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Top 50 : Maillots de mauvais goût (de 40 à 31)
Dans un monde parfait, les uniformes des ouvriers routiers et les rugbymen du Stade français auraient le monopole des couleurs fluo et des motifs farfelus. Et pourtant... Voici 50 maillots de foot à l'origine de quelques conjonctivites.
#40 - Roma 2006
AS Roma, third, 2006-2007
Pour disputer sa campagne de Ligue des champions 2006-2007, la Roma laisse au placard sa traditionnelle tenue pourpre et doré. Elle arbore un maillot gris souris. À première vue, rien de spécial. Sauf qu’en cours de match, par exemple lors de la première journée de la phase de poules face au Shakhtar, le maillot change de couleur. À mesure que les joueurs transpirent, des grosses taches apparaissent. Pire, le tricot se déforme complètement au moindre tirage de maillot. Le club romain aura la bonne idée d’arborer son maillot extérieur blanc en huitièmes de finale, le jour où Anthony Réveillère fera la connaissance d’Alessandro Mancini.
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#39 - Boro 1996
Middlesbrough, extérieur, 1996-1997
Boro en 1996-1997, c’était du grand Juninho (le vrai, Paulista), un Fabrizio Ravanelli meilleur buteur de l’effectif avec 16 banderilles en Premier League et une piteuse dix-neuvième position synonyme de relégation. C’était surtout une tunique away aussi illisible que le projet de jeu de Bryan Robson. Ce qui n’a pas empêché ce tricot de demeurer culte auprès de certains supporters du Middlesbrough FC. Un vrai chemin de croix, cette saison 1996-1997.
#38 - Nice 2010
OGC Nice, third, 2010-2011
Entre le maillot aux rayures rouge et noir, le bleu vintage et le gris clair, pour la cuvée 2019-2020, l’OGC Nice aurait pu obtenir la palme du plus joli jeu de maillots. Il y a dix ans, en revanche, le club azuréen était moins élégant avec sa troisième tenue noire au quadrillage blanc. Où l’on retrouvait des carreaux que l’on a plus l’habitude de voir sur des serviettes de table, pour un rendu aussi indigeste que la boisson énergisante Mad-Croc qui faisait office de sponsor. Entraînés par Éric Roy et menés par Anthony Mounier, les Aiglons volent très près de la relégation lors de cette saison 2010-2011. Mais c’est finalement leur rival monégasque qui termine juste derrière eux à la 18e place. Depuis, pas de nouvelles de ce maillot à carreaux, ni du sponsor.
#37 - Recreativo 2012
Recreativo de Huelva, extérieur, 2012-2013
Non seulement les Albiazules ont été tout bonnement incapables de reproduire correctement le maillot à pois du Tour, mais en plus, ils n’ont pas grimpé sur grand-chose avec cette liquette, bouclant leur exercice en queue de peloton avec une 13e place en D2 espagnole. Un bien triste hommage à l’icône nationale Federico Bahamontes.
#36 - Forest 1995
Nottingham Forest, extérieur, 1995-1996
Nottingham Forest a la particularité d’être le seul club du Vieux Continent qui compte davantage de C1 que de titres de champion national au palmarès. Seulement, les années 1970 semblent aujourd’hui très loin. Forest a disparu de la carte du gratin anglais depuis bien longtemps. Et si c’était mérité ? La dernière fois que les Reds ont mis les pieds en Coupe d’Europe, c’était en quarts de finale de l’UEFA, face au Bayern. Avec une tunique jaune maculée d’un gribouillis côté droit et sur l’épaule gauche.
#35 - Braga 2019
SC Braga, third, 2019-2020
Certes, chaque match de football est un combat, mais il y a des limites. Et lorsque Braga déboule en février sur la pelouse de l’Estádio da Luz avec une cuirasse imprimée sur le torse comme s’il fallait justifier le surnom de « Guerreiros do Minho » , ces limites sont franchies. En tout cas, ce fashion faux pas n’a pas empêché les hommes de Custódio de faire tomber l’actuel leader benfiquiste (0-1).
#34 - Liverpool 2013
Liverpool, third, 2013-2014
L’un joue aujourd’hui au Barça, l’autre à Trabzonspor. On en oublie qu’il y a quelques années, Luis Suárez et Daniel Sturridge formaient une attaque monstrueuse à Liverpool : 52 buts à eux deux en Premier League lors de la saison 2013-2014. À l’époque, le duo fait pleurer les supporters adverses autant qu’il leur fait peur avec le troisième maillot des Reds. À savoir, une base noire en V, avec du blanc, du violet, du gris et du doré. Et ce col pas possible…
#33 - Ajax 1989
Ajax Amsterdam, extérieur, 1989-1990
S’il avait joué 30 ans plus tôt, Kevin Strootman aurait pu défendre les couleurs de l’Ajax en 1989-1990 (année du 23e titre national pour les Lanciers). « La machine à laver » , surnom que lui donnait Rudi Garcia, aurait alors pris deux fois plus de sens. Quoi qu’il en soit, jamais l’écurie amstellodamoise n’aura aussi bien porté son nom que lors de cette saison. « Ajax Amsterdam : je nettoie tout, pour tout, partout ! »
#32 - Dijon 2016
Dijon FCO, third, 2016-2017
En dix-huit ans de carrière, Florent Balmont en a vu de toutes les couleurs, niveau maillots. Mais à l’entendre, c’est en Bourgogne qu’on lui a infligé le pompon. Et s’il reste soft au moment d’évoquer la chose, il n’en pense pas moins : « C’était un maillot un peu orange/bleu, un troisième maillot, je ne le trouvais pas très joli, ça n’allait pas avec les couleurs du DFCO. » Le désormais retraité pointe du doigt le principal : même enfilé par Sa Majesté Júlio Tavares, ce bidule ne ressemble à rien et n’a pas lieu d’être.
#31 - Guijuelo 2015
CD Guijuelo, extérieur, 2015-2016
Le Club Deportivo Guijuelo n’a jamais mis les pieds dans l’élite du foot espagnol, ni même en deuxième division d’ailleurs. Depuis plusieurs saisons, c’est un membre parmi tant d’autres de la Segunda B, le troisième échelon du foot espagnol. Pourtant, le club basé en Castille-et-León, dans l’ouest du pays, a attiré les projecteurs à l’été 2015 en mettant à l’honneur la culture locale sur son maillot extérieur : du jambon, qui tapisse le maillot sous forme de petites tranches. Conclusion : les Jambons de l’Ouest ont plus d’allure en Angleterre, avec Sébastien Haller en attaque.
Par Jérémie Baron et Florian Lefèvre
Sources photo :
Icon Sport
abc.es
Alamy images