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Top 11 : Les Bides de l’OL

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Top 11 : Les Bides de l’OL

Avec Bernard Lacombe pour recruteur en chef, l'OL a construit son ascension au sommet de la Ligue 1 en flairant les bons coups sur le marché des transferts. Pourtant, il est arrivé qu'en matière d'attaquants, l'OL nous fasse bien Lol. Top 11 de ces recrues foireuses à l'heure où Lyon vient d'annoncer l'arrivée de Lisandro Lopez pour un nouveau montant record.

Kader Keita : La Wah-Wah la plus chère de l’histoire. L’OL signe le Jimi Hendrix ivoirien pour 18 millions d’euros, dépassant au passage le record détenu par Sonny Anderson. Kader Keita débarque du LOSC avec la promesse de franchir le mur du son côté droit. Deux saisons plus tard, il n’en finit plus d’exaspérer Gerland, les doigts fichés dans la prise et se prenant les pieds dans les fils. Les derniers mois sont même dignes des plus belles déchéances de l’histoire du rock : solos pathétiques, hygiène de vie déplorable, prières au public dans l’espoir d’obtenir une dernière chance de rédemption. Sans succès. Sauf pour l’OL, qui réussit à l’envoyer à Galatasaray pour 8,5 millions d’euros.

Giovanne Elber : Alors qu’il est question de trouver un successeur à Sonny, Aulas s’emballe pour Elber. Contre l’avis de Lacombe qui verrait plutôt Makaay ou Pizarro à la place. Le Brésilien déboule à Lyon en attaquant superstar censé prouver aux yeux de tous la nouvelle envergure de l’OL. En deux saisons, Elber a surtout le temps d’inaugurer le chemin de croix emprunté par la plupart des « grands attaquants » à Lyon : une dizaine de buts, blessures et brouilles à répétition, résiliation de contrat et retour à l’envoyeur.

Torben Franck : 45 minutes passées sous le maillot lyonnais. En match amical. Pas plus. En 1992, Aulas pense pourtant avoir touché le jackpot avec le recrutement du Danois, tout juste champion d’Europe. Il a surtout ouvert une des plus belles pages judiciaires de sa présidence. Torben Franck met son genou en miettes pendant une série de tests physiques. Histoire de donner plus de saveur au fiasco, il décide de porter plainte pour coups et blessures contre l’OL. Au fait, ça se dit comment « L’OL m’a tuer ! » en danois ?

Tony Vairelles : En 1998, Tony Guitar se permet toutes les audaces. Les vestes à franges, les rassemblements tuning Porte des Alpes, une saloperie lâchée sur Zidane pour sa première sélection ( « Zidane ? Pfff… » ) et les passements de jambes avec tour sur lui-même. La parenthèse enchantée se referme très vite et le clan Vairelles est prié de remonter dans la caravane. Ce qui reste encore le plus pratique quand il faut suivre les tribulations du fiston.

Roberto Cabañas : Le premier gros transfert de l’ère Aulas (2,3 millions d’euros). En 1990, l’attaquant paraguayen a déjà tout connu. La flambe XXL à 19 ans en compagnie des superstars du Cosmos de New York, les nuits blanches à Cali et la rade de Brest. Alors forcément, à bientôt trente ans, Roberto s’ennuie ferme à Lyon et clashe tout ce qui bouge. Son équipe : « Pour jouer attaquant, il faut avoir derrière soi un super technicien qui vous donne des ballons propres ! » . Son entraîneur : « J’irai voir Domenech. Soit il me place au milieu, soit je pars ! » . Mission réussie. Il obtient son billet pour la Bombonera au bout d’une saison.

Frédéric Piquionne : Lâcher Rémy à Nice pour faire venir un Piq’ en perdition avancée, c’est ce qui s’appelle avoir du nez. Cette saison, l’ancien esclave des Verts a eu le temps de couler. Et en beauté, grâce à ce quart d’heure de gloire dans le derby où il enchaîne chute de cartoon et carton rouge dans la foulée. Piq’ and go… down.

Milan Baros : « Même pour une corbeille à papier, il faut que je demande une autorisation… » bougonne Houllier pour sa deuxième saison lyonnaise. Faut dire aussi qu’Aulas et Lacombe l’ont mauvaise depuis qu’ils l’ont laissé faire avec l’ancienne révélation tchèque de l’Euro 2000. Milan dans le pré est tellement muet qu’il se lance dans une reprise trash du Bruit et l’odeur pour se faire entendre. Le bruit de sa Ferrari lancée à 270 km/h sur les autoroutes de l’Ain. L’odeur de Mbia soulignée par un geste équivoque. Deux polémiques plus tard, alors qu’Houllier est déjà débarqué, Milan est envoyé en Turquie.

James Debbah : Le Georges Weah du pauvre. Domenech a besoin d’une pointe et enrôle le Libérien sur les conseils avisés de son ami de presque vingt ans, Arsène Wenger. Une saison plus tard, James Debbah plafonne à huit buts et Domenech a pris la mesure de l’arnaque. Wenger assume son coup crasse au nom de la défense des intérêts de l’ASM. Un épisode que Ray’ n’a visiblement pas oublié et qui agite encore ses relations avec le coach d’Arsenal.

Nilmar : Vingt ans et toujours puceau. Une des garanties imposées par Lacombe pour recruter de jeunes pousses repérées au Brésil. Pas question de voir les talents auriverde se perdre dans les vapeurs de caïpirinha. Confié aux bons soins de la communauté évangéliste du club dirigée par Edmilson, Nilmar plante un doublé pour sa première apparition en Ligue 1. Et en reste là. Depuis, il affole à nouveau les recruteurs européens et a même gagné sa place en Seleçao. Quant à Lacombe, il revoit son cahier des charges en signant Fred l’année suivante, à peine plus de vingt ans, mais pas vraiment puceau.

Pierre-Alain Frau : C’est bien connu, les greffes sochaliennes ne peuvent pas prendre loin de leurs bases. La preuve ? Monsoreau, Pedretti. On rappellera en outre que Frau arrive à Lyon avec un putain de blaze, l’Aigle de Belfort. Le genre qui tape et qui lui vaut d’être appelé par Ray’ en Équipe de France. Six mois plus tard, on le retrouve plus PAF que jamais, dépassé par une improbable concurrence, celle de Bryan Bergougnoux. Comme quoi, des fois la vie, c’est vraiment une chienne.

Marco Grassi : A Lyon, quand un gamin se pointe et demande à son père de lui dessiner une chèvre, il se retrouve avec l’esquisse d’une grande gigue qui aurait un air de Dean Martin.

« – Mais sur ton dessin, c’est pas une chèvre, c’est un banquier suisse ! »

« – C’est bien ce que tu voulais, non ? Regarde, c’est Marco Grassi » .

Frédéric Née : Grand prix de la lose avec mention spéciale du jury pour l’ancien compère de Pierre-Yves André. Frédéric Née arrive dans la peau d’un titulaire indiscutable, auréolé du titre de meilleur buteur français de Ligue 1. Il s’apprête même à honorer sa première sélection chez les Bleus. Il repart pour la Corse au bout de deux saisons, en morceaux ou presque, avec un bilan famélique (4 buts).

Brest, capitale des Côtes d’Amour

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