- Foot & célébrations
Top 5 : je t’ai manqué de respect
Ce week-end, Ross Barkley a célébré son but avec Everton avant même d'avoir armé son plat du pied. Un « manque de respect », assurent les uns. « L'essence du foot », répondent les autres.
Ross Barkley, l’homme pressé
Le dernier « manque de respect » en date. Ce week-end, lors d’un match complètement dingue contre Bournemouth (6-3), Ross Barkley scelle définitivement la victoire des siens en filant seul au but dans le temps additionnel. Si Romelu Lukaku a signé un quadruplé, c’est bien l’Anglais qui clôt les débats. Lancé seul en profondeur, le meneur de jeu d’Everton dribble Artur Boruc et célèbre le but avant même de pousser le ballon du 6-3 au fond des filets. Simplement un mec qui a confiance en lui et en son destin.
Ross Barkley lâche sa célébration avant même d’avoir marqué !C’est le genre de gars qui gère une go, sans même lui parler. pic.twitter.com/73SXnHdkse
— LeBalooShow.Com (@LeSiteDeBaloo) 5 février 2017
Paul-Georges Ntep, le grand enfant
Dernière journée de Ligue 1, heure de jeu, 17 avril 2014. Paul-Georges Ntep, vingt et un ans, arrive seul face au but vide du Stade de Reims, s’accroupit et pousse le ballon de la tête dans le but. Un geste que l’on a tous fait dans la cour de récré. Pourtant, devant la colère des Rémois, PGN est rapidement obligé de se justifier. « Je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’une tentative de manquer de respect. Je joue au foot par passion. Ça fait deux ans à peine que je suis dans le monde professionnel. Avant ça, j’étais un gamin comme tout le monde qui s’endormait en rêvant de foot. Et ça, ça faisait partie des gestes que j’ai toujours rêvé de faire. Je m’étais promis de le refaire un jour en pro » , explique-t-il sur Twitter. Mais décidément, tout le monde n’a pas la même vision du foot. Quelques mois plus tard, un attaquant de Concarneau fait la même chose en Coupe de France contre Châteaubriant, et déclenche des échauffourées. Bande de gosses.
Neymar, le danseur
« Il pourrait éviter ce genre de choses quand le score est déjà décidé » , « il y a des joueurs qui sont bien meilleurs que lui dans son équipe et qui se tiennent correctement. Il va apprendre » , « en Espagne, c’est mal vu. Si j’étais joueur de l’Athletic, moi aussi je réagirais ainsi, voire pire. » Ernesto Valverde, Andoni Iraola et même son coach Luis Enrique sont formels, Neymar n’avait apparemment pas le droit de tenter ce dribble « insolent » , comme il sera qualifié par la presse. Lors de la finale de l’édition 2015 de la Coupe d’Espagne, alors que le Barça mène 3-1, le Brésilien tente de faire passer la balle par-dessus son adversaire pour l’effacer. Suffisant pour justifier la colère de tous les joueurs de l’Athletic Bilbao, qui se ruent aussitôt sur lui avec la furieuse envie de l’écorcher. Sauf qu’il s’agit juste d’un mec qui veut faire le spectacle, en fait.
Ruud van Nistelrooy, le revanchard
Ruud a la rancune tenace. Avec les Pays-Bas, dans un match banal contre Andorre où les Néerlandais mènent déjà 3-0, le buteur batave a le malheur de manquer un penalty. Antoni Lima, défenseur d’Andorre, est alors tout content de le chambrer. Sauf que l’ancien de Manchester United et du Real Madrid n’oublie pas. En fin de match, il marque en surgissant au second poteau sur un coup franc indirect. Alors forcément, il se pose à vingt centimètres de Lima, les yeux dans les yeux, et lève les bras au ciel en signe de victoire. Une provocation inutile face à un modeste adversaire pour certains, qui le qualifient de « garçon sans classe » . C’est tout le contraire.
Sipho Moeti, le censuré
Son nom ne dit rien à personne et c’est bien normal. Sipho Moeti est un joueur du Banoka FC, un club du championnat sud-africain. Mais il a la particularité d’avoir sûrement été le seul joueur sanctionné d’un carton jaune… pour avoir tenté un geste technique. En octobre dernier, dans un match de Coupe de la Ligue contre les Platinum Stars, le milieu sud-africain effectue un dribble quelque peu ridicule en posant ses genoux sur le ballon. Un geste sans aucun sens, et qui mérite selon l’arbitre un avertissement, car il le juge trop provocateur. Le début de la fin.
BONUS : Bruce Grobbelaar, le pantin désarticulé
Par Kevin Charnay