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Top 50 : Commentaires mythiques (de 10 à 1)
Ce sont des mots qui ont accompagné des moments d'histoire. Comme une musique. Ils sont rentrés dans le langage commun, comme le « Après ça, on peut mourir tranquille » de Thierry Roland en 1998, ou le « Pas ça Zinédine, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait » de Thierry Gilardi en 2006. Retour sur 50 commentaires que certains connaissent par cœur, et qui ont marqué l'histoire du football.
#10 - Allemagne - Hongrie, 1954
Allemagne – Hongrie 1954, but de Rahn
Herbert Zimmermann aux commentaires
VO : « Bozsik, immer wieder Bozsik, der rechte Läufer der Ungarn hat den Ball – verloren, diesmal an Schäfer. Schäfer nach innen geflankt. Kopfball – abgewehrt. Aus dem Hintergrund müsste Rahn schießen. Rahn schießt… Toooor! Toooor! Toooor! Toooor! Drei zu zwei führt Deutschland fünf Minuten vor dem Spielende. Halten Sie mich für verrückt, halten Sie mich für übergeschnappt. […] Drei zu zwei für Ungarn – für Deutschland – ich bin auch schon verrückt, Entschuldigung!… Und die Ungarn drehen jetzt den siebten oder zwölften Gang auf, und Kocsis flankt – Puskás abseits – Schuß – aber nein, kein Tor! Kein Tor! Kein Tor! Puskás abseits… […] Die Ungarn erhalten einen Einwurf zugesprochen. Der ist ausgeführt – kommt zu Boszik – aus! Aus! Aus! Aus! Das Spiel ist aus! Deutschland ist Weltmeister. Schlägt Ungarn mit drei zu zwo Tören im Finale in Bern. »
VF : « Bozsik, toujours Bozsik, le maître à jouer des Hongrois a perdu le ballon… Cette fois face à Schäfer, qui progresse vers l’intérieur. Tête, renvoyée. En retrait, Rahn doit tirer. Rahn tire… But ! But ! But ! But ! But pour l’Allemagne ! Tir lumineux de Ragn, Schäfer avait fait la différence sur le côté… Trois à deux pour l’Allemagne à cinq minutes de la fin du match. Pensez que je suis fou ! Pensez que je suis perdu ! […] Trois à deux pour la Hongrie – pour l’Allemagne – je suis fou, désolé !… Et les Hongrois passent maintenant à la septième ou à la douzième vitesse. Kocsis sur le flanc – Puskás hors jeu -, il tire – mais non, pas de but ! Pas de but ! Pas de but ! Puskás est hors jeu… […] Les Hongrois bénéficient d’une touche. C’est fini, – le ballon revient à Bozsik – c’est terminé ! C’est terminé ! C’est terminé ! C’est terminé ! Le match est terminé ! L’Allemagne est championne du monde, après avoir battu la Hongrie sur le score de trois buts à deux à Berne. »
#9 - Chelsea - Barcelone, 2009
Chelsea – Barcelone 2009, but d’Iniesta
Alfredo Martinez aux commentaires
VO : « Gol Gol Gol ! Del mago ! Del mago ! Del Barcelona ! Qué locura, qué locura, se desata la locura! Bestial. Brutal. Total. Descomunal. Increíble. Increíble. ¡Cómo la pegó! ¡Cómo la pegó! ¡Cómo le salió! Con el corazón de todo el barcelonismo. Con la ilusión. Por el fútbol. Por el arte. Por el talento. Por Iniesta. Por España. Por la Champions. ¡Te quiero! Te quiero ! Iniesta, Iniesta, Iniesta. El Barça a la final, a la final, a la final. Iniesta es Dios ! »
VF : « But But But ! Du magicien ! Du magicien ! De Barcelone ! Quelle folie, quelle folie, la folie se déchaîne ! Bestial. Brutal. Total. Énorme. Incroyable. Incroyable. Quelle frappe ! Quelle frappe ! Avec le cœur de tout Barcelone. Avec l’illusion. Pour le football. Pour l’art. Pour le talent. Pour Iniesta. Pour l’Espagne. Pour la Ligue des champions. Je t’aime ! Je t’aime ! Iniesta, Iniesta, Iniesta. Et le Barça est en finale, en finale, en finale. Iniesta est Dieu ! »
#8 - Manchester City - QPR, 2012
Manchester City – QPR 2012, but d’Agüero
Martin Tyler aux commentaires
VO : « It’s finished at Sunderland. Manchester United have done all they can, that Rooney goal was enough for the three points. City are still alive here… Balotelli… AGÜEROOOO… !! … I swear you’ll never see anything like this ever again, so watch it, drink it in. They’ve just heard the news at the Stadium of Light! Two goals in added time for Manchester City to snatch the title away from Manchester United! Stupendous! »
VF : « C’est fini à Sunderland. Manchester United a fait tout ce qu’il pouvait, et le but de Rooney a été suffisant pour récupérer les trois points. City est toujours en vie ici… Balotelli… AGÜEROOOO… !! … Je vous jure que vous ne verrez plus jamais quelque chose comme ça, donc regardez, savourez. Ils viennent tout juste d’apprendre l’information au Stadium of Light ! Deux buts dans le temps additionnel pour permettre à Manchester City d’arracher le titre à Manchester United ! Prodigieux ! »
#7 - Allemagne – Italie, 2006
Allemagne – Italie 2006, buts de Grosso et Del Piero
Fabio Caressa et Beppe Bergomi aux commentaires
But de Grosso :
VO : « E’ iniziato il quattordicesimo minuto del supplementare. Va dentro Grosso. Cannavaro anche. Palla tagliata, messa fuori, c’è Pirlo, Pirlo, Pirlo ancora, Pirlo di tacco, tiro… Goooool ! Gooool ! Goool ! Grosso ! Grosso ! Goool ! Gol di Grosso ! Gol di Grosso ! Gol di Grosso ! Manca un minuto ! Manca un minuto ! Gol di Grosso ! Gol di Grosso ! Gol di Grosso ! E incredibile ! Incredibile ! Siamo sopra e manca un minuto, siamo sopra e manca un minuto ! Gol di Grosso. »
VF : « On entre dans la 14e minute de la prolongation. Grosso est monté. Cannavaro aussi. Ballon tendu, c’est repoussé. Pirlo, Pirlo, Pirlo encore, Pirlo, la talonnade, le tir… Goooool ! Gooool ! Goool ! Grosso ! Grosso ! Goool ! But de Grosso ! But de Grosso ! But de Grosso ! Il reste une minute à jouer ! Il reste une minute ! But de Grosso ! But de Grosso ! But de Grosso ! C’est incroyable ! Incroyable ! On mène au score, et il ne reste qu’une minute. But de Grosso ! »
But de del Piero :
VO : « Arriva il pallone, lo mette fuori CANNAVARO ! Poi ancora insiste Podolski… CANNAVARO ! Cannavaro ! Via il contropiede con Totti, dentro il pallone per Gilardino, Gilardino la può tenere anche vicina alla bandierina. Cerca l’uno contro uno, Gilardino, dentro Del Piero, Del Piero ! Gooooool ! Goooool ! Alex Del Piero ! Chiudete le valigie, andiamo a Berlino ! Andiamo a Berlino ! Andiamo a prenderci la Coppa ! Andiamo a Berlino ! »
VF : « Le ballon dans la boîte, et CANNAVARO le dégage ! Podolski insiste encore… CANNAVARO ! Cannavaro ! Et la contre-attaque avec Totti, qui balance en avant pour Gilardino, Gilardino peut même aller garder le ballon près du poteau de corner. Il va tenter le un-contre-un, Gilardino, pour Del Piero, Del Piero ! Gooooool ! Goooool ! Alex Del Piero ! Bouclez vos valises, nous allons à Berlin ! Nous allons à Berlin ! Allons chercher cette Coupe ! Nous allons à Berlin ! »
#6 - France - RFA, 1982
France – RFA 1982
Thierry Roland et Jean-Michel Larqué aux commentaires
Faute de Schumacher :
« Bonne balle de Platini pour Battiston !! – À côté ! – Oïe oïe oïe c’est pas vrai ! C’est pas vrai ! – Et encore une fois, Schumacher… – Il n’a pas fait le voyage pour rien ! Non, regardez, regardez où il va mettre son pied Schumacher ! Regardez. Voilà. Alors euh… une fois ça va, mais à chaque fois, ça échappe à M. Corver. Oui, il est fou Schumacher. – Alors que Platini a fait remarquer à Schumacher. Logiquement, l’arbitre de touche devrait le signaler à M. Corver, car le geste d’Harald Schumacher était tout à fait inadmissible. – Surtout que c’est un récidiviste ! […] Et c’est corner ! »
Le but de Giresse :
« Rocheteau, face à Forster. Platini, Platini, Six. – En retrait pour Giresse, en retrait pour Giresse ! – Il l’a pas vu… – Voilà, oui oui oui… – Oui ! Hors de portée… Oui ! Bien joué ! Giresse qui marque le troisième but sur ce centre en retrait de Dider Six ! »
Fin du match :
« But, et voilà, c’est fait… … Que dire de plus alors que les Allemands se congratulent ? – Ah ouais, c’est dur… – Terrible, fin de match terrible pour les treize Français qui ont participé à ce match. – L’équipe de France euh… battue, donc, aux penaltys. C’est la très très dure tension de ce match… de Séville, que nous ne sommes pas près d’oublier. »
#5 - France - Brésil, 1986
France – Brésil 1986, tir au but de Luis Fernandez
Thierry Roland et Jean-Michel Larqué aux commentaires
VF : « Fernandez, qui a donné le titre au PSG cette année, qui est devenu le papa du petit Yohann et qui a la qualification pour la demi-finale de la Coupe du monde au bout du soulier. – Ah je ne le regarde pas ! Allez mon petit bonhomme ! Je ne dis rien, je vous fais remarquer, je ne dis rien. – Allez Louis ! – Allez mon petit bonhomme ! Ouaiiiiiiiis !!! Ouais ouais ouais ouais ! Oui Louis, oui, mon petit bonhomme ! Bravo ! Bravo ! – La France en demi-finale ! (…) Nous ne nous levons que pour une fois, mais c’est la bonne ! Nous nous levons une fois, mais c’est la bonne ! Une fois on se lève, Messieurs les Brésiliens, car les journalistes brésiliens, tout au long de la retransmission, nous ont fait une démonstration. Eh oui Messieurs, il faut se lever, à la fin de la bataille, et c’est nous les Français, qui sommes debout ! Eh oui, quatre tirs au but à trois : l’équipe de France se qualifie donc pour la demi-finale de la Coupe du monde ! »
#4 - Argentine - Angleterre, 1986
Argentine – Angleterre 1986, but de Maradona
Victor Hugo Morales aux commentaires
VO : « La va a tocar para Diego, ahí la tiene Maradona, lo marcan dos, pisa la pelota Maradona, arranca por la derecha el genio del fútbol mundial, deja el tendal y va a tocar para Burruchaga… ¡Siempre Maradona! ¡Genio! ¡Genio! ¡Genio! Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta… Gooooool… Gooooool… ¡Quiero llorar! ¡Dios Santo, viva el fútbol! ¡Golaaazooo! ¡Diegoooool! ¡Maradona! Es para llorar, perdónenme… Maradona, en una corrida memorable, en la jugada de todos los tiempos… Barrilete cósmico… ¿De qué planeta viniste para dejar en el camino a tanto inglés, para que el país sea un puño apretado gritando por Argentina? Argentina 2 – Inglaterra 0. Diegol, Diegol, Diego Armando Maradona… Gracias Dios, por el fútbol, por Maradona, por estas lágrimas, por este Argentina 2 – Inglaterra 0 »
VF : « Maradona a la balle, il a deux joueurs sur lui. Maradona contrôle, le génie du football mondial démarre sur la droite… Il dépose un troisième et va donner à Burruchaga… Toujours Maradona ! Quel génie ! Quel génie ! Quel génie !… Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta… Buuuuuuuuut ! Buuuuuuuuut ! Excusez-moi, j’ai envie de pleurer ! Bon Dieu ! Vive le football ! Quel but ! Maradona, au bout d’une chevauchée mémorable, réalise la plus belle action de tous les temps ! Espèce de cerf-volant cosmique, de quelle planète viens-tu pour laisser sur ton chemin autant d’Anglais ? Merci Dieu, pour le football, pour Maradona, pour ces larmes, pour ce Argentine 2, Angleterre 0. »
#3 - France - Italie, 2006
France – Italie 2006, carton rouge de Zidane
Thierry Gilardi aux commentaires
VF : « Il y a faute sur Materazzi, il y a quelque chose aussi… – De l’autre côté, on s’est expliqué entre Trezeguet et Materazzi. C’est en tout cas ce que Buffon vient dire à l’arbitre assistant. Que s’est-il passé entre Trezeguet et Materazzi ? – J’espère qu’il ne s’est rien passé parce que… – Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. – Non, le juge de touche ne semble pas intervenir. – Makélélé avec Buffon… Tiens, on voit Zizou… Ouh ouh Zinédine, oh Zinédine, pas ça, pas ça Zinédine, pas ça Zinédine, oh non ! oh non, pas ça ! Pas aujourd’hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait ! Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe… – On pensait que c’était Trezeguet qui était dans le coup, mais pas du tout. – Oh non Zinédine ! – Non, mais ça ne se fait pas, ça ne peut pas se faire. – Et il va sortir un carton à Zidane, et c’est carton rouge ! Oh non ! Et voilà ce que je redoutais, c’est épouvantable, c’est pas possible. (…) C’est pas vrai, c’est son dernier match, et la finale de la Coupe du monde ! C’est pas possible… Oh non, non, non, non, non. Et sur l’image qu’on a vue, on ne peut pas en vouloir à l’arbitre argentin de sortir le carton rouge, évidemment. Et c’est terrible, c’est terrible. On était dans un conte de fées jusque-là. (…) Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. Et c’est la dernière fois, et c’est la dernière fois ! Il nous a fait tant rêver ! Il nous a donné tant de bonheur ! »
#2 - Pays-Bas - Argentine, 1998
Pays-Bas – Argentine 1998, but de Bergkamp
Jack van Gelder aux commentaires
VO : « Met balbezit voor Frank de Boer, Frank de Boer speelt de bal, heel goed, naar Dennis Bergkamp. Dennis Bergkamp… Dennis Bergkamp neemt de bal aan… Dennis Bergkamp! Dennis Bergkamp!! Dennis Bergkamp!!! Dennis Bergkamp!!!! Dennis Bergkamp!!!!! Aaaaaaaaaaaaaahhhhh !!!! Frank de Boer spelt de bal naar Dennis Bergkamp die neemt de wal veiloos aan en die schiet die bal erin. We spelen nog officieel 20 seconde Dennis Bergkamp 2-1 !!! »
VF : « Frank de Boer a récupéré le ballon, Frank de Boer joue très bien le ballon vers Dennis Bergkamp, Dennis Bergkamp… Dennis Bergkamp prend le ballon… Dennis Bergkamp ! Dennis Bergkamp !! Dennis Bergkamp !!! Dennis Bergkamp !!!! Dennis Bergkamp !!!!! Aaaaaaaaaaaaaahhhhh !!!! Frank de Boer passe le ballon à Dennis Bergkamp, qui le contrôle au sol parfaitement et met le ballon dedans. Il ne reste que 20 secondes à jouer officiellement. Dennis Bergkamp 2-1 !!! »
#1 - France - Brésil, 1998
France – Brésil 1998, fin du match
Thierry Roland et Jean-Michel Larqué aux commentaires
VF : « Et c’est fini ! L’équipe de France est championne du monde. Vous le croyez ça ? L’équipe de France est championne du monde en battant le Brésil 3-0. Deux buts de Zidane, un but de Petit. Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille… enfin le plus tard possible, mais on peut. Ah, c’est superbe ! Quel pied, ah quel pied ! Oh putain ! Ohlalalala ! Oh, c’est pas vrai, oh, c’est pas vrai ! »
Par Valentin Lutz