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Top 5 : France – Real Madrid

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Top 5 : France – Real Madrid

L'Olympique de Marseille peut encore se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Pour ce faire, il faut envoyer le Real Madrid au cimetière. Facile à dire. Mais force est de constater que le plus grand club du siècle dernier est souvent reparti de Gaule la gueule amochée. Welcome to France les Galactiques...

Paris Saint-Germain – Real Madrid (4-1, 1993, C3)

« Les rêves, on n’a pas le droit de les briser » balance Artur Jorge à travers sa moustache. Corrigés (3-1) à Bernabeu au match aller, le Paris SG doit se sortir les doigts pour accéder au dernier carré de la Coupe de l’UEFA. Dans un Parc des Princes surchauffé (46 000 dégaines acquises à la cause francilienne), le PSG veut écrire une partie de son Histoire. Dans un 4-3-3 déterminé, Weah ouvre le score avant la pause. Puis le stress s’empare de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud. A dix minutes de la fin, David « el magnifico » Ginola nettoie la lunette de Buyo d’une reprise de volée d’anthologie. A ce moment du match, les Parisiens sont qualifiés. Valdo casse les reins de Rocha et colle une troisième banderilles dans les callipyges madrilènes. Malheureusement, Zamorano, en vol stationnaire, envoie les espagnols en prolongations à la 93ème minute. Mais l’arbitre laisse vivre son chrono… et Antoine Kombouaré envoie la gonfle au fond d’un coup de tête rageur à la 96ème. Casque d’Or est éternel. Le Real boîte de l’arrière train, la faute aux racailles de Paname.

AS Monaco – Real Madrid (3-1, 2004, C1)

Didier Deschamps en a connu des chaudes soirées européennes. Mais c’est sa première sur un banc de touche. Battus (4-2) à Madrid dans une première manche serrée, les monégasques attaquent le match retour le couteau entre les dents. La Dèche aligne son quatuor offensif Giuly – Rothen – Prso – Morientes et part à l’abordage de la bande à Zizou. Pourtant, c’est l’éternel Raul qui ouvre le score à la demi-heure, obligeant les français à claquer trois buts pour se qualifier pour le dernier carré. Suffisait de demander. Giuly plante un doublé, dont une Madjer, et Morientes se rappelle aux bons souvenirs du Real. Le club princier sort un grand d’Europe par le jeu, un régal. Zizou, vexé, balance sur la mère de Johnny Rotten pendant qu’Evra se paluche : « à la fin du match, j’étais tellement ému que je ne parvenais plus à respirer » . Le Real braqué par des bourgeois, lol.

OGC Nice – Real Madrid (3-2, 1960, C1)

Ferenc Puskas peut fanfaronner avec ses statistiques de cannibale, en 1960, il la ramenait moins au Stade du Ray. Opposé au Grand Real des 60’s, le Gym de Jean Luciano ne se fait pas d’illusions. Il serre les fesses. Pourtant le match ne s’annonce pas si difficile que ça. Alfredo Di Stefano, blessé, doit déclarer forfait. Une aubaine pour les azuréens. Dans une première mi-temps à sens unique, la Maison Blanche marche sur l’honneur des niçois. La faute au major galopant hongrois qui sert des cafés crèmes à la pèle. Le Real mène 2-0 à la pause. La messe est dite ? Que dalle. Le héros du jour s’appelle Vic Nuremberg, patronyme de nazi, gueule de luxembourgeois. L’attaquant niçois s’offre un triplé et puis s’en va. Luciano, confiant dans sa causerie, n’est pas surpris : « Lorsque Nuremberg a marqué le troisième but, je n’ai pas été étonné. Il nous reste à faire bonne figure à Madrid » . Pour l’anecdote, le Gym prendra un 4-0 dans les gencives au retour. Mais ce n’est pas l’important.

Olympique Lyonnais – Real Madrid (3-0, 2005, C1)

Surement le plus beau match de Coupe d’Europe réalisé par l’OL. C’est con, c’était un match de poule. Pourtant, la machine huilée par Gérard Houiller se souviendra très longtemps de ce soir de septembre 2005. Outre le score sans appel, 3-0 (avec un pénalty raté par Juninho en prime), c’est la manière qui a interpellé l’Europe. Le Real Madrid s’est fait marcher dessus. Dépassé en vitesse, technique et surtout dans l’envie, le Real a pris une leçon. Impressionnant sur coups de pied arrêtés, Juni est impliqué dans les deux premiers buts. Le madrilène Thomas Gravesen, pourtant adepte de la chasse, déclare forfait face aux buffets de Diarra et Tiago.

Olympique Lyonnais – Real Madrid (2-0, 2006, C1)

On prend les mêmes et on recommence. Un an presque jour pour jour après le premier volet (voir ci-dessus), les deux équipes se retrouvent en poule, toujours à Gerland. Le Real a bien l’attention de laver l’affront. Cannavaro, champion du Monde, futur Ballon d’Or a toujours la tête à Berlin et le corps à la pharmacie. Fred s’amuse avec le capitaine de la Nazionale et ouvre le score à la dixième minute. Tiago l’imite avant la vingtième, la Maison Blanche prend l’eau. Diarra, transféré de Lyon au Real durant l’été, déprime sous ses nouvelles couleurs. 2-0, score final, un moindre mal. Après la rencontre, la presse espagnole n’épargnera pas Cannavaro. « Fabio a joué le pire match de sa vie, le jour de ses 33 ans » balance Marca. Le Real rentre à Madrid sans son portefeuille, braqué par le Gang des Lyonnais.

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