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Top 5 : Touche pas à mon numéro !
Pour l'arrivée de Neymar, puis Sneijder, Javier Pastore et Mickaël Le Bihan ont « spontanément » cédé leur numéro 10 à leurs nouveaux coéquipiers. Mais tous les joueurs n'ont pas voulu lâcher aussi facilement leur précieux. Focus sur ces hommes fâchés avec les cadeaux de bienvenue.
Nenê n’a rien à envier à Ibra
À l’été 2012, le PSG frappe un grand coup sur le marché des transferts en arrachant Zlatan Ibrahimović à l’AC Milan. En venant à Paris, la star suédoise a plusieurs exigences. Parmi elles, celle de porter le numéro 10, déjà sien en sélection. Mais le détenteur du 10, qui n’est autre que Nenê, n’a certainement pas l’intention de le laisser filer comme cela. Sortant d’une saison particulièrement réussie où il a fini meilleur buteur du championnat de France à égalité avec Olivier Giroud, le Brésilien ne voit pas en quoi il doit faire ce cadeau à l’ancien attaquant du Milan. Évidemment, Nenê sera le grand perdant de ce combat de pouces. L’ancien Monégasque est transféré dès janvier à Al-Gharafa. Ibra abandonne aussitôt son numéro 18 qui lui avait été confié provisoirement pour revêtir le 10 dans la joie et l’allégresse.
Raúl et les sept mancuniens
Raúl s’est toujours senti en confiance en portant le numéro 7, qu’il a conservé contre vents et marées. D’abord, en 2003, David Beckham arrive au Real avec le poids du légendaire chiffre 7 qu’il portait à Manchester, comme Best ou Cantona… La tentation est forte pour Florentino Pérez de l’offrir à sa nouvelle recrue, tant les ventes de maillots pourraient exploser avec le rayonnement à l’international du capitaine des Three Lions. Mais Carlos Queiroz fait de l’attaquant ibérique son nouveau capitaine. Une décision qui pousse le président du Real à bousculer ses plans et a ainsi attribuer le 23 à Beckham. Quelques années passent et Florentino offre cette fois à ses socios le meilleur joueur du monde, Cristiano Ronaldo, qui fait lui aussi partie du cercle très fermé des joueurs ayant porté le 7 des Red Devils. Mais, comme avec la sélection portugaise, où il avait attendu la retraite de Figo, le Portugais devra patienter pendant un an en portant le 9. Lorsque Raúl s’envole pour Schalke, CR9 s’empresse de récupérer son numéro et redevient CR7.
Wilshere, le petit chouchou d’Arsenal
Dernier jour du Mercato 2013, l’opportunité Mesut Özil se présente pour Arsenal. Pour une fois, le board du club londonien ne la rate pas. Özil arrive dans la précipitation en Angleterre, mais émet tout de suite le souhait de récupérer le numéro 10. Pourtant, quelques heures plus tard, à l’issue de l’enregistrement des numéros de maillot auprès de la ligue anglaise de football, c’est le 11 qui est octroyé à l’international allemand. Jack Wilshere reste finalement le détenteur du 10. La raison ?L’international anglais est alors considéré par le service marketing du club comme la véritable étoile montante du football anglais. Il n’est donc pas question de lui faire changer de numéro de maillot. Mais, visiblement, ce numéro 10 était totalement marabouté puisque le joueur formé à Arsenal s’est blessé plus d’une dizaine de fois en le portant et est aujourd’hui indésirable du côté de Londres…
Spahić- Džodić : un règlement à l’amiable
Comme tout bon défenseur central qui se respecte, Emir Spahić voulait récupérer le bon vieux numéro quatre du stoppeur, déjà sur les épaules du capitaine montpelliérain, Nenad Džodić. Spahić insiste un peu auprès de Laurent Nicollin et du service de communication du club. Ses revendications n’aboutissent pas et, après une bonne discussion entre les deux compatriotes bosniens, le nouvel arrivant choisit finalement le 5. La guerre des Balkans n’aura pas lieu.
Ronaldo-Inzaghi : La guerre des 9 à Milan
Quand Il Fenomeno arrive à l’AC Milan, en 2007, le numéro 9 qu’il chérit tant est déjà pris par une autre légende du football des années 2000 : Pippo Inzaghi. Depuis son arrivée à Milan en 2001, Pippo en a connu des grands attaquants venus lui voler la vedette : Shevtchenko, Crespo ou encore Pato. Mais durant toutes ces années, il n’a joué qu’avec un seul chiffre : le 9. Alors pas question de le laisser filer. Ronaldo n’insiste pas et opte pour le 99. Histoire de faire deux fois mieux qu’Inzaghi.
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