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Top 50 : Ils ont fait 2012
En 2012, on a survécu à la fin du monde, ce qui est déjà pas mal. En 2012, on a également vu beaucoup de choses sur les pelouses du monde entier. Des belles, des moins belles, des improbables, des tristes. Retour sur les 50 qui ont marqué l’année, chacun à leur façon.
À noter que ceci n’est pas un classement, mais bien une liste. L’ordre n’a pas d’importance.
1. Fabrice Muamba
Au mois de mars, Fabrice Muamba est resté cliniquement mort durant 78 minutes, suite à un arrêt cardiaque lors du match de Coupe contre Tottenham. Finalement, grâce à la prompte intervention des médecins, le joueur a pu s’en sortir, miraculeusement. En août, il annonce toutefois qu’il ne rejouera plus jamais au football. Presque un détail : la vie avant tout.
2. Jordi Alba
La pile électrique de l’Euro 2012. Le latéral de Valence, transféré au Barça pendant la compétition, a quasiment couru plus que toute son équipe réunie. La course folle a trouvé son apogée le soir de la finale, lorsqu’il est allé crucifier Gigi Buffon. La légende raconte qu’à l’heure actuelle, il court encore.
3. Loulou Nicollin
Le titre de champion de Montpellier, le quasi-infarctus en plein match à Auxerre, la crête… Franchement, Loulou a fait son année. Il peut aller se reposer, tranquillement, dans son musée de maillots.
4. Mario Balotelli
En 2012, Mario a réalisé deux coups d’éclat. Une passe décisive en tombant pour Agüero, qui offre le titre de champion à City, puis un doublé fou contre l’Allemagne en demi-finale de l’Euro. Mais comme c’est Mario, ce qui restera dans l’histoire, c’est sa façon de célébrer son but, ses déclarations, ses clashs avec Mancini et la naissance de sa fille. Vivement 2013 !
5. Yann M’Vila
Une escapade en boîte quelques jours avant un match avec les Bleuets, et hop, voilà l’ancienne future star des Bleus privée d’équipe de France jusqu’en juillet 2014. Bah c’est parfait, il sera pile de retour pour aller faire la fête dans les boîtes de Copacabana, pour la Coupe du monde brésilienne.
6. Lionel Messi
91 buts en une année, tous les records pulvérisés. Oui, mais seulement une Coupe du Roi gagnée. C’est là tout le paradoxe de l’Argentin cette année : il continue d’être le meilleur joueur du monde (et de loin) d’un sport qui semble trop facile pour lui. Et surtout un sport où il semble être tout seul. Mais le foot, c’est un sport collectif, non ?
7. Luis Suárez
L’Uruguayen a fait son année. Un quadruplé avec la Celeste, une suspension de huit matchs en début d’année pour des propos racistes envers Pat Évra, quelques jolis plongeons, la célébration de but la plus triste de l’année (instant de détresse mémorable) et des buts, beaucoup de buts, qui ont permis à Liverpool de rester la tête hors de l’eau. Un joueur complet, en somme.
8. Franck Ribéry
Tonton Francky a au moins prouvé une chose en 2012. En plus d’être toujours meilleur avec le Bayern Munich qu’avec les Bleus, il parle mieux allemand que français. Alors, Franz, comme traduit-on « on a dur » en allemand ?
9. Antonio Conte
À la tête de la Juventus, le coach a été sacré champion d’Italie sans perdre le moindre match. Puis il a été suspendu pour « non-dénonciation » dans l’affaire du Calcioscommesse, a rongé son frein pendant quatre mois et a repris sa marche triomphale. Avec lui sur le banc, la Juve n’a jamais perdu. Son adjoint, Angelo Alessio, ne peut pas en dire autant.
10. Brandão
Cette année, Brandão en a vu de toutes les couleurs. Déjà, couleur or, avec cette Coupe de la Ligue gagnée contre Lyon grâce à son but en finale. Ensuite, bleu, comme le ciel qu’il a tutoyé, un soir de février, lorsqu’avec un contrôle du dos insensé, il élimine l’Inter de la C1. Puis blanc, lorsqu’il est blanchi dans son affaire de viol, avec une défense tout aussi insensée : « La victime portait un jean slim, et un jean slim, c’est très difficile à enlever. » Et vert, enfin, comme son nouveau club, Saint-Étienne. Propre.
11. Eden Hazard
Gros transfert de l’été, Hazard a réalisé des débuts fous avec Chelsea (trois fois meilleur joueur du match lors des trois premières journées), après avoir battu son record personnel de buts en Ligue 1. Le soufflé est un peu retombé depuis, mais c’est certainement pour repartir de plus belge en 2013.
12. Oribe Peralta
On attendait Neymar, Lucas, Ganso. Tu parles ! C’est le Mexique et Oribe Peralta qui raflent l’or aux Jeux olympiques. Mais sinon, c’est normal que le Mexique gagne toutes les compétitions de jeunes et ne remporte jamais rien derrière ?
13. Roberto Di Matteo
Roberto Di Matteo a tout vécu en l’espace d’une année. Intronisé sur le banc de Chelsea à la place d’André Villas-Boas, il a relevé l’équipe, a éliminé le Barça en Ligue des champions, a remporté la FA Cup face à Liverpool, s’est assis sur le toit de l’Europe en battant le Bayern en finale de C1, s’est pris une raclée en Supercoupe contre l’Atlético, a été viré. Voilà. Fini ? Non. À chaque 16e minute (son numéro), le public de Stamford Bridge continue de l’acclamer.
14. Robin van Persie
Il est là, le plus beau des traîtres. Après huit saisons passées à Arsenal, RVP rejoint l’ennemi, United. Heureusement, l’homme a du cœur. Lorsqu’il se retrouve face à son ancien club, il ne marque pas. À qui va-t-on faire croire ça ? Il a marqué dès la troisième minute de jeu. Heartless.
15. Pepe
Peut-être la plus belle phrase de l’année. Après un choc au visage, le champion d’Espagne 2012 tombe, perd connaissance quelques instants, puis revient à lui. Et lâche : « Je m’appelle Pablo, que fais-je ici ? » D’accord, d’accord… Quand on vous disait que ce type était totalement schizophrène.
16. Ivan Rakitić
L’homme qui aurait pu changer le cours de l’histoire. Croatie-Espagne, dernière rencontre de la phase de poules de l’Euro 2012. Si l’Espagne s’incline, elle est éliminée. 59e minute, Modrić délivre une merveille de passe à Rakitić, qui se retrouve seul face à Casillas. Le gardien espagnol remporte son duel. La parade qui, quelque part, lance l’Espagne vers son deuxième titre de champion d’Europe consécutif. Et si Rakitić avait marqué, ça aurait donné quoi ?
17. Marco Reus
Une coupe de cheveux incroyable, un talent tout aussi dingue : Marco Reus est l’une des nouvelles attractions du football allemand en 2012. De retour dans son club formateur, le Borussia Dortmund, après trois saisons à Gladbach, il irradie avec le maillot des Schwarz-Gelben. Footballeur allemand de l’année 2012. Tout est dit.
18. Hulk
Ça, pour foutre la merde, Hulk a bien foutu la merde. Arrivé au Zénith lors des toutes dernières heures du mercato, le Brésilien a, depuis, mis un sacré boxon dans le vestiaire. Le mec a même déjà menacé de se barrer après un remplacement mal digéré. Des déclarations qu’il a vite remballées, cela dit. Certainement a-t-il reçu quelques petites pressions venues de Russie.
19. Fabrice Apruzesse
« Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale » , disait Andy Warhol. Fabrice Apruzesse a connu le sien le 18 novembre 2012. Ce joueur amateur, livreur de profession, est entré en cours de match face à Bordeaux, l’effectif marseillais étant à cours de ressources. Le type a tout donné et a été la coqueluche des gazettes pendant une semaine. Un peu plus qu’un quart d’heure, alors.
20. Tito Vilanova
Après quatre années dans l’ombre de Guardiola, Tito, devenu célèbre pour avoir pris le doigt de Mourinho dans l’œil l’an dernier, est devenu entraîneur du Barça. En quelques mois, il a d’ores et déjà battu tous les scores de l’ami Pep. Malheureusement, son année 2012 se termine de façon dramatique. Tito a dû être hospitalisé d’urgence, pour une rechute de son cancer. Reviens-nous vite.
21. Samir Nasri
Un doigt posé sur la bouche, un « Ferme ta gueule » , une embrouille avec un journaliste, Samir Nasri a fait un bel Euro. Il est même devenu le bouc émissaire du fiasco des Bleus et de cette « équipe de France de racailles » , bla bla bla. Sinon, joli, le coup du « Je me cache derrière Džeko pour ne pas me prendre le ballon dans la gueule » , Samir. Heureusement que son année est sauvée par un titre de champion.
22. Andrea Pirlo
La plus belle barbe, les plus belles ouvertures, la plus belle panenka, les plus belles larmes. Bref, Andrea, t’es le plus beau.
23. Henrikh Mkhitaryan
Un Arménien qui joue bien au football ? Bah ouais. Au pays de System of a Down, un homme joue bien et marque plein de buts avec le Shakhtar Donetsk. Milieu de terrain, il tourne à une moyenne de plus d’un but par match et s’est déjà octroyé le surnom de la « gâchette arménienne » . On peut promettre qu’on le retrouvera dans le Top 50 : ils ont fait 2013.
24. Ali Ahamada
Son but de la tête, à la dernière minute d’un Toulouse-Rennes, restera comme l’une des images fortes de l’année 2012. Même si certains en profitent, depuis, pour dire qu’il est plus habile avec sa tête qu’avec ses mains. Salauds.
25. José Mourinho
Le Mou a fait le taf. Il est venu à Madrid. Il a gagné sa Coupe du Roi, sa Liga et sa Supercoupe. Maintenant, il peut faire n’importe quoi. Foutre Casillas sur le banc, s’embrouiller avec Ramos, perdre tous ses matchs à l’extérieur. Peu importe. Dans six mois, il est à Paris.
26. Zlatan Ibrahimović
Qui aurait pensé voir un jour Zlatan Ibrahimović au PSG ? Les Qataris l’ont fait. Zlatan en Ligue 1, Zlatan à Marcel Picot, Zlatan au stade de la route de Lorient. Zlatan qui marque déjà 18 buts, Zlatan qui plante un retourné de 30 mètres, Zlatan qui humilie la France à l’Euro, Zlatan qui ne veut pas du brassard de capitaine. Et Zlatan qui, lui, ne dit pas que Milan lui manque. La vie selon Zlatan.
27. Nene
Avant Zlatan, il y avait Nene. Mais ça, c’était avant.
28. Papiss Cissé
Arrivé de Fribourg à Newcastle lors du mercato hivernal, l’ancien du FC Metz a réalisé des débuts tonitruants en Premier League, avec 13 buts lors de ses 13 premiers matchs, dont un but totalement fou inscrit contre Chelsea. Mais depuis l’été, Papiss est resté en vacances. Deux malheureux buts marqués en championnat. Certainement parce qu’en fait, il est un joueur de début d’année.
29. Alessandro Del Piero
« Moi, je voulais juste rester à la Juve » , a déclaré Alessandro Del Piero quelques mois après son départ. Dommage qu’Andrea Agnelli, le président turinois, n’était pas du même avis. Alex a salué sa Vieille Dame, entre applaudissements, cris, pleurs et prières. Il termine tranquillement sa carrière au pays des kangourous. Et tant pis si son club est dernier du classement.
30. Piermario Morosini
Fabrice Muamba a survécu. Piermario Morosini, non. Le joueur de Livourne a été victime d’un arrêt cardiaque lors d’un match de Serie B face à Pescara. Les secours ont tardé à intervenir, et le défenseur est décédé quelques heures plus tard. Un homme qui avait déjà perdu ses deux parents dans des conditions tragiques. Resta in pace, Moro’.
31. Hatem Ben Arfa
Le but slalom de l’année. Sans nul doute. À tel point que Laurent Blanc s’est fait avoir et l’a appelé pour l’Euro. Où il a été fantomatique. Après quoi, il a recommencé à faire des slaloms et à mettre des lucarnes à Newcastle. Bah quoi ?
32. Stefano Mauri
Après avoir permis à son équipe de gagner le derby de Rome et inscrit le but de l’année en Italie face à Naples, Stefano Mauri a été arrêté par la police, le 28 mai, à cause de son implication présumée dans le scandale du Calcioscommesse. Il a passé quelques jours en GAV, puis a été assigné à domicile. Il a finalement été relâché, faute de preuves. Depuis, il porte le brassard de capitaine à la Lazio et est deuxième de Serie A. Ah, l’Italie…
33. Neymar
« Golazo de Neymmaaaaaarrrr ! Fantastico Neymaaaaarrr ! » Ah ça, des golazos de Neymar, on en a eu, en 2012. L’attaquant de Santos continue son ascension, marque des buts, irrite les défenseurs, fait des dribbles, rate des pénaltys. Bref, à ce rythme-là, il sera réellement au top pour la Coupe du monde. Vite, vite !
34. Andrés Iniesta
Cet homme-là n’aura, a priori, jamais le Ballon d’or. Pourtant, Dieu sait qu’il le mérite. Cette année, malgré des blessures qui l’ont parfois diminué, il a encore été monstrueux. Si l’Espagne est championne d’Europe pour la deuxième fois d’affilée, elle le doit, en partie, à son enfant-lune. Une question, forcément, taraude les esprits : Iniesta, au fond de lui, n’aurait-il pas envie que Messi n’ait jamais existé ?
35. Radamel Falcao
Le meilleur attaquant du monde en 2012. Pied gauche, pied droit, tête, coup franc, le mec sait tout faire. Pire : ses buts sont souvent beaux et souvent déterminants. Oui oui, le genre de joueur qui marque dans toutes les finales qu’il dispute. L’Athletic Bilbao et Chelsea en font encore des cauchemars.
36. Peguy Luyindula
Mis à l’écart au PSG, Peguy a passé son coup de gueule. Il a été entendu et réintégré à l’effectif. Ancelotti lui a même offert quelques minutes de jeu en Coupe de la Ligue contre l’OM, mettant ainsi fin à une série de 601 jours sans match officiel. Pas suffisant pour l’empêcher de résilier son contrat, quelques semaines plus tard. Direction les États-Unis, New York, Thierry Henry. Les vrais supporters parisiens ne t’oublieront pas, Peguy.
37. Luiz Adriano
Et l’Oscar du joueur qui emmerde le fair-play en 2012 est attribué à… Luiz Adriano. Son pote Willian veut rendre le ballon aux adversaires, qui l’avaient sportivement sorti en touche. Mais lui s’en fout, intercepte le ballon, part dribbler le gardien sous les yeux médusés de tous les acteurs et marque. Le mieux restant sa tête après le but, l’air de dire « Bah quoi ? » À part ça, c’est un super joueur, hein.
38. Thierry Roland
Thierry s’en est allé rejoindre un autre Thierry, au paradis des commentateurs. Sa voix a bercé notre enfance, notre adolescence, les grands moments des Bleus, qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Ciao, mon petit bonhomme.
39. Chris Kirkland
Chris Kirkland, gardien du club de seconde division anglaise de Sheffield Wednesday, ne s’est pas fait remarquer pour une parade folle. Non, il s’est juste pris une énorme mandale d’un supporter de Leeds, qui était descendu des tribunes et qui était venu mettre une pêche au premier venu. Tout ça avant de remonter dans les gradins, laissant le malheureux à terre. Bravo.
40. Jackson Martínez
Lisandro ? Hulk ? Falcao ? Ils sont déjà oubliés. Les recruteurs du FC Porto, très certainement les meilleurs au monde, ont déniché la nouvelle pépite, Jackson Martínez. Implacable buteur, le Colombien a, en plus, un nom incroyable. Ah, il est colombien ? Il forme donc un duo d’attaque complètement dingo avec Falcao en équipe nationale. Ça promet.
41. Didier Drogba
Fini la « fucking disgrace » . Drogba a été touché par la grâce entre avril et mai 2012 (et bien avant, aussi, hein). Un but pour abattre le Barça en demi-finale de C1, une égalisation en finale à la dernière minute et le pénalty victorieux qui envoie Chelsea au septième ciel. Comment ça, il a aussi provoqué deux pénaltys en demie et en finale ? Quelqu’un s’en souvient ?
42. Giuseppe Sculli
Avril 2012. Le Genoa est en train de perdre 4-0 à domicile contre Sienne. Les tifosi prennent en otage leur équipe et demandent aux joueurs d’enlever leur maillot, car indignes de le porter. Ces derniers s’exécutent, sauf un, Giuseppe Sculli, qui le garde et qui part négocier avec les ultras pour que le match puisse reprendre. Et il obtient gain de cause. Un mec qui aurait quelques relations bien placées à Gênes. Prends ça, le front révolutionnaire !
43. Maicosuel
Peut-être le plus gros fail de l’année 2012. À peine arrivé à Udine en provenance du Brésil, il a au bout du pied un pénalty décisif, qui peut, ou non, envoyer son club en Ligue des champions. Que fait-il ? Une panenka. La réussit-il ? Bah non. Le gardien du Sporting Braga ne bouge pas et capte le ballon. Udinese éliminée. On n’a quasiment plus entendu parler de lui depuis.
44. Éric Abidal
En 2012, l’ancien Lyonnais a reçu une greffe du foie. Huit mois plus tard, il annonce officiellement qu’il va pouvoir faire son grand retour, peut-être même dès la reprise de janvier. Un miraculé, Eric ? Non. Un double miraculé. Presque un revenant. « Animo, Abi » , comme ils disent là-bas.
45. Sergio Agüero
13 mai 2012. 94e minute. Sergio Agüero reçoit une passe de Mario Balotelli, évite un dernier défenseur et fusille le gardien de QPR. La planète football explose en même temps que l’Etihad Stadium. Manchester City est champion d’Angleterre. Agüero est à tout jamais dans l’histoire du football anglais.
46. Olivier Giroud
Avant d’être un joueur d’Arsenal qui marque de temps en temps, Olivier Giroud a été une machine à buts à Montpellier. Un homme capable d’emmener les Héraultais vers leur premier titre de champion de France. Par contre, le fait de sélectionner Giroud parmi les 50 qui ont fait 2012 n’implique pas de sélectionner aussi Benoît Costil.
47. Robert Lewandowski
Premier buteur de l’Euro 2012, le Polonais a réalisé une année 2012 folle, avec un titre de champion d’Allemagne et 32 buts inscrits toutes compétitions confondues. Ce n’est pas encore les statistiques de Messi, certes, mais c’est quand même pas mal. D’ailleurs, vu qu’il ne prolongera pas son contrat, City et United aimeraient bien l’enrôler. C’est dire.
48. Cristiano Ronaldo
En 2012, CR7 a montré sa cuisse, a marqué une flopée de buts, a été sacré champion d’Espagne pour la première fois et a brillé lors de l’Euro. Une année réussie, alors ? Bah, pas forcément. Depuis l’été, le Portugais a l’air triste, les rumeurs disent qu’il voudrait partir. Il s’est même fait défoncer l’arcade sourcilière. Peu importe. Dans six mois, il est à Paris.
49. Breno
Bah ouais, forcément, lorsque l’on met le feu à sa maison, on va en prison. Dommage : sans ça, le défenseur aurait certainement signé à la Lazio. Par contre, quelqu’un peut expliquer comment il se retrouve désormais à São Paulo ? Les peines de prison ne sont pas valables au Brésil, c’est ça ?
50. Hugo Lloris
Le transfert le plus fou de l’année. Le gardien des Bleus, après avoir annoncé qu’il allait rester à Lyon, s’engage avec Tottenham. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que les Spurs avaient déjà un gardien, pas franchement décidé à laisser sa place. Hugo a pris son mal en patience, s’est assis sur le banc, une, deux, trois, quatre fois. Aujourd’hui, il est finalement titulaire. On a frôlé le gag, Hugo délire.
Eric Maggiori