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Top 5 : Remuntadas européennes de Valence

par Antoine Donnarieix
5 minutes
Top 5 : Remuntadas européennes de Valence

Ces dernières années en Europe, les médias ont globalement tendance à passer en long et en large l'actualité des deux ogres espagnols que sont le Real Madrid et le FC Barcelone. Si les titres remportés par les deux équipes donnent raison à leur médiatisation, il ne faut pas pour autant oublier un autre grand nom de la Liga : le FC Valence. Double finaliste malheureux de la Ligue des champions, le club possède un passé européen chargé d'histoire et de retours enflammés au Mestalla.

La plus ancienne : Coupe UEFA 1965-1966, Valence-Hibernian (0-2, 2-0 puis 3-0)

La première fois que le FC Valence est parvenu à refaire son retard du match aller en Europe, l’Angleterre n’était pas encore championne du monde. Au premier tour de la Coupe de l’UEFA, le club espagnol se voit opposé aux rugueux Écossais d’Hibernian. Malmenés dans la Easter Road d’Edimbourg, les Murciélagos rentrent de l’Île avec deux buts d’écart à remonter. Une tâche qui sera finalement accomplie le 12 octobre 1965, puisque le score sera de 2-0 à la fin du temps réglementaire. Le hic, c’est qu’à cette époque, personne n’avait eu l’idée d’instaurer des penaltys. Par le lancer d’une pièce de monnaie, un match d’appui sur le terrain désigné par le sort allait devoir s’organiser. Au final, c’est donc le 3 novembre 1965 que la réputation de l’enfer Mestalla va commencer à s’écrire. De nouveau dépassés, les Écossais encaissent rapidement deux buts par Munoz Cerda et Vicente Guillot. En deuxième mi-temps, Cerda ira même de son doublé pour parachever la victoire ché et faire naître la folie des soirées européennes à Valence. Cinq buts encaissés, zéro marqué, les Hibs rentrent chez eux la queue entre les jambes.

La plus revancharde : Coupe UEFA 1978-1979, FC Valence-CSKA Sofia (1-2, 5-2)

La saison 1978-1979 est particulièrement savoureuse pour la communauté blanquinegra. Éloigné des grandes soirées européennes depuis six longues années, le club de la nouvelle star du football argentin Mario Kempes veut briller sur le Vieux Continent. Oui mais voilà, au premier tour de la compétition, Valence pense déjà tomber sur un os : le CSKA Sofia, qui avait déjà vaincu les Chés deux ans plus tôt au Trophée Naranja. Malgré la défaite, Solsona permet aux Espagnols de repartir de Bulgarie avec le but à l’extérieur (2-1). Transparent au cours de la rencontre, Kempes rate même un penalty. C’en est trop pour le héros du Mondial 1978. Au retour à Mestalla, l’équipe de Marcelo Domingo sont d’abord accrochés par les hommes des Balkans jusqu’à la fin du premier acte. Mais le second volet est bien plus à l’avantage des Chés. Les grandes prestations réalisées par Enrique Saura, Rainer Bonhof ou Mario Kempes, buteur cette fois-ci, y sont pour beaucoup.

La plus française : Coupe des coupes 1979-1980, Valence-FC Nantes (1-2, 4-0)

Au début des années 80, on danse le mia à Marseille. Mais en Espagne, c’est bien le FC Valence qui vit une époque dorée en termes d’effectif. Qualifiés pour les demi-finales de la Coupe des vainqueurs de coupe, les Murciélagos possèdent en Mario Alberto Kempes un des tout meilleurs buteurs du Vieux Continent. Avec Alfredo Di Stéfano en coach, les Espagnols sont pourtant bougés contre le FC Nantes. Le doublé de Bruno Baronchelli permet aux Canaris d’arriver en tête à l’issue de la première manche. Seulement en face, Valence sait que son public va être un élément déterminant dans la qualification qui se joue ce 23 avril 1980. Dès la dixième minute, Bonhof qualifie mathématiquement les Espagnols grâce au but inscrit à l’extérieur par Kempes. Encaissant un but contre son camp d’Henri Michel avant la mi-temps, la maison jaune va finir par s’enfondrer sous le talent du champion du monde argentin. 3-0, puis 4-0, la messe est dite : Valence file vers un nouveau titre européen qu’il attendait depuis dix-sept ans.

La plus déterminante : Valence – Genclerbirligi (0-1, 2-0), Coupe UEFA 2003-2004

Ce Valence de la fin des années 2000 n’est plus celui qui a trusté deux finales de Ligue des champions consécutives. Mais tout de même, il a une sacrée gueule. Dirigé par Rafa Benítez, le collectif ché compte dans ses rangs des références comme Santiago Canizarès, Roberto Ayala ou David Albelda. Opposés aux Turcs de Genclerbirligi en 8es de finale, les Murciélagos ne se doutent pas que la tâche sera si ardue. Et pourtant, le piège tendu à Ankara fonctionne à merveille : un score de 1-0 qui va obliger les Chés à refaire leur retard à la maison. Peu en verve, les Hispaniques ne trouvent la faille qu’à une seule reprise à Mestalla, par l’éphémère Mista. Finalement, c’est à l’entrée de la prolongation que Vicente finira par faire accéder Valence aux quarts de finale. Vicente et Mista, ce sont également ces deux lascars qui finiront par avoir raison de l’Olympique de Marseille en finale à Göteborg, pour réaliser un superbe doublé Coupe UEFA-Liga. De quoi donner des idées à l’Atlético Madrid…

La plus récente : Valence/Bâle (0-3, 5-0)

La dernière en date. Étrillés 3-0 dans un stade à huis clos par les Bâlois et avec l’éternel Marco Streller à la baguette, les Chés ne peuvent pas dire adieu à une compétition qui doit leur sauver la saison. « On pensait que cela allait être facile, et puis voilà le résultat, admet Seydou Keita après la rencontre. Bien sûr, on savait que Bâle était une bonne équipe à force de la voir évoluer en Ligue des champions, mais inconsciemment, on a peut-être minimisé son potentiel dans la mesure où notre adversaire évolue dans un championnat moins réputé que ceux que l’on suit habituellement. À 2-0, c’était déjà compliqué. Alors à 3-0, que dire ? On part avec un très gros handicap. » Mais à Valence, rien n’est impossible. Doucement mais sûrement, les Blanquinegros font leur retard. Après quarante minutes, Paco Alcácer trouve la première brèche. Quatre minutes plus tard, Eduardo Vargas place sa tronche. 2-0 à la mi-temps, puis l’improbable : une passe aveugle de Vargas pour une mine barre rentrante d’Alcácer. Furie. Que faire quand le retard est rattrapé ? Tenir son public en haleine. Au cours de la prolongation, qui cette fois existe, Alcácer et Bernat réalisent la remontée de la saison 2013-2014. À quand la prochaine ?

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