ACTU MERCATO
Un jeudi tresses et Rage FC sur le marché des transferts
Mickaël Tacalfred en National, une idée transfert pour Laurent Koscielny et un plan d'avenir pour Yoann Gourcuff. Voici le point sur l'actualité des transferts, hantée par le fantôme de Peter Crouch, en ce jeudi 11 juillet.
Ils ont embrassé leur nouveau maillot
Tacalfred rejoint Béziers
Après trois saisons passées à Auxerre en Ligue 2, l’ancien capitaine de Reims Mickaël Tacalfred continue d’aller exhiber ses mythiques tresses sur les terrains français, enchaînant maintenant avec le National. Le défenseur de 38 ans vient ainsi de s’engager avec Béziers, qui vient de descendre. Les derniers tacles ?
Le défenseur Mickaël Tacalfred arrive à l’ASB en provenance de l’@AJA Voir l’article : https://t.co/bKVVkinPcL#BienvenueMickael #TeamASB #MercatoASB pic.twitter.com/PkQASktbDG
— AS Béziers (@ASBeziersFoot) 11 juillet 2019
Abdennour à Kayserispor
La tête de Turc. Kayserispor vient d’engager Aymen Abdennour alors que le défenseur tunisien sort de deux saisons quasiment blanches à l’OM – 8 matchs en Ligue 1 – où il était prêté par Valence. Le club ché, qui ne comptait pas sur le joueur, lui avait même demandé de prolonger ses vacances…
COMUNICADO OFICIAL https://t.co/ajjq6B2kiq
— Valencia CF (@valenciacf) 11 juillet 2019
Charles Kaboré au Dynamo Moscou
Charles Kaboriche. Charles Kaboré, en fin de contrat avec Krasnodar, voulait revenir en France, mais s’est finalement engagé avec le Dynamo Moscou pour deux saisons. L’explication : une proposition XXL irrefusable de la part du club moscovite, comme l’a confirmé son agent Christophe Hutteau.
Charles Kaboré s’engage au Dynamo Moscou pour 2 ans. Charles qui avait refusé une offre de prolongation de Krasnodar souhaitait revenir en France, mais la proposition XXL du Dynamo était irrefusable. Il a passé sa visite médicale a Rome et signé son contrat aujourd’hui. Très fier pic.twitter.com/0EiC5bkoKS
— Christophe Hutteau (@C_Hutteau) 10 juillet 2019
Le « projet intéressant » du jour
Hernâni, le théâtral ailier portugais signe à Levante : « C’est un nouveau projet. Il y a beaucoup de choses que j’aime bien, comme la possibilité de jouer en Liga, le club est vraiment bien et peut m’apporter le meilleur. J’adore le style de jeu, l’équipe joue beaucoup en contre. J’ai rencontré des gens super, avec un grand cœur. Je suis tranquille, je me sens bien et au début, c’est le plus important. »
Pourquoi Koscielny doit signer au Rage FC dans l’Utah
Parti au bras de fer avec Arsenal pour que les Gunners le libèrent de sa dernière année de contrat, Laurent Koscielny est à la recherche d’une nouvelle aventure. Si Rennes et Bordeaux peuvent être un point de chute pour l’international français, sa fin de carrière le dirigerait plutôt vers une autre écurie, un peu plus exotique : le Rage FC, dans l’Utah (États-Unis). À 34 ans, Kos’ rejoindrait un pays en vogue et pourrait endosser dans ce club de jeunes le costume d’entraîneur-joueur, à la Vincent Kompany. Surtout, l’appellation collerait parfaitement à son attitude du moment vis-à-vis d’Arsenal, et serait un joli clin d’œil au titre des Bleus, conquis il y a pratiquement un an jour pour jour. Désolé Laurent, la deuxième étoile est toujours là.
La photo de vacances
Radamel Falcao et sa femme posent devant les joueurs de l’ASM qui croient au projet monégasque.
Le 11 juillet 2008, Peter Crouch signait à Portsmouth
L’attaquant de Liverpool Peter Crouch ne fera plus la danse du robot sur les bords de la Mersey, mais à Pompey. L’international anglais vient en effet de signer un contrat de quatre ans avec Portsmouth, qui l’a débauché des Reds pour un montant de 12,5 millions d’euros. C’est un retour aux sources pour Peter Crouch, qui a déjà évolué au club pendant la saison 2001-2002, et qui y retrouvera Harry Redknapp, son ancien entraîneur à Southampton. Le joueur, qui a quitté Liverpool pour pouvoir prétendre à une place de titulaire – en dépit de la volonté de Rafael Benítez de le conserver – a affiché sa satisfaction de revenir dans le Sud de l’Angleterre : « C’est fantastique de revenir ici, le club progresse. Il est méconnaissable par rapport à quand je l’ai quitté. L’équipe peut concurrencer n’importe qui. » Avec Lassana Diarra et Jermain Defoe, l’équipe a de la gueule, et ça pourrait vraiment faire très mal dans les années à venir.
Le point UNFP
Yoann Gourcuff va-t-il réellement troquer le but pour le bail ? Selon Ouest-France, le milieu de terrain breton, sans club depuis son départ de Dijon au mois de janvier dernier, pourrait raccrocher les crampons et se reconvertir tout prochainement dans l’immobilier. À 33 ans, Gourcuff mettrait donc fin à une carrière parfois étincelante, surtout frustrante. Mais parce qu’il est un formidable joueur de foot, on milite pour qu’il réessaie, au moins une dernière fois, de régaler les attaquants par ses caviars. Le club qui osera le pari s’assurera, au moins, des retombées médiatiques importantes. C’est toujours ça de pris.
Et pendant ce temps-là à… Lamballe (Côtes-d’Armor)
Nicolas Laspalles, entraîneur de Lamballe (R1) : « On a une quinzaine de joueurs qui sont arrivés dans les trois équipes seniors, mais on a réussi à conserver la majorité des joueurs en R1, ainsi qu’en R3. C’était important de conserver l’ossature des équipes. On a renforcé les effectifs avec l’arrivée de joueurs titulaires dans leur club. Il y a une valeur sûre du niveau R1 qui est arrivée en attaque, Samuel Cosquer. Julien Bouesnard, de Saint-Malo, revient à Lamballe. C’est un joueur offensif de qualité, avec beaucoup de talent et des qualités de percussion. Samba Diarra, également, arrive de Langueux, c’est un milieu axial très puissant. Les joueurs ont été convaincus par le projet mis en place, le club veut franchir des paliers. L’objectif en R1, c’est d’être dans la continuité de ce qu’on a fait. La formation est un fil conducteur, c’est important de fidéliser les joueurs sur le long terme. L’an dernier, nous avons terminé dans les trois premiers de R1, on a envie de refaire la même chose, en ayant en tête l’objectif de monter dans les quatre ans à venir. Maintenant, le terrain nous dira jusqu’où on peut aller. »
Mais pourquoi tant de hype autour de Divock Origi ?
Depuis les derniers matchs de Liverpool en Ligue des champions, la cote de Divock Origi semble ne pas être redescendue sur Terre. De fait, grâce à son doublé contre Barcelone et sa réalisation fatale contre Tottenham, l’attaquant belge serait devenu le Messie, le porte-bonheur, le facteur X des Reds. Mercredi, l’annonce de sa prolongation, désormais attendue, a été accueillie avec enthousiasme. C’est oublier qu’il y a quelques semaines seulement, à tort ou à raison, Origi était presque indésirable à Liverpool. Aujourd’hui, ses statistiques faméliques en Premier League (douze matchs, trois buts), ses progrès minimes depuis cinq ans et les limites de son jeu ne manquent pas de rappeler que l’ancien joueur du LOSC n’a jamais trouvé sa place dans le dispositif de Jürgen Klopp, qui l’a bringuebalé de l’axe au flanc gauche pendant toute la saison. Il est peut-être illusoire de penser que trois buts en Ligue des champions, aussi importants soient-ils, changeront la donne.
Cahier critique
#WelcomeEzri pic.twitter.com/WC2W9jMxLs
— Aston Villa (@AVFCOfficial) July 11, 2019
Parfois, les intentions d’un réalisateur restent plongées, pour le critique, dans un puits sans fond d’incompréhension et de frustration. C’est une telle impression qui se dégage de la proposition hachée et décousue de la cellule communication d’Aston Villa. La succession par panoramiques de plans plus ou moins fixes cadrant sans vergogne et sans idée des parties aléatoires de l’anatomie d’Ezri Konsa (peu aidé par une direction d’acteur qui ferait passer Luc Besson pour l’héritier ultime de Jean Eustache) est plus prompte à susciter un certain mal de mer qu’à créer le suspense souhaité. Et quand arrive le plan final, c’est un inconfortable sentiment de flottement que l’on sent se soulever par effluves du sourire figé de l’acteur. Le Free Cinema est mort il y a plus de cinquante ans, c’était dans l’ordre des choses : il était en revanche inutile de troubler les fantômes des grands Lindsay Anderson, John Schlesinger et Tony Richardson. Après ça, le déluge.
Par Arthur Stroebele, Victor Launay et Valentin Lutz