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Top 7 : L’Angleterre a tué ma carrière internationale

Par Nicolas Jucha
Top 7 : L’Angleterre a tué ma carrière internationale

C'est l'endroit où la plupart des joueurs professionnels veulent signer. Il paraît d'ailleurs que l'herbe y est verte pour les Français. Sauf qu'il n'y a pas que Thierry Henry, Laurent Koscielny ou Bacary Sagna, des joueurs qui ont renforcé leur statut en équipe de France sur le sol anglais. Il y a aussi Mangala, Mandanda et Yanga-M'Biwa. Qui y ont dit au revoir aux Bleus...

1. Eliaquim Mangala (départ à Manchester City en août 2015)

Le 11 août 2014, Eliaquim Mangala devient le défenseur le plus cher de l’histoire du football. Au grand bonheur du FC Porto, qui récolte plus de 50 millions d’euros. Mais pas celui du joueur et de son nouveau club, où le Français peine à s’installer. Progressivement, l’image du roc infranchissable taillé pour les joutes de Premier League se fissure, et Mangala ne devient au mieux qu’un second choix pour Manuel Pellegrini. Ce qui fait progressivement perdre à l’intéressé son crédit en équipe de France, dans laquelle il s’est pourtant installé comme remplaçant. Déjà présent sans jouer au Mondial 2014, il fait une entrée en jeu contre l’Islande en quarts de finale de l’Euro 2016. Mais ne fait plus partie du groupe depuis que Pep Guardiola a officialisé sa mise de côté à City. Des malheurs en club qui ont donc plombé ses perspectives en Bleu.


2. Steve Mandanda (départ à Crystal Palace en juillet 2016)

Il a quitté l’OM il y a un an par volonté de se mettre en danger. Tranquillement, dans un club du ventre mou de Premier League avec Wayne Hennessey, gardien du pays de Galles, pour principal concurrent. Bien mal lui en a pris, car depuis qu’il a quitté Marseille pour Londres, Steve Mandanda a perdu sa place de numéro deux indiscutable de l’équipe de France derrière Hugo Lloris. Se faire doubler par le gardien titulaire de Rennes et le numéro 2 du PSG, il fallait le faire. Mais avec une saison à 10 matchs et un rôle de doublure dans une équipe luttant contre la relégation, la perte de statut en Bleu semble logique. À 32 ans, il semble d’ailleurs prêt à revoir ses émoluments à la baisse pour retourner là d’où il est venu. Aveu d’échec ?


3. Rémi Cabella (départ à Newcastle en août 2014)

À l’été 2014, Rémi Cabella sort d’une Coupe du monde brésilienne où il n’a pas disputé un seul match, mais confirmé ses possibilités de carrière internationale. Sauf qu’à ce moment crucial de sa carrière, le Montpelliérain décide de partir à Newcastle, quand un transfert dans un club français plus huppé que le MHSC aurait semblé plus approprié. Sauf que seuls les Anglais sont prêts à payer les 10 millions d’euros demandés par la famille Nicollin. Dans le Nord de l’Angleterre, le milieu offensif a du temps de jeu, mais ne convainc pas. Surtout, il connaît trois entraîneurs différents : Alan Pardew, John Carver et Steve Mc Claren, ce dernier lui faisant comprendre à l’été 2015 qu’il ne compte pas sur lui. La relance passe par un prêt – conclu en transfert définitif depuis – à l’Olympique de Marseille. Mais si Cabella est redevenu footballeur à plein temps, pour l’équipe de France, c’est silence radio depuis septembre 2014.


4. Mapou Yanga-M’Biwa (départ à Newcastle en janvier 2013)

Au sortir de l’Euro 2012, dont il a été l’un des deux recalés avec Yoann Gourcuff, Mapou Yanga-M’Biwa a une carte à jouer. Fort du titre de champion de Montpellier, il commence le mandat de Didier Deschamps comme titulaire en charnière centrale avec Mamadou Sakho. Il enchaîne avec deux titularisations en septembre, puis sort de l’équipe pour suspension (deux jaunes). Pénalisant, mais pas autant que son transfert à Newcastle l’hiver suivant, ce qui, avec le recul, apparaît comme l’un des pires choix de carrière possible. Le défenseur central devient rapidement titulaire chez les Magpies, avant de tout aussi rapidement devenir remplaçant au mois de novembre. Depuis, les tentatives de relance à la Roma et à Lyon n’ont pas débouché sur un retour durable en Bleu.


5. Julien Faubert (départ à West Ham en juillet 2007)

Le 9 août 2006, Julien Faubert claque son premier but pour sa première sélection en équipe de France contre la Bosnie. Sur son dos, le numéro 10, ce qui engendre quelques fantasmes sur ce énième successeur de Zidane alors qu’il n’en a absolument pas le profil. Un an plus tard, le Bordelais signe à West Ham pour 9 millions d’euros, et Raymond Domenech himself critique ce choix de carrière à l’approche de l’Euro 2008. Pour ne rien arranger, il se pète le tendon d’Achille d’entrée. L’ailier droit ne reverra plus les Bleus, ni même un semblant de cohérence dans sa carrière : prêt au Real Madrid en janvier 2009, transfert foireux en Turquie, retour mitigé à Bordeaux, et désormais une fin de carrière qui l’a vu passer par l’Écosse et maintenant la Finlande.


6. Étienne Capoue (départ à Tottenham en août 2013)

À l’été 2013, Étienne Capoue est un taulier de Toulouse et un régulier des listes de Didier Deschamps. Il marque même son premier but contre la Biélorussie en septembre 2012. Mais à Londres, il est victime d’un effectif pléthorique dans son secteur, et perd progressivement tout crédit – moins de 40 matchs en deux saisons – et voit le Mondial se disputer sans lui. Alors qu’il était censé avoir le profil pour devenir un taulier du milieu au même titre que Blaise Matuidi.


7. Stéphane Guivarc’h (départ à Newcastle en juillet 1998)

Le 12 juillet 1998, Stéphane Guivarc’h vit le sommet de sa carrière avec la finale de la Coupe du monde. Quelques semaines plus tard, il a enclenché le déclin en choisissant de signer à Newcastle. Entre le départ de Kenny Dalglish, coach qui l’avait recruté, et plusieurs blessures, l’ancien buteur d’Auxerre ne tient pas six mois et tente la relance aux Glasgow Rangers. Sans trop de réussite, ce qui l’oblige à revenir dans l’Yonne, où, grâce à une saison correcte, il honore une toute dernière sélection en Bleu, le 13 novembre 1999 contre la Croatie. Probablement grâce à la sympathie que lui porte alors Roger Lemerre.


Ils ont aussi enterré leur carrière internationale en Angleterre : Bruno Cheyrou (Liverpool), Laurent Robert (Newcastle), Bernard Diomède (Liverpool), Patrick Blondeau (Sheffield Wednesday)…

Dans cet article :
Adieux, scandale et trahisons : une trêve sous haute tension
Dans cet article :

Par Nicolas Jucha

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