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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (960-951)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

1000
Fabrice Apruzesse
999
Rodéric Filippi
998
Marcel Langiller
997
Sébastien Roudet
996
Helenio Herrera
995
Serge Lenoir
994
Alexy Bosetti
993
Dominique Casagrande
992
Stéphane Dedebant
991
Yann Bodiger
990
Jacques Glassmann
989
Apoula Edel
988
Édouard Wojciak
987
Koji Nakata
986
Ronald Zubar
985
Juan Pablo Sorín
984
Christophe Kerbrat
983
Ali Ahamada
982
André Grillon
981
Kalman Gerencseri
980
Nicolas Marin
979
Franck Durix
978
Laurent Bonnart
977
Angelo Hugues
976
Diego Carlos
975
Jérémie Janot
974
Yeso Amalfi
973
Youssef El-Arabi
972
Xercès Louis
971
Amara Diané
970
Santos
969
Dianbobo Baldé
968
Albert Rohrbacher
967
Paul Georges Ntep
966
Alexander Vencel
965
Kevin Anin
964
Anthony Bancarel
963
Mido
962
Louis Provelli
961
Joël Tanter
960
Rafik Saïfi
959
Abdallah Liégeon
958
Fabien Lemoine
957
Jacques Abardonado
956
Victor Agali
955
Nolan Roux
954
Gilles Hampartzoumian
953
Saber Khlifa
952
Armand Penverne
951
Eddy Capron
950
Daniel Cousin
949
Maurice Gransart
948
Bacary Sagna
947
Demetrius Ferreira
946
Bruno Rodzik
945
Lamine Diatta
944
Jairzinho/Paulo César
943
Fernando Morientes
942
Guillermo Ochoa
941
Gabriel Lalloué
940
Jocelyn Blanchard
939
Dimitar Berbatov
938
Petr Cech
937
Pierre Neubert
936
Daisuke Matsui
935
Henri Guérin
934
David Ducourtioux
933
Olivier Sorlin
932
Pépi Humpal
931
Jérémy Clément
930
Vagiz Khidiyatullin
929
Alphonse Le Gall
928
Mohamed Chaouch
927
Dario Cvitanich
926
Didier Notheaux
925
Sylvain Legwinski
924
Lionel Charbonnier
923
David Hellebuyck
922
Jaouad Zaïri
921
Grégory Wimbée
920
Sékou Touré
919
Martin Braithwaite
918
Gaël Danic
917
Serge Dellamore
916
Carlos Eduardo
915
Salah Assad
914
Omar Sahnoun
913
Ousmane Dembélé
912
Dimitri Liénard
911
Étienne Sansonetti
910
Aulis Rytkönen
909
Yannick Cahuzac
908
Ljubomir Mihajlovic
907
Ederson
906
Jean-Pierre Posca
905
Benjamin Bourigeaud
904
Boro Primorac
903
Dante
902
Kaba Diawara
901
Yves Mariot
900
Philippe Christanval
899
Alban Lafont
898
Lionel Mathis
897
Malcom
896
Milan Bisevac
895
Ali Bouafia
894
Maurice Bouquet
893
Tulio De Melo
892
Joël Tiéhi
891
Jules Sbroglia
890
Lucas Bernardi
889
Hamada Jambay
888
Nicolas Pallois
887
Michel Rio
886
Vladan Lukic
885
Marc-Vivien Foé
884
Johnny Ecker
883
Guillaume Hoarau
882
Jérôme Bonnissel
881
Matt Moussilou
880
Ilan
879
Patrick Regnault
878
Enzo Francescoli
877
Ibrahima Bakayoko
876
Zvonko Ivezić
875
Sammy Traoré
874
Youssouf Hadji
873
Jean-François Larios
872
Aleksandr Mostovoï
871
Jean-Pierre Tempet
870
Nicolas Savinaud
869
Bernard Bureau
868
Bruno Grougi
867
René Alpsteg
866
Cédric Barbosa
865
Louis Marcialis
864
Vicky Peretz
863
Olivier Echouafni
862
Bonaventure Kalou
861
Aljoša Asanović
860
Younès Belhanda
859
Cédric Hengbart
858
Bruno & Pascal Zaremba
857
Joël Henry
856
Jean-Alain Boumsong
855
Fred
854
Erwin Kostedde
853
Bernard Mendy
852
Brandão
851
Jacques Laposte
850
Téji Savanier
849
Patrick Delamontagne
848
Wahbi Khazri
847
Nordine Kourichi
846
Mevlüt Erding
845
Bruno Carotti
844
Fernando Cavenaghi
843
Alain Fiard
842
William Ayache
841
Javier Pastore
840
Alexei Smertin
839
Rémy Vercoutre
838
Pascal Despeyroux
837
Roger Mendy
836
Francis Méano
835
Philippe Redon
834
Yohan Demont
833
Luiz Gustavo
832
Curt Keller
831
Aziz Bouderbala
830
Anthony Lopes
829
Romain Danzé
828
Antoine Bonifaci
827
Benoît Tihy
826
Jérémy Ménez
825
Fodé Mansaré
824
André Ayew
823
Seth Adonkor
822
Nicolas Seube
821
Louis Floch
820
Andreas Köpke
819
Steve Marlet
818
Jürgen Klinsmann
817
François Denis
816
Pantxi Sirieix
815
Renato Civelli
814
Geoffrey Jourdren
813
Cédric Mionnet
812
Jacek Ziober
811
Ireneusz Jeleń
810
Sébastien Puygrenier
809
Thierry Bonalair
808
Taye Taiwo
807
Ludovic Obraniak
806
Cheick Diabaté
805
Danijel Ljuboja
804
Roger Jouve
803
Patrice Carteron
802
Adil Rami
801
Claude Breny
800
Olivier Kapo
799
Franck Beria
798
Marvin Martin
797
José Souto
796
Lucien Laurent
795
Achille Emana
794
Andy Delort
793
Louis Pinat
792
Camel Meriem
791
Viorel Moldovan
Rafik Saïfi

#960 - Rafik Saïfi

Rafik Saïfi Troyes (1999-2003), Istres (2004-2005), Ajaccio (2005-2006), Lorient (2006-2009)

Devenir un symbole national n’est pas donné à tout le monde. Pourtant, c’est bel et bien le destin qu’a choisi d’emprunter Rafik Saïfi. Digne successeur de Rabah Madjer, Moussa Saïb et Abdelhafid Tasfaout, l’attaquant algérois a effectivement su hisser son rêve de sa terre natale, à une honorable carrière en France. Un véritable exploit, lancé en 1999, alors que l’Algérie s’embrasait dans une interminable guerre civile, sans issue, ni espoir pour ses citoyens. Débarqué à Troyes, Saîfi fait ainsi rapidement valoir son surnom de « Scorpion », symbole d’une vitesse de dribble saisissante et d’une facilité certaine à s’extirper des défenses adverses. S’en suivront Istres, Ajaccio et Lorient, soit autant de petits poucets que de clubs de l’ombre, pour 248 rencontres et 45 buts inscrits dans l’élite hexagonale. Suffisant pour arracher un sourire aux nostalgiques supporters algériens et rappeler à ceux de l’ESTAC qu’en 2003, ils ont pu assister à un chef d’œuvre.

Abdallah Liégeon

#959 - Abdallah Liégeon

Abdallah Liégeon
Monaco (1981-1987), Strasbourg (1988-1989)

À l’aube des années 1980, Abdallah Liegeon se muait en précurseur d’un style de jeu moderne, sans trop le savoir. Atteignant à peine le mètre 75, le défenseur central débarque à Monaco au mois de juillet 1981, en provenance de Besançon, élu par son futur entraîneur Gérald Banide. Le technicien monégasque s’amourache en effet de cette curiosité footballistique, bien trop petite pour un rôle de stoppeur mais impressionnante de technique. Loin des positions fixes de l’époque, Liegeon ne s’embarrasse alors aucunement balle au pied. Conscient de ses lacunes physiques, l’intéressé n’hésite jamais à esquiver le duel, pour s’élancer loin de sa surface, dans de longues enjambées, à l’assaut des buts adverses. Le rôle de box-to-box, quasi-inexistant dans l’Hexagone, fait ainsi une apparition progressive, porté par la créativité du moustachu. Inventif sur le pré, le natif d’Oran disputera 114 rencontres de D1 avec l’ASM, avant d’être poussé sur le banc par l’émergence du rigoureux Claude Puel et d’achever sa carrière près de chez lui, à Strasbourg.

Fabien Lemoine

#958 - Fabien Lemoine

Fabien Lemoine Rennes (2007-2011), Saint-Étienne (2011-2017), Lorient (2020-2022)

On se souviendra de Fabien Lemoine pour beaucoup de choses. Pour ses premiers pas sous le maillot du Stade rennais au tournant des années 2007 et 2008, par exemple, le milieu breton se révélant comme un joueur de l’ombre très précieux au sein de l’équipe de Guy Lacombe. Pour son premier but en Ligue 1, un pétard dans la lucarne de Stéphane Cassard, aussi. Pour sa longévité dans l’élite hexagonale, surtout, avec plus de 300 apparitions avec Rennes, Saint-Étienne et Lorient. Pour ses cheveux blancs précoces, un peu. Puis, il y a ce 14 août 2010. Dans le premier quart d’heure d’un Nancy-Rennes comptant pour la deuxième journée, Lemoine s’effondre sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot après avoir été percuté par le genou de Reynald Lemaître dans les airs. « J’avais du mal à bouger mes mains, mes bras… Dans le vestiaire mon ventre était dur. Comme congelé, racontera-t-il trois semaines plus tard à Ouest-France. Dans les vap’, j’ai demandé de prévenir ma femme et au médecin du club de me tenir la main. »

Le diagnostic tombe au CHU de Nancy, il est victime d’un éclatement du rein droit en deux parties. Son état s’aggravant dans la semaine, l’opération s’impose pour le retirer. « Ce qui m’est arrivé est un truc de fou. Du jamais vu dans le foot. Pour fracturer un rein, il faut y aller quand même, continue-t-il dans le quotidien breton. Dans les tous premiers jours, j’ai pensé au foot. Je me suis dit : j’arrête tout. Je ne veux pas y rester sur un terrain. Je vais faire autre chose… » Oui, mais non : cinq mois après son accident, Lemoine, un rein en moins, retrouve la Ligue 1 en entrant dans une fin de partie morose contre Valenciennes, dans le brouillard, au stade de la route de Lorient. Dans le temps additionnel, le milieu frisé signe une passe décisive en trouvant la tête de Jean-Armel Kana-Biyik sur corner, le seul but du match, celui de la victoire. Pour une fois, le passeur est davantage fêté que le buteur, par le stade tout entier et ses coéquipiers. « L’un des plus beaux jours de ma vie » , glissera-t-il en zone mixte dans la foulée. Le premier jour du reste d’une belle carrière, aussi.

La réaction de Fabien Lemoine : « Merci pour cette info ! »

Jacques Abardonado

#957 - Jacques Abardonado

Jacques Abardonado
Marseille (1998-2001), Lorient (2001-2002), Nice (2002-2008), Valenciennes (2008-2010)

Le dernier match entre l’Olympique de Marseille et l’OGC Nice au Stade Vélodrome l’a rappelé : les deux clubs ne s’apprécient pas beaucoup. Pourtant, un homme a réussi l’exploit de se faire apprécier par les deux camps : Jacques Abardonado. Il faut dire qu’il est difficile de ne pas aimer Pancho, ses cheveux mi-longs et sa rudesse défensive. S’il fallait partir à la guerre avec l’un de leurs joueurs, il y a fort à parier que les Niçois l’auraient choisi. Et tant pis si c’est un vrai minot, né à Marseille, passé par Endoume avant de débuter en pro à l’OM. Dans une interview à So Foot, Abardonado avait confié que son père avait annoncé la couleur à ses trois fils : «  Vous deviendrez musiciens ou footballeurs.  » Si ses frères ont choisi la première option – l’un est guitariste de Kendji Girac – Pancho a pris la deuxième voie. Et il était prêt à tout pour réussir : « Les anciens me disaient toujours : « Tu joues comme tu t’entraînes » » . Autant dire qu’il valait mieux se rendre à l’entraînement avec les protège-tibias.

Victor Agali

#956 - Victor Agali

Victor Agali
Marseille (1996-1997), Nice (2004-2005)

À l’été 2004, Victor Agali n’en mène pas large. Licencié par son club, Schalke 04, pour avoir refusé de s’entraîner, mis au ban de sa sélection nationale, l’attaquant nigérian croise Gernot Rohr par hasard à l’aéroport de Nice. Le technicien allemand le convainc de le rejoindre au Gym. Les éléments semblent réunis pour que cette petite histoire tourne au flop et que le gamin d’Okpanam retombe vite dans l’oubli. Il parvient au contraire à laisser un joli souvenir dans la mémoire des supporters azuréens. Le 2 octobre 2004, alors que l’AS Monaco surclasse son voisin dans le derby (3-0 à l’heure de jeu), l’ancien du Hansa Rostock sort de sa boîte. Le héros du soir plante un triplé en l’espace de neuf minutes et propulse l’OGCN vers un inoubliable succès à Louis-II (3-4). Le Super Eagle mérite totalement sa place dans le nid des Aiglons.

Nolan Roux

#955 - Nolan Roux

Nolan Roux Brest (2010-2012), Lille (2012-2015), Saint-Étienne (2015-2017), Metz (2017-2018), Guingamp (2018-2019), Nîmes (2020-2021)

C’est l’histoire d’un mec qui ne rêvait pas de finir pro, qui a grandi en regardant son père enfiler les buts comme on enchaîne les M&M’s au cinéma et qui s’est retrouvé un jour sous les projecteurs, à Brest, à la fin des années 2000. Nolan Roux avait alors 21 ans et a été propulsé coqueluche d’une ville qui retrouvait pour la première fois la Ligue 1 au XXIe siècle. La suite ? Une saison folle dans l’élite, un transfert avorté à Schalke 04, quelques buts à Lille, quelques autres à Saint-Étienne, à Metz, à Guingamp, à Nîmes et le voilà, à 34 ans, tranquille à Châteauroux, en National 1. Reste que Nolan Roux restera avant tout un souvenir. Celui d’un type détaché de son milieu, porté par un mental béton et un désir : que le foot ne perde pas son instinct.

Retrouvez la grande interview de Nolan Roux sur sofoot.com.

Gilles Hampartzoumian

#954 - Gilles Hampartzoumian

Gilles Hampartzoumian
Cannes (1988-1989 puis 1993-1996 et 1997-1998), Lille (1996-1997)

Il était temps qu’un représentant de la diaspora arménienne apparaisse dans ce Top. Qui se souvient des tacles de Gilles Hampartzoumian, défenseur rugueux des nineties à la dégaine cubique ? Il compte moins de 100 matchs de D1 au compteur, mais il a tout connu, ou presque, avec l’AS Cannes, des débuts de Zinédine Zidane à la montée dans l’élite. Gilles était un beau bébé (1,76 mètres et 80 kilos à 23 piges) que l’on enverrait immédiatement à la salle de muscu aujourd’hui, mais surtout une formidable machine à punchlines, comme il avait pu le montrer dans la rubrique Qu’est-ce qu’ils footent de So Foot en 2008. « Je n’étais pas gros, vous rigolez. Physiquement, j’étais un monstre. J’étais le joueur le plus rapide du championnat, assurait-il. Je courais le 100 mètres en 10’97. Et attention, avec les chronos de l’époque, pas ceux de maintenant. Vous me mettez les cuisses de Lizarazu et les miennes à 20 ans, franchement je l’enfume. C’est bien simple, dès qu’il y avait un cador du championnat en face, style Cocard, Dugarry ou Ginola, Luis me mettait dessus et il finissait dans ma poche. Je n’avais peur de personne. »

Ses six blessures au genou ? Il a une explication : « J’étais trop puissant, tout simplement. Mon corps n’a pas supporté. » Il a en revanche supporté quelques dérives, mises en lumière par un contrôle positif au cannabis en octobre 1995, ce qui lui vaudra deux petits mois de suspension. Il boucle son aventure en D1 dans le Nord, à Lille, par une relégation. À la fin des années 2000, ce bon vieux Gilles se vantait de ne rien faire et dégustait des matchs en se rappelant du bon vieux temps. « Franchement, si j’avais 20 ans aujourd’hui, je serais milliardaire. Aujourd’hui, les jeunes, faut les faire jouer si on veut les vendre. À mon époque, c’était les vieux d’abord. Quand je vois des mecs comme Clerc… Mais moi, des Clerc, j’en avais un dans chaque jambe ! En qualités intrinsèques, j’étais aussi fort que Thuram. Mais attention, je ne veux pas me comparer à lui. » Avant de conclure : « Le ballon, c’est un milieu spécial, vous savez. On est vite oublié. » Pas au point de ne pas figurer dans ce top 1000 à une très honorable 954e place.

Saber Khlifa

#953 - Saber Khlifa

Saber Khlifa
Evian TG (2011-2013), Marseille (2013-2014)

Du passage de Saber Khlifa – ou Khalifa, à vrai dire, on n’a jamais su comment l’orthographier – en Ligue 1, on retiendra un geste. Fou. Démentiel. Un lob surpuissant de… 64 mètres, qui trompe un David Ospina sidéré et donne encore plus d’ampleur à la victoire d’Evian face à Nice (4-0), en mai 2013. L’international tunisien s’offre ainsi le trophée du « plus beau but de l’année » et file à Marseille. Où, hélas, il ne réussit pas franchement à faire frissonner les habitués du Vélodrome.

Armand Penverne

#952 - Armand Penverne

Armand Penverne
Reims (1947-1959), Limoges (1960-1961)

À l’évocation du Stade de Reims, se rattachent très vite les succès des décennies 1950 et 1960. Et à ces périodes fastes, les noms de Raymond Kopa et Just Fontaine. Pourtant, derrière ces deux illustres figures, celle d’Armand Penverne ne fait pas tâche, loin de là. Milieu de terrain travailleur, le Morbihannais de naissance devient rapidement un incontournable des Rouge et Blanc, assurant les arrières des artistes installés en attaque. Titulaire inamovible sous les ordres d’Albert Batteux (331 rencontres de première division), Penverne fait la pluie et le beau temps en Champagne. Privé de finale de C1 en 1956, contre le Real Madrid, pour cause de blessure, il se rattrape au printemps 1959, inscrivant le but décisif des siens en demies. Avant de s’incliner, de nouveau, face aux Merengues (2-0). Un déchirement complet, précipitant la fin de son aventure rémoise, un passage mitigé à Limoges et une retraite annoncée deux ans plus tard. L’ingratitude du football.

Eddy Capron

#951 - Eddy Capron

Eddy Capron Nantes (1990-1997), Rennes (1997-1999), Sedan (1999-2003), Le Mans (2003-2004)

Il n’est pas le premier nom que l’on retient quand on pense au FC Nantes champion de France 1995, mais Eddy Capron s’est fait une place dans l’histoire du club canari (plus de 130 matchs) et de la première division française (269 apparitions). Le défenseur central a joué son rôle, en faisant ce qu’il sait faire, dans la conquête des hommes de Coco Suaudeau. Il aura davantage marqué les esprits du côté de la Maison Jaune que chez l’ennemi rennais, ou bien à Sedan ou au Mans, où il a terminé sa carrière en toute discrétion. Reste qu’il a surgi au bon moment pour devenir le premier buteur dans le nouveau stade Louis-Dugauguez. Pour ne rien gâcher, il ne se prenait pas pour un autre. « Honnêtement, quand j’ai quitté le FCN en 1997, j’avais l’impression de ne pas savoir jouer. Comme beaucoup de joueurs à Nantes, j’avais été formaté pour jouer pour ce club. J’avais beau faire le double d’efforts, je n’y arrivais pas. Et ça vient probablement du fait que, avec Nantes, on jouait pour et avec nos partenaires. Sans Makelele et Ferri, par exemple, je n’étais rien. L’addition d’individualités faisait la force du collectif, expliquait-il à So Foot en 2017. Il faut dire ce qui est : je n’étais pas le plus talentueux de mon époque, mais j’ai pu m’exprimer pleinement au sein d’un collectif parfaitement rodé. »

La réaction d’Eddy Capron : « Salut Jérémie, c’est une blague !? (smiley mort de rire). Carrément ! Merci. »

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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