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Tu sais que tu aimes Sergio Busquets quand…
Plutôt du genre à être dans l'ombre, tu n'en demeures pas moins un cadre de ta bande de pote. Sans toi, la fête est moins folle. Sans toi, c'est beaucoup plus dur. Toi, tu es fan de Sergio Busquets.
… tu aimes que les gens te détestent.
… mais comme James Deano, la vérité, tu la sais, c’est que tout le monde préfère jouer avec toi que contre toi.
… tu n’es jamais blessé. Pourtant tes adversaires te loupent rarement.
… tu aurais pu jouer à tous les postes, mais que tu as choisi le plus ingrat pour laisser un peu de lumière aux autres.
… tu te roules dans l’herbe de ton jardin.
… tu préfères floquer ton maillot avec ton prénom, même si c’est celui du Monsieur Loyal des années 90 sur France 3, plutôt que ton nom de famille.
… tu es du genre à écarter tes doigts à cache-cache.
… tu peux passer des caresses aux balayettes en une fraction de seconde. Non, tu n’es pas très stable.
… d’un point de vue capillaire, tu évites les fioritures. Les crêtes, c’est pour les crétins, comme son nom l’indique.
… tu te rappelles que si l’Inter a joué à 10 derrière, c’est parce qu’il a piégé Motta.
… et qu’il est donc à l’origine du match de la décennie.
… d’ailleurs piéger Motta, est-ce vraiment si mal que ça ?
… tu as dû construire une deuxième cheminée à 25 ans pour ranger tes trophées.
… on parle de toi en disant « il est meilleur avec ses pieds que son père avec ses mains » .
… tu as gagné le même tournoi de sixte de la Pentecôte que ton père 20 ans plus tôt. Les Busquets l’ont fait avec la Champions, mais on ne va pas chipoter.
… tu ne t’es désolidarisé de ton héros qu’une seule fois.
… tu es le premier nom que met ton entraîneur sur la feuille de match.
… tu dis toujours à tes potes « le Barça, tu enlèves Messi, tu peux gagner. Sans Busquets, jamais » .
… ton meilleur geste technique, c’est le petit coup dans les chevilles pour bien énerver tes adversaires.
… tu aimes bien quand on te dit qu’il y a meilleur que Sergio. En attendant, tous ceux qui étaient censés être meilleurs que lui sont partis.
… ou alors ils ont changé de poste.
… tes collègues ne savent pas quoi faire quand tu n’es pas au bureau.
… d’ailleurs, quand le meilleur employé de l’histoire de l’entreprise s’est barré, ton patron a explicitement demandé à ce que tu prennes son bureau.
… tu préfères un tacle dans les pieds et une relance propre à une virgule et à un extérieur du pied.
… le plus beau geste technique du football ? La faute tactique.
… tes parents en Catalogne t’ont demandé quel joueur tu voudrais floquer sur une contrefaçon, tu as demandé Busquets. Dommage que le vendeur n’ait pas tout bien compris et ait confondu avec son cousin suédois.
… tu sais que le meilleur Sergio de la Roja, ce n’est pas Ramos.
… « Comment ça Monsieur l’arbitre, c’était juste ma première faute du match ! »
… tu te régales à chaque rond-point. Orienter, c’est ce que tu préfères.
… tu trouves que Pepe est un génie incompris.
… tu vas en vacances en Catalogne. Pour les plages ? Non, pour aller en pèlerinage à Sabadell, le bled de naissance de Sergio.
… les réseaux sociaux et les polémiques, c’est pas ton truc.
… ton nombre préféré, c’est le 94. Comme Ménez. Sauf que toi, ce n’est pas ton département, mais ton pourcentage de passes réussies.
… tu as du talent pour le jardinage. Enfin, surtout pour ratisser.
… tu travailles dans une blanchisserie. Tout ce qu’on te file sale, tu le rends propre.
… tu sais très bien que « no Busi no party » .
… tu as un peu d’affection pour Bojan, Giovani dos Santos, Jeffren et Marc Crosas.
… marquer des buts, ça ne t’intéresse pas du tout.
… tu penses que les insultes sont des compliments.
… tu n’as aucune dégaine, mais tu t’en fous.
… tu as peur en avion. Au sol, c’est toujours plus simple.
Par FM Boudet