ACTU MERCATO
Tu sais que t’attends le mercato du PSG quand…
Que faire de son été quand on a un porte-monnaie qui dégueule de partout et aucune logique financière, comme c'est le cas au PSG ? C'est simple, on s'amuse à tout et n'importe quoi sur le marché des transferts. Surtout à n'importe quoi, en fait.
• Tu ne comprends pas les clubs qui ne surpayent pas leurs recrues.
• Tu aimes te faire bananer par l’AC Milan.
• Tu as cru en Beckham. En Pato aussi. En Tevez également. En Thiago Silva aussi, tiens. Un peu en Zlatan, d’ailleurs. Alors van Persie…
• Tu n’achètes rien en dessous de dix millions d’euros. Faut pas déconner.
• Acheter français ? Pour quoi faire ?
• Un jour = une rumeur.
• Une rumeur = un jour.
• Tu rafraichis la homepage de Footmercato toutes les 30 secondes.
• Tu as déjà ton maillot floqué John Terry.
• Tu es inquiet, le poste de latéral droit n’est pas triplé. C’est bizarre.
• Tu n’as pas raté Éden Hazard, tu l’as laissé à Chelsea parce que t’es un mec fair-play.
• Tu lourdes tous les joueurs formés au club.
• La Serie A est ton centre commercial préféré.
• Tu comprends mieux l’expression « Paradis fiscal ».
• Tu ne regardes même plus les prix quand tu vas au restaurant.
• T’as appelé ton fils Leonardo. Le deuxième Nasser. Et ta fille, Javier. Tant pis pour elle.
• Tu utilises une pinces pour tes billets de banque.
• Les pauvres te font marrer.
• « Salaire indécent » ne fait pas partie de ton vocabulaire.
• Ça te fait kiffer de déstabiliser tout un marché.
• Ta meilleure recrue s’appelle Didier Dinart.
• Tu ne comprends pas le principe des soldes.
• Tu te dis que les 79 centimes d’euros que tu as dépensés dans l’achat de l’application « PSG » serviront à quelque chose.
• Le Concorde Lafayette à Paris et le Martinez à Cannes, ça, c’est pour toi aussi.
• Le Parc des Princes. Un nom prémonitoire. Pourquoi aller ailleurs ?
• Tu ne comprends pas que tes potes se plaignent qu’il pleuve en banlieue parisienne. Toi, tu regardes ta Rolex, il est 18h45. Tu lèves les yeux, tu vois le soleil. Tu regardes ton iPhone 4S, il fait 39 degrés avec à peine 15% d’humidité. Bon ok, t’es à Doha, mais quand même…
• Par respect pour le FC Barcelone, tu n’iras pas déloger la clause libératoire de Lionel Messi. Toi, ce que tu aimes, ce sont les challenges.
• Tu n’as aucun recruteur, tu n’es pas là pour dénicher les bonnes affaires.
• Tu emmerdes le fair-play financier.
• Pourquoi acheter une bouteille d’alcool au Franprix pour 7,90 euros quand tu peux l’avoir à 260 aux Planches ?
• Tu as déjà acheté le nouveau maillot 2012/2013. Pas le répliqua. Le vrai. A 100 euros.
• Ton banc de touche pèse 58 millions d’euros.
• Tu fais comme Leonardo en signe d’approbation, tu lèves ton pouce.
• T’as déjà laissé un pourboire plus élevé que l’addition. Pour impressionner Madame.
• Tu prends toutes les zones pour ton abonnement Pass Navigo. Alors que tu bosses à 10 minutes à pieds, et que t’y vas en taxi.
• Contrairement à ce que le dicton laisse entendre, abondance de biens ne nuit pas.
• Ta grille de salaires répond surtout à un concours de bites plutôt qu’à la logique d’une masse salariale encadrée.
• Tu recrutes des mecs pour ta réserve. Comme ça. Pour le fun.
• Tu as plus de gardiens de but sous contrat que de titres de champion sur ton CV.
• Tu achètes les « potes de » pour servir d’entremetteurs. Pas con.
• Dans les vides-greniers, tu n’achètes rien. Rien à moins de 42 millions d’euros, en tout cas.
• Tu ne démens rien.
• Tu ne prends aucun râteau, tu stoppes les négociations. Nuance.
• Tu te sens concerné par tous les transferts. TOUS. SANS EXCEPTION.
• Tu es comme les chasseurs, toujours à l’affut.
• La période légale des transferts. Kezako ?
Par Mathieu Faure