- Europa League
- Atletico/Lazio (1-0)
Trop facile pour l’Atletico
Archi-dominateurs, l’Atletico Madrid s’est offert le scalp d’une pâle équipe de la Lazio (1-0). Rendez-vous est pris pour les huitièmes de finale d’une compétition que les Colchoneros aimeraient bien ramener à la maison. Côté romain, le chemin de pénitence continu…
Atletico Madrid – Lazio: 1-0But: Godin (48’) pour l’Atletico
L’Atletico n’a pas eu à forcer son talent. Vainqueur il y a de ça deux saisons de la petite Europe, les Colchoneros se sont qualifiés en toute tranquillité pour les huitièmes de finale de ce cru 2012. Une victoire 1-0 qui ne souffre d’aucune contestation. Comme à l’entraînement, Courtois & Co ont récité leurs bases. Et la Lazio, en bon sparring-partner qu’elle est actuellement, s’est laissée amadouer. Nul doute que pour son dernier match sur le banc romain, Edy Reja aurait préféré des adieux plus chaleureux. Il n’en sera rien, les Laziali rentrent à la maison bredouille. Fissa.
Vaffanculo Vs. Hijo de Puta
Retour 95 minutes plus tôt. Lors de la présentation des équipes, les spectateurs présents au Vicente Calderon comprennent vite que les deux coachs ne font pas de ce rendez-vous une priorité. Pas de Falcao, sur le banc, ni de Klose, à la maison. Le duel des serial-buteurs n’aura pas lieu. Alors pour se réchauffer, aficionados et tifosis (venus en nombre) donnent de la voix. Il n’y a tellement rien à se mettre sous la dent dans ce premier acte que le match se résume à des « Vaffanculo » contre des « Hijo de puta » .
Pendant ce temps, les disciples de Simeone font tourner la chique. Des contrôles-passes en-veux-tu-en-voilà, des remises de la poitrine d’école. Toute la panoplie est de sortie. Et pour se procurer des occasions, les Madrilènes comptent sur leur meilleur ami, Lulic. Latéral gauche durant ses heures perdues, le Bosnien laisse des boulevards immenses aux ailiers colchoneros. Salvio, sur Bizzarri (12’), puis Gabi, sur le poteau (16’), ne profitent pas des offrandes. La Lazio serre les fesses. Tout le monde rentre à la pause avec un bon 0-0 des familles. Balle au centre.
Vicente Calderon, forteresse imprenable
A la reprise, la physionomie ne change pas d’un chouilla. L’Atletico attaque, la Lazio défend. Sauf qu’à ce petit jeu, les coups de boutoir espagnols vont avoir raison de la baraqua romaine. Sur un énième corner, le rugueux Godin y va de son coup de tête. La balle se loge dans la lucarne d’un pauvre Bizzarri qui n’y peut rien. Le match est terminé, on joue la 48ème minute…
Histoire d’offrir quelques frissons à un public qui ne demande que ça, Diego Simeone se permet quelques changements de luxe. Tour à tour, Arda Turan, puis Falcao font leurs entrées sur le pré. Un pré qui se veut imprenable. Depuis le début de l’Europa League, tous les adversaires s’y sont cassés les dents. Ce succès 1-0 est le sixième en autant de rencontres à Vicente Calderon. Le tout pour un joli 14-2 qui n’a rien à envier aux stats du Camp Nou. Justement, les Catalans sont les prochains visiteurs des Colchoneros. Cette fois-ci, l’Atletico devra forcer son talent.
Par Robin Delorme, à Vicente Calderon