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U-17 : La France verra la finale

Par Martin Grimberghs, en Bulgarie
4 minutes
U-17 : La France verra la finale

Une panenka sur la barre et deux pénos arrêtés. Oui, Luca Zidane est bien le héros de cette demi-finale face à la Belgique. Comme son papounet avant lui. Grâce à son Zizou, la France est en finale de l'Euro U-17. Oui, comme ses aînés avant elle.

Belgique 1-1 France (1 tab à 2)

Buts : Édouard (23e) pour la France / Seigers (52e) pour la Belgique

Il ne devait pas y avoir de match. Parce que la France était annoncée si forte et qu’elle avait, jusqu’ici, tout écrasé sur son passage. Y compris la première mi-temps d’un match où il semblait n’y avoir qu’une seule équipe sur la pelouse. Il ne faut jamais se fier aux apparences, une bête blessée n’est jamais morte et une équipe qui souffre est une équipe qui a parfois une idée derrière la tête. C’était le cas d’une équipe belge qui aura tout donné avant de sombrer au penalty. La France est en finale, mais Luca Zidane s’est quand même offert le moment gênant de la quinzaine en envoyant une panenka sur la transversale belge au cours d’une séance de penalty hitchcockienne.

Odsonne Edouard aka, « Le 7 »

La mer Noire, le soleil et un printemps bulgare plus estival qu’une canicule bruxelloise, le décor proposé par le Lazur Stadium de Burgas (Bulgarie) prête plus aux douceurs d’un apéro alcoolisé en terrasse qu’à la pratique du football. Et pourtant, pour que les flamboyantes statistiques (dix buts inscrits, zéro encaissé) des Bleus de Jean-Claude Giuntini ne ressemblent pas à un parcours de Jo-Wilfried Tsonga à Roland, il faut confirmer contre une Belgique, certes bien moins forte athlétiquement, mais tactiquement impressionnante depuis le début du tournoi. Confirmer, c’est exactement ce que l’équipe de France va tenter de faire dès le coup d’envoi. En étouffant directement son adversaire sur sa propre mise en jeu, les Bleus obligent les Diables rouges à déjouer. En souffrance, les Diables s’accrochent, mais finissent par céder sur un coup franc parfaitement botté par « le 7, again ! » Oui, parce que tout le monde sait maintenant que quand la France marque, elle le doit souvent à son ouvre-boîte maison, Odsonne Édouard. En tribune de presse comme ailleurs, les prouesses de l’avant du PSG n’étonnent plus personne depuis son festival contre l’Italie. La suite ? Bah c’est un peu la même chose, mais avec un peu plus de rouge quand même. Rien à faire pourtant, les occasions sont françaises et le meilleur Belge sur la pelouse est de très loin Jens Teunckens (Club de Bruges) qui multiplie les parades, se permettant même un contre-break moral sur Édouard en stoppant un penalty peu avant la mi-temps.

Jens Teunckens, ce roc en puissance

Passée tout près de la correctionnelle, la Belgique n’est donc pas encore morte au retour des vestiaires. Et comme une carte rouge peut parfois permettre à une équipe de se remobiliser, un gardien héroïque peut parfois donner des ailes à une équipe qui en a plein les pattes. Et puisque Jens Teunckens s’était manifestement décidé à remplir le rôle de super héros, les Diables vont rester dans le match bien plus longtemps que ce que les discussions autour de la machine à café de la mi-temps pouvaient laisser présager. À force de gâcher des balles de break toutes faites, les Bleus vont évidemment s’exposer à la rébellion belge. Et celle-ci arrivera, presque comme une évidence. À la 52e minute, un coup de casque bien smashé de Rubin Seigers (Genk) permet aux Diablotins de recoller à un set partout. Improbable au vu de la physionomie du match, tellement logique si on se fie au précédent belge dans ce tournoi qui avait déjà fait le même coup contre la Croatie en quart (1-1, 5 tab à 4). La suite, c’est une trop longue série d’interventions impeccables d’un gardien en état de grâce et une équipe de France qui ne sait plus à quel saint se vouer pour inverser ce qui ressemble déjà à un hold-up. Comme prévu, c’est donc aux penalties que cela va se jouer. Avec un public complètement acquis à la cause belge et un Jens Teunckens qui avait déjà épuisé le dictionnaire des superlatifs. Ce n’était pourtant pas fini. En stoppant les deux premières tentatives de Janvier puis Cognat, Teunckens annulait les échecs belges avant ce moment qu’on préférerait oublier. Luca Zidane s’élance et tente d’humilier son opposant. Raté, son petit ballon piqué échoue sur la transversale. Le gamin se rachète et stoppe la dernière tentative belge. La France est en finale. En cinq sets, mais en finale. Et c’est bien là le principal.

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