- International
- Espagne
- 40 ans de Raúl
Top 40 : Les caresses de Raúl
Raúl González Blanco, c'est 44 buts avec la Roja, 228 en Liga et 71 en Ligue des champions – dont 66 sous la tunique blanche du Real Madrid. Des réalisations pied gauche, pied droit, de la tête. En force ou en finesse. Mais toujours avec un beso sur l'alliance. L'amour du beau geste.
#40 - Espagne-Yougoslavie (2-0)
Le premier de ses 44 pions avec la Roja, offert par un certain Pep Guardiola.
#39 - R. Madrid-Málaga (4-3)
Centre téléguidé de Figo, tête de Raúl… Pour ceux qui n’auraient pas eu le temps d’apprécier, la copie conforme arrive juste derrière.
#38 - Osasuna-R. Madrid (2-3)
Contrôle et finition du pied gauche. Imparable pour tous les gardiens de la Terre.
#37 - R. Madrid-Galatasaray (3-0)
Raúl surgit au premier poteau pour reprendre un centre au cordeau de Míchel Salgado. Un but de renard.
#36 - Espagne-Liechtenstein (5-0)
Un tour de magie. Le gardien était parti sur la trajectoire de la balle. Comment est-elle rentrée ? Vif comme l’éclair, Raúl a surgi pour placer une talonnade.
#35 - Slovénie-Espagne (1-2)
Un tir en pleine lu-lu. Son seul but jamais marqué en phase finale d’un Euro.
#34 - R. Madrid-D. La Corogne (1-1)
Le but dans un angle impossible (Vol. 1 – Tout seul comme un grand).
#33 - Irlande du Nord-Espagne (0-5)
Les crampons vissés sur la pelouse grasse de Belfast, le gardien nord-irlandais apprécie le spectacle et n’a plus qu’à se tenir les pommes d’amour quand l’enchaînement de Raúl caresse le petit filet.
#32 - R. Madrid-Osasuna (1-1)
Le goût du piqué.
#31 - Italie-Espagne (1-1, 4-2 t.a.b)
Raúl et la Roja, c’est une histoire contrariée. Avant le péno raté face à Barthez à l’Euro 2000, l’attaquant espagnol loupe son tir au but en finale de l’Euro espoirs 1996 et c’est l’Italie qui soulève le trophée. Oui, mais du haut de ses dix-huit ans, c’est le jeune Espagnol qui avait égalisé à 1-1 d’un magnifique coup franc.
#30 - Espagne-Allemagne (3-1)
Contrôle soigné, frappe placée, Oliver Kahn a beau agiter ses bras, il ne la touchera pas.
#29 - R. Madrid-Valladolid (1-1)
Le plaisir du piqué.
#28 - Leeds United-R. Madrid (0-2)
À Elland Road, Raúl est à la conclusion d’une action collective limpide des Madrilènes. L’un des sept buts de celui qui finira meilleur buteur de la Ligue des champions, cette année-là.
#27 - Athletic Bilbao-R. Madrid (2-3)
Un vieux pointard ? Non, un bel intérieur du pied du gaucho merengue.
#26 - Allemagne-Espagne (4-1)
La passion du piqué.
#25 - R. Madrid-Real Sociedad (3-1)
Le but dans un angle impossible (Vol. 2 – avec la complicité de son pote Morientes).
#24 - Nigeria-Espagne (3-2)
Dans le rôle du quarterback, l’exemplaire Fernando Hierro. À la retombée de l’ouverture parfaite, il y a Raúl qui reprend de volée. Finalement, l’Espagne s’incline face aux Super Eagles et prendra la porte du Mondial 98 dès la phase de poules.
#23 - R. Madrid-Barça (1-1)
« Après vous, très cher. » Comme il sait qu’il va marquer le but de la décennie en finale face au Bayer Leverkusen, Zizou laisse la politesse à Raúl, qui fusille le Barça en demies.
#22 - Espagne-Serbie Monténégro (1-1)
Xavi est au corner, Raúl se jette pour placer un coup de tête décroisé qui file dans la cage.
#21 - Schalke 04-FC Cologne (5-1)
L’amour du piqué.
#20 - Chypre-Espagne (3-2)
Un bijou de reprise de volée en extension.
#19 - R. Madrid-Atlético (2-0)
L’ouverture de David Beckham est sublime… Encore fallait-il réaliser les quelques pas en arrière nécessaires pour placer un coup de casque au fond des filets.
#18 - R. Madrid-D. La Corogne (3-1)
C’était le jour de grâce de Zizou. Raúl en a profité pour faire quelques jongleries dans l’arrière-garde du Depor.
#17 - Lazio-R. Madrid (2-2)
Une tête dos au but aussi belle que cette tunique noire aux liserés dorés.
#16 - Schalke-Werder Brême (4-0)
Un triplé et l’Espagnol se mue en matador.
#15 - R. Madrid-Atlético (3-2)
Figo est à la passe décisive, Raúl à la finition avec une douce minasse sous la barre.
#14 - R. Madrid-D. Alavés (5-0)
Encore un piqué.
#13 - R. Madrid-D. Alavés (3-1)
Toujours le piqué.
#12 - R. Madrid-Anderlecht (4-1)
Encore et toujours le piqué.
#11 - R. Madrid - Atlético (4-2)
Premier match au Bernabéu, premier but avec cette frappe en rupture qui nettoie la lunette.
#10 - R. Madrid-Vasco de Gama (2-1)
Deux défenseurs à terre, et Raúl pose le R. Madrid sur le toit du monde en marquant le but de la victoire en Coupe intercontinentale.
#9 - R. Madrid-Valence (4-2)
Le maestro du piqué.
#8 - R. Madrid-Real Betis (4-2)
Des dribbles, des dribbles, des dribbles et un une-deux fou avec Michael Laudrup. Le tout dans trois mètres carrés.
#7 - Dinamo Kiev-R. Madrid (1-2)
La force et la finesse en même temps. Il y a tout Raúl dans ce but.
#6 - Schalke 04-Hanovre 96 (3-0)
Le commentateur allemand se marre devant l’insolence du vétéran espagnol. Le gardien d’Hanovre, Ron-Robert Zieler, vient de se faire dribbler dans les règles de l’art.
#5 - Gijón- R. Madrid (0-2)
Ça, ça s’appelle un exter’ soigné. Et le gardien en tombe à la renverse.
#4 - Atlético-R. Madrid (1-4)
En tout, Raúl a marqué une quinzaine de pions contre son club formateur. Mais il n’aura jamais fait aussi mal aux Colchoneros que ce soir de janvier 1997. Juan Manuel López en fait encore des cauchemars…
#3 - Barça-R. Madrid (2-2)
Ce n’est pas tant le but en lui-même, mais la célébration qui en fait sa légende. L’index pointé sur la bouche, le regard vers les supporters barcelonais, en égalisant à la 86e, Raúl vient de faire taire le Camp Nou. Comment ? Avec un amour de piqué, évidemment.
#2 - R. Madrid-Atlético (3-1)
Oh, ce contrôle ! À la réception d’un centre de Christian Panucci, le Madrilène réalise un grand pont que n’aurait pas renié le grand Dennis Bergkamp, et mitraille le gardien en demi-volée. « Camisa número siete : Raúl… Raúl ! Raúl ! Raúl ! Raúl ! Raúl ! RAAAAAAÚÚÚÚÚÚÚÚLLLLL !!! »
#1 - R. Madrid-Real Sociedad (2-0)
L’aile de pigeon qui fait sombrero, une petite caresse, puis une reprise de volée qui embrasse la transversale… L’amour, le vrai.
La merveille, au ralenti :
Bonus - France-Espagne (2-1)
L’échec de sa vie. Parce que « le bon Dieu veillait » .
Par Florian Lefèvre