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Top 5 : le Bayern, bête noire du Real

Par Ali Farhat
Top 5 : le Bayern, bête noire du Real

Au moment du tirage au sort des demies, les dirigeants du Real sont devenus plus blancs que leur maison. Car le Bayern Munich est la véritable bête noire du Real Madrid, son pire cauchemar en Europe. En Bavière, on adore bouffer de la meringue, la plupart du temps quand il s'agit d'aller chercher une finale ensuite. Et quelle que soit l'issue du match aller, les Madrilènes trembleront jusqu'au bout : en 38 ans, ils n'ont en effet jamais gagné à Munich.

Saison 75/76, demi-finale de C1

Depuis la Seconde Guerre mondiale, Néerlandais et Allemands ont appris à se détester sur tous les fronts. Du coup, chaque domaine de compétences fait l’objet de surenchères. L’Ajax Amsterdam s’offre un triplé en Coupe des Champions (71, 72, 73)? Il n’en fallait pas plus pour réveiller le Bayern Munich. Après s’être adjugé les éditions 74 et 75, les Bavarois arrivent en 76 pour « égaliser » à 3-3. Outre quelques difficultés face au Malmö de « Bosse » Larsson et d’Anders « Puskas » Ljungberg, la bande à Franz Beckenbauer se balade dans cette Coupe des Champions. Et ce n’est pas le Real Madrid des légionnaires Netzer et Breitner qui lui fait peur. Car la terreur des défenses à cette époque s’appelle Gerd Müller. Le renard permet au Bayern de faire match nul (1-1) au Bernabeu, avant de mater la rébellion sur un doublé à l’Olympiastadion. La suite, on la connaît : Saint-Étienne, les poteaux carrés, Franz Roth qui devient l’ennemi public numéro 1 en France, et surtout, 3e trophée de suite pour le Bayern.

Saison 86/87, demi-finale de C1

Le Real se qualifie difficilement en demies. En face, le Bayern marche sur tout le monde. Logique, donc, que la Quinta del Buitre se fasse marcher dessus par Augenthaler et sa clique. Une clique qui s’inclinera en finale contre le FC Porto. Rabah Madjer, talon d’Achille, tout ça. Après s’être adjugé deux fois de suite la Coupe de l’UEFA, la Quinta del Buitre passe au niveau supérieur, et s’attaque à la Coupe des Champions. Un peu plus de dix ans après leurs aînés, les Madrilènes retrouvent les Bavarois, qui se baladent dans cette Coupe des Champions, et qui viennent tout juste de passer un cinglant 7-2 à Anderlecht. Logique, donc, que la bande à Butrageno, un flush, se fasse saigner par le full house du Bayern (Pfaff, Augenthaler, Matthäus, Brehme, D.Hoeness). Après le 4-1 à l’aller, la remuntadaen Espagne n’aura pas lieu. Désormais, la Maison Blanche sait situer Munich sur une carte.

Vidéo

Saison 00/01, demi-finale de C1

Cette double confrontation est une revanche de l’édition précédente. En effet, l’année d’avant, c’est le Real qui avait réussi à sortir le Bayern, grâce notamment à un Nicolas Anelka de feu (buteur à l’aller et au retour). Cette fois-ci, l’homme providentiel se trouve de l’autre côté : il se nomme Giovane Elber. Le plus allemand des Brésiliens (à moins que ce ne soit l’inverse) permet aux siens de s’imposer à Madrid sur le plus petit des scores, avant de récidiver au retour. Raul aura beau égaliser, Jens Jeremies sera là pour rappeler qui est le patron en Europe cette année-là. Et comme l’année précédente, le vainqueur de cette double confrontation se tape Valence en finale et s’impose. Les chauves-souris ont la vie dure.

Saison 06/07, huitièmes de finale de C1

Depuis l’acquisition du neuvième trophée en 2002, un mot est sur toutes les lèvres des supporters du Real : « Decima » . Une obsession caractérisée qui foutra les boules à tous les joueurs madrilènes pendant plusieurs saisons. Sinon, comment expliquer que, depuis la volée de Zidane dans la lucarne de Butt, le Real n’arrive plus à se transcender ? Il y a bien cette demie contre la Juve en 2003 et ce quart contre Monaco en 2004, mais après, c’est le vide. Les années suivantes, la Juve (encore elle) et Arsenal prient les Merengues de faire leurs valises prématurément et de vaquer à leurs occupations domestiques. Et puis, en 2007 se pointe le Bayern. Jamais deux sans trois, dit-on. Pas faux. Certes, les Espagnols s’arrachent pour battre les Bavarois 3-2 à l’aller. Mais au retour, dix petites secondes suffisent à Roy Makaay pour mettre son équipe sur le droit chemin. Le Real ne s’en remettra jamais. Pire encore : il lui faudra quatre saisons pour enfin arriver à s’extirper des huitièmes de finale. « Decim…¡Callate! »

Saison 11/12, demi-finale de C1

Là, ça y est, c’est sûr, c’est la bonne : la Decima étant redevenue la priorité absolue, le Real va la gagner. Comment pourrait-il en être autrement, avec Mourinho aux commandes, un homme qui sait comment on la gagne ? Alors oui, il y a eu cette élimination en demies l’an dernier, mais c’était face au Barça de Guardiola, ils posent déjà pas mal de problèmes à la maison, alors en Europe… Mais bref, cette année, c’est sûr, c’est la bonne. Sauf qu’en fait, le Real joue de malchance : le Bayern est lui aussi hyper-motivé. La raison est simple : la finale se joue « Dahoam » , à la maison. Tous les moyens sont bons pour gagner. Tant pis si, à l’aller, Luiz Gustavo est hors jeu sur le premier but (et gêne Casillas), tant pis si Mario Gomez donne la victoire aux siens juste avant le buzzer. Néanmoins, le Bayern se met dans une position délicate, et le Real le sait : dès le début du match retour, Ronaldo et ses copains appuient sur le champignon et déglinguent du Munichois. Mais Arjen Robben, l’éternelle âme damnée, remet tout le monde à égalité. Prolongation, puis tirs au but. Casillas s’illustre, mais Neuer paraît de plus en plus grand dans ses cages. Sergio Ramos prend peur et balance un missile sol-air. Le Real échoue pour la quatrième fois de son histoire en demi-finale contre Munich. M le Maudit.

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Par Ali Farhat

NB: Le Real Madrid a, à quelques reprises, connu la victoire dans ses doubles confrontations avec le Bayern. En quarts de finale de la C1 87/88, par exemple, grâce notamment à deux buts dans les dernières minutes du match aller. Ou en demies 99/00, avec un grand Nicolas Anelka.

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