

La controverse barcelonaise
Le triste fait que l’arbitrage soit au centre des débats footballistiques ne présage jamais rien de bon. Alors quand l’homme en noir devient le personnage principal d’un film où deux des plus grands acteurs du Vieux Continent sont en scène, la catastrophe n’est pas très loin. Victorieux 3 à 1 du Milan A.C au Camp Nou, le FC Barcelone n’a pas décroché la victoire la plus glorieuse de son histoire ce mardi. La faute à la grosse paire de couilles de Björn Kuipers, arbitre néerlandais de la rencontre, capable de siffler en quart de finale de C1 ce qu’un arbitre de Ligue 2 ne sifflerait pas. Car autant être clair tout de suite, en terme de règlement, le deuxième pénalty – celui qui semble le moins logique, et surtout le plus cruel – est presque logique. En effet, les textes veulent qu’un tirage de maillot dans la surface soit sanctionné d’un pénalty. Sauf que, gros bémol, ils ne sont que très peu à appliquer cette règle à la lettre. Et que la question se pose de savoir si le corner était tiré et donc ballon en jeu ou non au moment de la faute. Alors oui, l’appliquer maintenant était sans doute une belle connerie, qui a savaté la soirée bière-pizza de nombreux foyers. Toujours est-il que le Barça n’avait vraiment pas besoin de ça pour être ce qu’il est aujourd’hui. C’est à dire une équipe qui, pour la cinquième fois consécutive, atteint les demi-finales de la Ligue des Champions. Auteur d’un doublé, sur pénalty certes, Lionel Messi est lui aussi, entré un peu plus dans l’histoire, en devenant le meilleur buteur sur une seule C1. Costaud. D’ailleurs, en parlant d’histoire, les Blues de Chelsea, futurs adversaires du Barça en demi-finale, vont devoir montrer un tout autre visage s’ils veulent se venger de la fucking disgrace.
Marseille par la petite porte
Séquence émotion à l’Allianz Arena ce mardi, où Marseille a dit au revoir à la Ligue des Champions, qui lui a répondu « à jamais » . Logiquement défaits par le Bayern Munich, les joueurs de Didier Deschamps ont quitté la C1 et ne savent pas vraiment quand ils la retrouveront. Pas l’an prochain, c’est une certitude, mais le doute plane réellement quant à la capacité du club phocéen à se relever d’une saison qui, en cas de défaite en finale de la Coupe de la Ligue, serait plus blanche que blanche. Auteurs d’un début de match plutôt correct lors duquel Cheyrou, suite à un petit pont frisson, aurait bien pu filer une passe décisive à Jérémy Morel, les coéquipiers de Steve Mandanda ont vite craqué. La faute à un Olic qui, à défaut d’être rapide, est toujours bien placé. Oui, Jupp Heynckes disait respecter l’OM, mais il a quand même mis Gomez et Robben sur le banc. Assez fébriles derrière, excepté sur le côté de Lahm, les Munichois vont devoir remédier à ce problème avant la double confrontation face au Real Madrid, sous peine de voir la finale à la maison… à la maison. Dégoûté à la sortie du match, Nicolas Nkoulou lui, séduit les recruteurs du Vieux Continent, qui devraient se pointer en masse, au Parc des Princes, pour voir le Camerounais.

L’Apoel pour l’honneur
José Mourinho ne voulait ni décevoir ses supporteurs, ni manquer de respect à l’Apoel Nicosie. Comme souvent, le Mou a eu exactement ce qu’il voulait. Auteurs de deux buts de ouf, Kaka et Cristiano Ronaldo ont offert un maximum de plaisir aux supporteurs de Bernabeu tandis que Manduca et Solari, oui, le frère de, ont fait plus que sauver l’honneur pour le petit poucet de la compétition, en scorant chacun un pion. Rayon buteur toujours, CR 7, avec son doublé, a permis à la triplette Benzema-Ronaldo-Higuain d’entrer dans l’histoire, puisqu’elle comptabilise désormais plus de 100 buts cette saison. Cocorico, également, suite à la nouvelle bonne prestation de Raphaël Varane qui, à défaut d’avoir eu beaucoup de travail défensif, a rendu une très belle copie au niveau de la relance et de la passe, avec un joli total de 71 passes réussies sur 74 tentées. Parler d’Euro serait peut-être prématuré, mais avec la convalescence d’Abidal, et le niveau de Méxes et même d’Adil Rami, l’ancien Lensois pourrait, avec Younès Kaboul, tirer son épingle du jeu. D’autre part, les bonnes prestations de Sahin et Kaka, couplées à l’apport constant de José Callejon, font du Real Madrid une équipe assez complète pour jouer sur tous les tableaux jusqu’à la fin de la saison. Le Bayern peut logiquement trembler tandis que les socios voient déjà se profiler un nouveau clasico.
Dur pour le Benfica
Une prestation qui aidera certainement les Français à comprendre pourquoi le Portugal devance désormais la France à l’indice UEFA. Auteurs d’un excellent match sur la pelouse de Chelsea, les joueurs du Benfica, pénalisés par l’exclusion précoce de Maxi Peirera pour un deuxième carton jaune, ont bien failli réaliser l’exploit. Dominateurs d’entrée de jeu et menés assez tôt dans le match suite à un pénalty de Frank Lampard, les coéquipiers d’Oscar Cardozo ont manqué d’efficacité et peuvent à leur tour, fustiger un arbitrage qui n’a pas vraiment été en leur faveur. Toujours aussi classe sur un terrain de football, Pablo Aimar a distribué les frissons et les caviars hier, au rythme de crochets aussi précis qu’un pas de tango. De leur côté, les joueurs de Chelsea sont toujours aussi tristes, et on aurait presque eu envie de filer une grille de Sudoku à Fernando Torres qui, malgré quelques occasions, s’est bien ennuyé ce mercredi. Et si ça rame devant, derrière, ça bosse. Une nouvelle fois à son avantage hier soir, Petr Cech affiche une forme aussi formidable que son français. Interviewé par Laurent Paganelli après la rencontre, l’ancien Rennais, qui a passé deux saisons dans l’Hexagone, parle mieux la langue de Molière que la moitié des joueurs de Ligue 1. Pas mal. Mais il faudra beaucoup plus pour pouvoir espérer quelque chose contre le FC Barcelone.

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