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Ukraine-France : marche ou Kiev

Par Clément Gavard
Ukraine-France : marche ou Kiev

Après sa rentrée manquée contre la Bosnie (1-1) en milieu de semaine, l'équipe de France retrouve l'Ukraine et le stade olympique de Kiev, où elle n'a jamais gagné, avec l'envie de gagner en confiance et de conforter sa première place de groupe.

le 04/09/2021 à 20:45
Éliminatoires Coupe du monde 2022
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À force de se balader dans son costume de championne du monde ces trois dernières années, l’équipe de France avait presque oublié les sensations des lendemains qui déchantent. La rentrée des classes manquée contre la Bosnie (1-1), mercredi à Strasbourg, a mis du plomb dans l’aile à la thèse de l’accident pour expliquer l’échec tricolore au dernier Euro. Quoi qu’en disent Didier Deschamps et son armée, le tournoi de l’été n’est pas encore dans le rétro, même si les Bleus ont désormais besoin d’avancer vers un autre objectif : la Coupe du monde au Qatar, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’un an et demi. La route de la rédemption passe donc maintenant par Kiev, plus précisément au NSC Olimpiski, où la France n’a jamais battu l’Ukraine en trois rencontres (deux nuls et la fameuse défaite 2-0 du 15 novembre 2013, dont les seuls rescapés aujourd’hui sont Hugo Lloris, Steve Mandanda, Paul Pogba et Karim Benzema). « C’est vrai qu’on n’a pas connu des résultats très positifs dans ce stade, a confirmé Hugo Lloris, qui était aussi de la partie lors de la défaite contre la Suède dans la capitale ukrainienne à l’Euro 2012. Ça va être un grand challenge pour nous. »

Une crise de confiance et de résultats

Comme à chaque fois depuis le début de l’ère Deschamps, il sera d’abord question du résultat, puisque c’est tout ce qui compte dans l’esprit du sélectionneur. Face à une Ukraine qui vient de changer de sélectionneur (Andriy Shevchenko a été remplacé par Oleksandr Petrakov) et qui compte quatre nuls en autant de rencontres, dont les deux derniers contre le modeste Kazakhstan, les Bleus ont l’opportunité de conforter leur place de leader en reléguant leur principal « concurrent » à sept unités. Avec le souci d’insister sur leur respect pour les Jovto-Blakytni, Lloris a parlé d’une rencontre pendant laquelle « il y aura beaucoup d’enjeu sur le terrain », avant que Deschamps n’enchaîne sur l’importance pour ses poulains de « sécuriser » leur première place dans ce groupe D.

Pour cela, il faudra une victoire, ce que les Bleus n’ont plus connu depuis quatre rencontres et ce succès inaugural contre l’Allemagne au dernier Euro. Depuis son sacre en Russie, l’équipe de France n’avait pourtant jamais passé deux matchs d’affilée sans l’emporter. La preuve que cette disette n’est pas normale pour ces Bleus-là, qui ont également le défaut d’avoir à chaque fois concédé l’ouverture du score depuis le nul en Hongrie. « J’ai l’impression qu’on a seulement perdu cette force collective sur le plan défensif contre la Suisse, a voulu relativiser Lloris. Pour le reste, ce sont deux penaltys contre le Portugal et deux buts contre le cours du jeu face à la Hongrie et la Bosnie. Mais il y a évidemment des choses à rectifier dans la maîtrise du ballon et éviter les pertes de balle qui favorisent les contres adverses. » Contre la Bosnie, les lacunes ont été techniques, tactiques, mais aussi mentales, l’enchaînement des résultats décevants trottant probablement dans la tête des petits copains d’Antoine Griezmann. Lloris, encore : « Ce n’est pas la meilleure entame pour cette rentrée, on était à la recherche de confiance. Il ne faut pas s’affoler, rester sereins. On espère monter en puissance demain et réaliser une meilleure performance. »

Bouger les lignes

Pour retrouver le goût de la victoire, les Bleus auront besoin de montrer autre chose sur la pelouse de Kiev. Il reste le souvenir des dernières prestations poussives, mais également celle du match aller contre cette même Ukraine, au Stade de France, lors de laquelle Griezmann avait marqué un but sublime avant de sombrer avec ses coéquipiers en deuxième période (1-1, score final) pour lancer cette campagne de qualifications. Ce samedi soir, Deschamps sera contraint de faire bouger les choses dans sa composition de départ, notamment sur la ligne offensive où le trio Benzema-Griezmann-Mbappé avait systématiquement été aligné d’entrée lors des sept dernières rencontres. En l’absence de l’attaquant parisien, touché au mollet et retourné avec le PSG ce jeudi, le sélectionneur va devoir mettre en place un nouveau plan, qui pourrait impliquer Kingsley Coman ou Anthony Martial, voire même un retour au 4-4-2. « Kylian est un joueur difficilement remplaçable, mais on va dire que ça laisse l’opportunité à d’autres joueurs de s’exprimer, a jugé le capitaine Lloris. On va devoir avant tout dégager une force collective pour monter d’un cran par rapport au dernier match, engranger de la confiance et asseoir cette première place. » Il n’y a cependant pas de quoi s’inventer de fausses inquiétudes : sauf immense catastrophe, l’équipe de France sortira de ce groupe très abordable en leader et pourra défendre son titre en 2022. L’important pourrait être ailleurs, dans le jeu ou la notion de plaisir, trop rare ces derniers temps avec les Bleus, mais là encore le même mot revient en boucle à chaque intervention tricolore : le résultat.

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