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Top 50 : Chants de supporters mythiques (de 10 à 2)

Par Julien Duez, Florian Lefèvre et Valentin Lutz

Les supporters nous manquent. Les Argentins, les Britanniques et tous les autres. À l'heure où le football se joue dans des stades vides, voilà une sélection de 50 chants de supporters qui hérissent le poil.

#10 - Ô Ville lumière

Ô Ville lumière (PSG)

Ô Ville Lumière
Sens la chaleur, de notre coeur
Vois-tu notre ferveur
Quand nous marchons près de toi, dans cette quête
Chasser l’ennemi, enfin pour que nos couleurs
Brillent encore…

Non, vraiment, il n’existe pas d’hymne national plus bouleversant que le Flower of Scotland chanté a capella dans un stade. Et s’il y a bien longtemps que la Tartan Army n’a pas eu l’occasion de le démontrer dans une grande compétition internationale, étant donné que l’Écosse court après une qualification depuis 1998, les supporters du PSG connaissent la mélodie. Celle-ci est reprise au Parc des Princes, et par les deux virages à l’époque, avec des paroles belliqueuses, d’un registre médiéval, du plus bel effet. À l’instar du texte original, finalement. Car, à la base, les paroles de Flower of Scotland, composées par les Corries en 1967, renvoient à une bataille, celle de Bannockburn, en 1314, remportée par l’armée écossaise face à l’envahisseur anglais.

No one likes us (Millwall)

No one likes us
No one likes us
No one likes us
We don’t care
We are Millwall
Super Millwall
We are Millwall
From the Den

Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Et on s’en fout
On est Millwall
Super Millwall
On est Millwall
Et on vient du Den

Quand football anglais rimait avec hooliganisme, les Millwall Bushwackers (qui pourrait se traduire par « les Guérilleros de Millwall » ) étaient l’un des groupes de hooligans les plus craints du Royaume-Uni. Parmi leur spécialités ? Transformer des morceaux de journaux compilés et rigidifiés en sortes de matraques : des armes surnommés… Millwall bricks. « Aussi loin qu’on se souvienne, les gars de Millwall ont toujours été des cinglés, écrit John King dans son célèbre Football Factory. C’est quelque chose de particulier, un truc dans leur tête, une case en moins. » Détestés par tout le reste du pays, les supporters de Millwall s’en cognent, au contraire, ils le revendiquent dans un chant assez culte pour devenir le titre d’un documentaire de la BBC sur le hooliganisme : « No one likes us » . Au-delà du côté sulfureux, c’est aussi ce sentiment du « seul contre tous » exaltant pour n’importe quel supporter qui fait que ce chant a traversé les générations. « Personne ne nous aime, et on s’en fout ! »

#9 - No one likes us

No one likes us (Millwall)

No one likes us
No one likes us
No one likes us
We don’t care
We are Millwall
Super Millwall
We are Millwall
From the Den

Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Et on s’en fout
On est Millwall
Super Millwall
On est Millwall
Et on vient du Den

Quand football anglais rimait avec hooliganisme, les Millwall Bushwackers (qui pourrait se traduire par « les Guérilleros de Millwall » ) étaient l’un des groupes de hooligans les plus craints du Royaume-Uni. Parmi leur spécialités ? Transformer des morceaux de journaux compilés et rigidifiés en sortes de matraques : des armes surnommés… Millwall bricks. « Aussi loin qu’on se souvienne, les gars de Millwall ont toujours été des cinglés, écrit John King dans son célèbre Football Factory. C’est quelque chose de particulier, un truc dans leur tête, une case en moins. » Détestés par tout le reste du pays, les supporters de Millwall s’en cognent, au contraire, ils le revendiquent dans un chant assez culte pour devenir le titre d’un documentaire de la BBC sur le hooliganisme : « No one likes us » . Au-delà du côté sulfureux, c’est aussi ce sentiment du « seul contre tous » exaltant pour n’importe quel supporter qui fait que ce chant a traversé les générations. « Personne ne nous aime, et on s’en fout ! »

#8 - Nadie comprende que yo venga a alentarte

Nadie comprende que yo venga a alentarte (Racing)

Nadie comprende que yo venga a alentarte
Cada dia que pasa mi amor por vos es más grande
Racing se lleva en el alma no puede dejarse
Y me voy a quedar en la cancha solo para alentarte
Racing es una pasión inexplicable
El veneno que corre en mis venas que llevo en la sangre
La enfermedad mortal que no quiero curarme
Sos la droga que le pido a dios que nunca me falte
Pongan huevo, quiero un campeonato que cierre mi herida
Ay, ay, ay, ay amor, amor
Racing de mi vida
Racing te quiero ver campeón dame esa alegría

Personne ne comprend que je vienne t’encourager
Chaque jour mon amour pour toi devient plus fort
Mon âme qui porte Racing ne peut pas être effacée
Et je vais rester seul sur le terrain pour t’encourager
Racing est une passion qui ne s’explique pas
Le venin qui coule dans mes veines et que je porte dans mon sang
La maladie mortelle dont je ne veux pas guérir
Tu es la drogue que je demande à Dieu de ne jamais me priver
Mettez y les couilles, j’ai besoin d’une coupe pour fermer ma blessure
Ay, ay, ay, ay
Racing, l’amour de ma vie
Racing, je veux te voir champion, donne moi cette joie

Deux fois meilleur buteur du championnat argentin avec Racing, au début (2004) et à la fin (2018-19) de sa carrière, Lisandro López est une idole au club d’Avellaneda, où il a d’ailleurs récemment prolongé son contrat, à l’âge de 37 ans. Mais il y a quelques années, l’ancien Lyonnais confiait dans une interview à Pagina 12 ne pas saisir le fanatisme des supporters. « Certains s’approchent même pour me dire « je t’aime« . Mais comment tu peux m’aimer ? Pourquoi ? Parce que j’ai mis un but ? Non, mon frère, ça n’est pas de l’amour ça, tu ne me connais pas… » Il fallait peut-être un homme avec une tête froide pour réussir là où la passion est encore plus démesurée qu’ailleurs. Ainsi, les hinchas de Racing sont réputés pour être parmi les plus fervents d’Argentine – et donc du monde -, et ils l’expriment avec ce chant extraordinaire. Quelle plus belle preuve d’amour que celle de déclarer à son amoureux(se) qu’il (elle) est « la maladie mortelle dont [on] ne [veut] pas guérir » ?

#7 - Horto Magiko

Horto Magiko (Panathinaïkos)

In‘ ena horto magico,
dhoste mou ligho ghia na pio,
ton PAO mou na onirefto ke na fonaks‘ os to Theo:
Panatha mou, se aghapo,
san heroini, sa skliro narcotico,
san to hashish, to lsd, ghia,
me sena PAO mastouroni ol‘ i ghi,
Panatha mou, Panatha mou, se aghapo,
opou ki an pezis panda tha s‘ akoloutho,
PAO edho,
PAO eki,
opou ki an pezis panda tha‚ maste mazi, panda mazi.

C’est une herbe magique
Laisse-moi y goûter un peu
Pour rêver de mon Pao
Et crier jusqu’à Dieu :
Mon Panatha je t’aime
Comme l’héroïne, comme une drogue dure
Comme le haschich, le LSD
Pour toi Pao, le monde entier est défoncé
Mon Panatha
je t’aime,
partout où tu joueras je te suivrai
PAO ici
PAO la bas
Où tu joueras nous serons toujours ensemble.

Quel est le point commun entre un trèfle et une feuille de cannabis ? Les deux sont verts et peuvent éventuellement se fumer. Pour le trèfle, on ne garantit pas le résultat mais la ganja, rares sont les virages qui ne l’ont pas adoptée. À part en Corse, la drogue fait partie intégrante de la culture ultra, et la Gate 13 du Panathinaïkos en est le meilleur exemple. Car, on peut aussi la consommer de manière symbolique, sous la forme d’un chant, comme ce légendaire Horto Magiko ( « Herbe magique » en VF), où le Pao est assimilé à une substance opiacée capable de rendre accro le premier curieux qui voudrait y goûter. Preuve en est, partout où les Athéniens se sont déplacés, la mélodie qui prend aux tripes a subsisté et le Horto Magiko remixé s’entend désormais à Paris, à Moscou, à Lodz, à Trnava, à Tel Aviv et même à Istanbul ! One love.

#6 - Dale Cavese

Dale Cavese (Cavese 1919)

Oooooooh ooooooh ooooooh…
Oooooooh ooooooh ooooooh…
Oooooooh ooooooh ooooooh…
Oooooooh ooooooh ooooooh…

Laaaaa laaaaa laaaaaa…
Laaaaa laaaaa laaaaaa…
Laaaaa laaaaa laaaaaa…
Laaaaa laaaaa laaaaaa…

Qui aurait cru qu’un chant vénézuélien, composé en 1958 dans l’indifférence générale par un musicien de 17 ans, allait finalement faire le tour du monde ? C’est en tout cas le destin de Moliendo Café, un titre de Hugo Blanco aujourd’hui plus connu sous le nom de Dale Cavese, dans le monde du football. Facile à retenir, la composition a d’abord conquis les studios, au point de se payer le luxe d’une reprise par Julio Iglesias en 1976, avant de progressivement s’emparer des tribunes du monde entier. Longtemps, seuls les supporters de Boca Juniors s’en étaient emparés, avant qu’il ne ne soit importé dans le club italien de Cavese 1919 (actuellement en Serie C), grâce à un enregistrement rapporté d’Argentine par un ami du capo des ultras locaux. En 2007, un autre enregistrement, cette fois vidéo, perce sur la toile : il laisse entrevoir des supporters de la Cavese, déchaînés sur l’air de qui va devenir Dale Cavese. Bientôt, le chant est repris partout en Europe, de Nice à Istanbul, en passant par Madrid ou Amsterdam. Le tour du monde en 80 stades.

#5 - The Fields of Athenry

The Fields of Athenry (Irlande)

Low lie the Fields of Athenry
Where once we watched the small free bird fly
Our love was on the wings
We had dreams and songs to sing
It’s so lonely around the fields of Athenry

Si bas sont les champs d’Athenry
Où nous avions l’habitude de voir les oiseaux voler
Notre amour était parfait
Nous avions des rêves et des chansons à chanter
Les champs d’Athenry sont devenus si tristes

Composée dans les années 1990 par Pete St. John d’Inchicore, The Fields of Athenry est à l’origine une chanson folk qui raconte avec beaucoup de mélancolie la tragédie de la Grande famine en Irlande, au milieu du XIXe siècle. Plus particulièrement, elle dépeint la tristesse d’un Irlandais, condamné à la déportation en Australie, parce qu’il est coupable d’avoir volé de la nourriture pour faire survivre sa famille. Puisque l’hymne glorifie une forme de paradis perdu, ces terres d’Athenry tant regrettées, la chanson est avant tout rattachée à l’identité irlandaise, bien qu’elle ait été aussi reprise par les supporters du Celtic et de Liverpool, qui en ont changé les paroles. Le chant a été sublimé à l’Euro 2012, lorsque les supporters irlandais le reprennent pendant plus de huit minutes à la fin d’un match face à l’Espagne alors même que leur équipe est déjà menée 4-0 et qu’elle se dirige vers l’élimination dès le deuxième match de poules. Frissons garantis.

#4 - Otra vez en primera van a ver a papá

Otra vez en primera van a ver a papá (All Boys)

Los pibes todos de la cabeza en la plaza del barrio
De gira preparando el asado para verte a vos
Al fin va a decir la verdad lo que escriben los diarios
Que la banda más grande de todas es la banda de All Boys
Jugar en la Bombonera es lo que imagino
Y que se quiera matar los de Chaca y los de Argentinos
Quiero volver a verte jugar todos los domingos
Y cualquier cancha vamos a llenar
A donde juegues siempre voy a estar
Todos nuestros hijos se pondrán a llorar
Otra vez en primera van a ver a papá.

Les enfants tarés se dirigent tous vers la place du quartier
En tournée et en préparant des grillades pour venir te voir
Les journalistes vont enfin écrire la vérité
Que le plus grand groupe de tous est celui des All Boys
Jouer à la Bombonera, c’est ce que j’imagine
Et que ceux de Chaca et d’Argentinos aillent se pendre
Je veux te voir jouer tous les dimanches à nouveau
Et nous remplirons n’importe quel stade
Je serai présent partout où tu joueras
Tous nos enfants se mettront à pleurer
En première division, ils verront à nouveau leur papa.

Des années et des années de deuxième division, c’était le lot, apparemment immuable, du Club Atlético All Boys de Bueno Aires. Et malgré la morosité d’un quotidien passé loin des joutes de l’élite, la hinchada noir et blanc est toujours restée fidèle, prouvant son amour éternel au rythme du titre Impossible, tiré du répertoire d’un groupe de rock argentin, les Callejeros. Un chant qui parle d’un rêve fou, celui de voir jouer le club chéri en première division et de prendre d’assaut les plus grands stades du pays, et notamment la Bombonera. Et le plus beau dans tout ça, ce n’est même pas la fidélité dingue de ces types restés fidèle à un club dans l’ombre de Boca Juniors ou de River Plate, c’est plutôt la fin de l’histoire. En 2010, après des années d’attente, les All Boys remportent un match de barrage contre Rosario Central et se hissent dans l’élite. De quoi donner une raison à ses supporters de reprendre leur refrain préféré de plus belle !

#3 - You'll never walk alone

You’ll never walk alone (Liverpool, Celtic, Borussia Dortmund, FC Sankt Pauli…)

When you walk through a storm
Hold your head up high
And don’t be afraid of the dark
At the end of a storm
There’s a golden sky
And the sweet silver song of a lark
Walk on through the wind
Walk on through the rain
Though your dreams be tossed and blown
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you’ll never walk alone
You’ll never walk alone
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you’ll never walk alone
You’ll never walk alone.

Quand tu marches à travers une tempête
Garde la tête haute
Et ne sois pas effrayé par les ténèbres
A la fin de l’orage
Il y a un ciel doré
Et le doux chant argenté d’une alouette
Continue de marcher à travers le vent
Continue de marcher à travers la pluie
Bien que tes rêves soient maltraités et brisés
Continue de marcher, continue de marcher
Avec espoir dans ton cœur
Et tu ne marcheras jamais seul
Tu ne marcheras jamais seul
Continue de marcher, continue de marcher
Avec espoir dans ton cœur
Et tu ne marcheras jamais seul
Tu ne marcheras jamais seul.

La création de Richard Rogers et Oscar Hammerstein, composée en 1945 pour une comédie musicale (Carousel), est l’un des chants les plus puissants du monde. Première explication : son air, qui monte progressivement vers les aigus, à un rythme lent mais irrésistible, se prête particulièrement bien à une reprise par un chœur à l’unisson. Deuxième explication : ses paroles évoquent un ciel doré après la tempête, ainsi qu’un dévouement total qui confine à la foi. Rien d’étonnant donc, à ce que le chant soit devenu l’un des plus célèbres au monde, en s’attirant les faveurs du Borussia Dortmund ou de Sankt Pauli. À Liverpool, bien sûr, la reprise de Gerry and the Pacemakers permet aux fans des Reds d’exprimer leur foi mystique dans un club où la notion de communauté résonne comme nulle part ailleur, comme lors de la demi-finale renversante de Ligue des Champions face à Barcelone en 2019. Mais c’est peut-être au Celtic Park que You’ll never walk alone a atteint l’acmé, quand le Celtic a reçu… Liverpool, en quart de finale de la Coupe UEFA 2003.

Vidéo

#2 - La Casa del Mouradia

La Casa del Mouradia (USM Alger)

Se-at leuf-tje-rou ma djani noum
Ranê nkonssômê rhayr bi’ chouiya
Chkoun el sebba, ou chkoun n’loum
Méllinna el mâicha hâdiya
F’ eloula nRoulou ja–zet,
chawRalna b’el aouchriya
F’el taniya el hikaya ba–net,
La Casa Del Mouradia
F’el talta el b’lad chy-anet,
b’el massaleh e char-tsiyat
F’el rabaa el poupi-a ma-tet,
oua mazalet el Radya
Ou’el Ramssa raï té-suivê,
binatRôm raï meb-niya
Ou’el bassê raou archivê,
« la voix » tê-el hourya
Viraj’na el hadra privê,
ya – rafou Ri yitRi-ya
Madrassa oua L’zam cêvê,
birou maRouel oumiya

C’est l’aube et le sommeil ne vient pas
Je consomme de la drogue à petites doses
Quelle en est la raison ?
Qui dois-je blâmer ?
On en a assez de cette vie
Le premier [mandat], on dira qu’il est passé
Ils nous ont eu avec la décennie [noire]
Au deuxième, l’histoire est devenue claire
La Casa d’El Mouradia
Au troisième, le pays s’est amaigri
La faute aux intérêts personnels
Au quatrième, la poupée est morte et
L’affaire suit son cours…
Le cinquième [mandat] va suivre
Entre-eux l’affaire se conclut
Et le passé est archivé
La voix de la liberté…
Dans notre virage la discussion est privée
Ils nous connaissent quand il déferle
L’école… et la nécessité du CV
Un bureau pour l’analphabétisme

C’est un chant qui a été repris par des milliers de manifestants algériens l’année dernière, lors du Hirak, mouvement de protestation populaire contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika. Avant d’être repris dans la rue, La Casa del Mouradia était entonné en tribunes par les supporters de l’Union sportive de la médina d’Alger. Créé un an avant les manifestations de 2019, l’air avait été un parfait réceptacle au désespoir de la jeunesse algérienne, fatiguée par le chômage de masse, la misère du quotidien et les magouilles du pouvoir. Surtout, grâce à sa mélodie entêtante et ses paroles simples, qui racontent en plusieurs couplets les quatre mandats de l’ex-président, La Casa del Mouradia a très largement conquis les foules en devenant l’un des principaux hymnes des manifestants.

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