- Les vérités sur le football
Tu sais que tu es nul au foot quand…
Toi, au moment de faire les équipes, tu sais que tu vas pas être choisi dans les premiers. Sur le terrain, en défense, t'es tout le temps en retard sur le ballon. En attaque, tu pries pour qu'on te passe pas le ballon. Et quand c'est le cas, c'est un putain de bordel au moment de recevoir le ballon. Toi, tu respires la défaite.
… on te fait des passes qu’en défense et qu’on te demande de la redonner tout de suite.
… à la moindre intervention, on te dit « Bien joué! »
… tu es prêt à accepter n’importe quel poste. D’ailleurs, tu ne connais pas vraiment ton poste.
… au moment de faire les équipes, tu es choisi en dernier.
… tu as toujours besoin de faire un contrôle avant de faire une passe.
… tu joues en défense, tes potes n’arrêtent pas de te dire « Mais sors sur le joueur ! »
… tes coéquipiers te disent de « jouer simple » et de pas « t’emmerder avec le ballon » .
… tu te retournes par réflexe et que tu protèges sans vraiment le faire exprès lorsqu’un adversaire frappe, et que tes potes te disent « faut pas avoir peur de la balle » . Bah oui tu sais, mais t’as peur quand même.
… t’es le seul mec que tout le monde applaudit lorsque tu marques un but. Bah ouais, ça t’arrive de marquer une fois de temps en temps.
… tu es le seul à être démarqué, que tu fais de grands signes des mains et que tes coéquipiers font semblant de ne pas te voir.
… tes potes ne sont plus tes potes sur un terrain de foot parce que tout le monde te déteste, et que tout le monde redevient sympa une fois le match terminé.
… bizarrement, tous les adversaires viennent de ton côté.
… tes partenaires étudient toutes les solutions possibles et envisageables avant de te donner le ballon.
… et commencent à se replacer dès que tu hérites de la balle.
… souvent, tu es le mec le mieux équipé : chaussures, chaussettes, protège-tibia et maillot floqué Cristiano Ronaldo.
… les adversaires tentent des gestes techniques fous juste contre toi.
… tu es le seul de tes potes à savoir que, dans le club où tu jouais, il y avait une équipe C.
… oui, celle qui s’entraîne sur le terrain pourri et qui n’a pas match le week-end.
… tu comprends ce que ça fait, d’être la moche d’une bande de filles.
… dans les douches après le match, il y en a un qui dit tout le temps « Putain, on joue trop mal » sans jamais nommer personne. Et quand tu t’éloignes, c’est pile le moment où il entre dans les détails.
… t’es arrière droit.
… tu fais des frappes avec le tibia.
… tu n’arrives pas à lever le ballon.
… lorsque tu entres sur le terrain à la place d’un joueur blessé, le reste de l’équipe regarde ses pieds. Alors un coéquipier au grand cœur prend la parole : « Allez, les gars, ça va le faire ! » Mais le capitaine dit au joueur blessé : « Non, tu ne peux pas nous lâcher maintenant. »
… tu es déjà entré pour 12 secondes.
… on te demande si tu as déjà joué au foot et que tu réponds : « Ouais, j’en ai fait un peu à la fac. »
… tu fermes les yeux avant de faire une tête.
… tu ne sais pas encore quel est ton meilleur pied.
… tu joues avec des Converses.
… t’es le seul à jouer en crampon dans un gymnase. La superficie importe peu quand on est nul.
… tu fais gardien avec des gants en laine.
… tu gênes tout le monde avec tes touches en direction du sol, les deux pieds décollés.
… le mec qui vient de louper une occasion ne s’excuse pas de ne pas t’avoir passé le ballon.
… dans le vestiaire, on refait le match et que ton nom est volontairement oublié. C’est pas de l’indifférence, c’est de la pitié.
… tout seul en défense et alors que t’as tout le temps de relancer normalement, tu choisis de tirer comme un détraqué en touche.
… tu paies ta tournée à la fin du match. Acheter l’empathie, c’est la seule manière de te faire accepter par les autres.
… tout le monde choisit son numéro dans le vestiaire et que toi, tu te retrouves avec le n°17. Et que tu fais semblant que ce soit ton préféré.
… tu n’as jamais joué au foot à 11.
… après t’avoir demandé de dépanner dans les buts, on te demande si t’as pas envie de retourner jouer finalement.
… tu remarques que personne ne t’a appelé pour faire un foot depuis six mois.
… sans savoir pourquoi, tu tentes des choses bizarres, comme tirer avec les deux pieds en même temps. L’inspiration du nul.
… tu portes un short de rugby, que tu cours vite, mais c’est tout.
… tu es aux cages et que c’est un défenseur qui tire les 6 mètres.
… tu te dis que l’arbitrage est peut-être une option finalement.
… tu es le seul qui n’est pas énervé d’avoir perdu.
… tu as réussi à faire trois jongles. Une fois. Mais personne n’était là.
… tu es fan de Christian Karembeu.
… seule ta mère est contente de tes matchs. Ton père a arrêté de venir.
… tu peux te rappeler de tes bonnes actions. Forcément, y en a pas eu beaucoup…
… ton entraîneur te dit toujours : « Reste chaud, dans 5 minutes tu entres. »
… l’entraîneur s’excuse d’avoir oublié de te faire entrer. Et toi, tu le crois vraiment.
… tu penses que faire une passe en retrait, c’est contre-productif.
Par la rédaction de So Foot