Tu sais que tu es nul à FIFA quand…

– Avant de commencer un match, tu demandes toujours à ton pote : « Redis-moi les boutons déjà » . Et le pote se limite à t’expliquer le centre, la passe et le tir. Passe en profondeur, gâchette pour changer de joueur, une-deux, on verra après.

– Malgré les explications du pote, tu as toujours besoin de regarder ta manette sur une action critique, avant de centrer, ou de tirer, pour être bien sûr de ne pas te tromper de bouton.

– Bien souvent, malgré cela, tu te trompes quand même de bouton.

– Tu tentes des frappes de très très loin, dans des positions toujours improbables. Une fois, ça a marché, et tu as marqué un but de dingue. Mais les 356 autres fois, c’était au-dessus.

– D’ailleurs, en règle générale, quand tu te retrouves en bonne position pour frapper, tu tires toujours trop fort. Et tu dis : « Mais putain j’ai à peine appuyé sur le bouton là ! »

– Marquer un but ? Non, ça, tu t’en fous. Toi, ce que tu aimes, c’est partir tout droit, courir, courir, et éventuellement claquer un dribble. Oui, sauf que ça, cela ne marche plus depuis FIFA 98. La jaquette Ginola, putain.

– Ça ne te dérange pas de finir le match avec 6 attaquants sur la pelouse. Et peu importe si t’es obligé d’en mettre un au poste d’arrière-gauche. Après tout, Eto’o l’a bien fait, non ?

– Tu hurles quand tu marques un but. Peut-être parce que tu sais que cela n’arrivera plus de sitôt.

– Tu te vantes d’avoir battu le Barça 7-0. En revanche, tu oublies de dire que t’étais mis en mode Amateur.

– Mettre la pression pour récupérer le ballon ? À quoi bon, lorsque l’on peut faire un bon vieux tacle. Et se prendre un bon vieux carton, jaune ou rouge, au choix. « Bordel, il est sévère l’arbitre dans ce jeu » .

– Au moins une fois dans le match, tu vas essayer de monter avec ton gardien, histoire de dribbler un ou deux joueurs. Il a intérêt à courir vite, ton gardien.

– Tu joues à deux dans la même équipe qu’un pote, et tu n’arrives pas à comprendre que quand il essaie d’aller récupérer le ballon, toi, tu dois couvrir au centre. Du coup, les attaquants adverses sont toujours seuls. Mais ton pote est sympa : « On est vraiment nuls en défense » . Comprendre : « Tu es vraiment une douille en défense » .

– Tu as déjà mis pause lorsque le mec contre qui tu joues était en train de se présenter seul face au gardien. Dommage, quand le jeu reprend, il marque quand même. La lose.

– Quand tu joues avec le Barça, tu donnes toujours le ballon à Messi, et tu essaies toujours d’aller marquer tout seul avec lui. Et quand tu n’y arrives pas, c’est parce que « Messi est vraiment moins bon que Ronaldo dans le jeu » .

– Avant le match, pendant que ton pote peaufine son schéma tactique et sa composition, toi, tu n’y touches pas. Tu es déjà prêt à jouer. « Non non, je m’en fous moi, je joue comme ça » .

– En revanche, tu mets trois heures à faire des réglages de bouton. « Pour avoir les réglages PES » . Au moins, ça te fera une bonne excuse si tu te plantes de bouton.

– Tu n’as jamais réussi à marquer un penalty depuis FIFA 11. Toujours au-dessus. Ou à côté. Et alors là, avec la nouvelle façon de tirer les pénos dans FIFA 17, ce n’est même plus la peine d’essayer.

– Même la panenka, tu l’as mise au-dessus.

– En revanche, tu aimes bien que ce soit ton gardien qui tire les penaltys. Parce que tu as l’impression que c’est une humiliation ultime pour ton adversaire.

– Tu ne sais pas jouer avec le joystick. D’ailleurs, tu ne comprends même pas comment on fait.

– Au moment où tu perds 5-0 contre un pote, tu finis par te lâcher. « Franchement, c’était quand même beaucoup mieux les jeux de foot sur Super Nintento. Genre Éric Cantona Soccer » . Bah rejoues-y, tu vas voir.

– Tu es persuadé que tu peux marquer sur coup franc. Du coup, tu les tentes tous, même ceux à 40 mètres.

– Tu te rappelles encore la fois où tu as tenu le nul contre ton pote qui est trop fort à FIFA. Tu te rappelles la date, la minute où tu as marqué. Et même les stats. 17 tirs à 2. Pour lui, évidemment.

– Tu ne comprends pas pourquoi ton joueur court toujours moins vite que celui de ton adversaire. Un mystère.