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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (650-641)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#650 - Hervé Flak

Hervé Flak
Lens (1975-1978 puis 1979-1984), OM (1984-1986)

Fils de Simon Flak, défenseur franco-polonais apparu en D1 juste après la Seconde Guerre mondiale (à Lens puis l’AS Cannes-Grasse), ce produit de l’US Nœux-les-Mines (avec qui il a brillé en D3 avant d’être échangé par Erick Mombaerts lors de son transfert à Lens) laissera au Racing une trace encore plus importante que son père. En témoigne sa présence, encore aujourd’hui, dans le top 10 des joueurs les plus capés du club avec ses plus de 310 matchs en sang et or. Titulaire indiscutable – au milieu de terrain ou en défense centrale – l’année de la deuxième place du RCL en 1976-1977, il est aussi de l’équipe qui foudroie la Lazio en seizièmes de finale de Coupe de l’UEFA (6-0 après prolongation au retour), mais fait l’ascenseur entre 1978 et 1979, et de celle qui se hisse quatrième de l’élite en 1982-1983 ; des aventures toutes vécues avec le regretté Daniel Leclercq. À l’OM, Flak signe même une saison à cinq pions en championnat, ce qui n’empêche pas les Phocéens de frôler la relégation (dix-septième place, en 1985).

#649 - Louis Finot

Louis Finot
CA Paris (1932-1934), Sochaux (1934-1936), Rennes (1936-1937), Red Star (1945-1946), Stade Français (1946-1947)

On m’a dit que t’aimais la frappe, voilà de « La Courette » . Louis Finot a acquis son surnom pour avoir, pendant un temps, pratiqué au haut niveau le football et l’athlétisme en parallèle. Le Francilien finit par se focaliser sur le ballon, où sa pointe de vitesse lui permet de faire la différence sur l’aile. Au Club français, au CA Paris, mais aussi à Sochaux, que l’international contribue à mener vers le titre de champion de France en 1935. Également passé par Rennes, Reims, Nice et le Racing Paris, Finot occupera le poste d’entraîneur-joueur à Amiens pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale, avant de revenir chez lui, en Île-de-France, au Red Star puis au Stade français. Un joueur capital.

#648 - Antoine Cuissard

Antoine Cuissard
Saint-Étienne (1945-1946 puis 1947-1952), Nice (1953-1955), Rennes (1956-1957 puis 1958-1959)

Et voilà le fameux cousin d’Yvon Goujon. Antoine Cuissard est né à Saint-Étienne, où il a commencé sa carrière professionnelle et marqué les premiers esprits à la fin des années 1940, mais son attachement à la Bretagne, la région de sa famille, n’était pas à prouver. Il faut dire que sa grand-mère, Caroline, est la fondatrice du FC Lorient, et en bon petit-fils, il ne pouvait pas toucher ses premiers ballons ailleurs qu’au sein du club de mamie. Après une première année passée au plus haut niveau du côté de l’ASSE et une arrivée chez les Bleus, « Tatane » accepte même de revenir à Lorient pour aider les Merlus à relancer la machine après la Seconde Guerre mondiale, qui a particulièrement touché la cité morbihannaise. Pendant un an, il foule donc les pelouses de DH, ce qui ne l’empêche pas de garder une place au chaud en équipe de France. Un amateur international, une chose rare, voire quasiment inédite dans l’histoire tricolore. Cela prouve que Cuissard n’était pas n’importe qui. Son poste ? Difficile à dire, le gaillard est capable de jouer défenseur comme attaquant, ses grandes qualités techniques et physiques lui permettant une telle polyvalence. Il marque d’ailleurs quelques buts sous le maillot vert, qu’il retrouve en 1947 pour cinq années de plus, avant de filer au Sud, à Cannes puis à Nice, avec qui il remporte la Coupe de France en 1954. Un peu de soleil puis un retour dans sa région préférée, la Bretagne, pour devenir l’un des joueurs majeurs du Stade rennais. Cuissard crée, plante et s’installe régulièrement en défense centrale à la fin d’une carrière laissant un léger goût d’inachevé, tant l’international français (27 sélections) était doté d’un talent immense.

#647 - Hugo Bargas

Hugo Bargas
Nantes (1973-1979), Metz (1979, 1981)

Lorsqu’il débarque en Europe pour enfiler la tunique du FC Nantes, en janvier 1973, Ángel Hugo Bargas – de son nom complet – est déjà quelqu’un en Argentine : international, il vient d’être désigné en 1972 meilleur footballeur et meilleur sportif du pays. Le défenseur central ne décevra pas, pendant ses six ans et demi sur les rives de l’Erdre, accrochant deux titres de champion (dont un dès sa première saison) et une Coupe de France avec les Canaris, et marquant son époque par sa classe sur le pré et en dehors, son intelligence de jeu, sa science du placement et ses redoutables coups de casque, lui qui ne faisait pourtant qu’un mètre 72 (il inscrira 14 réalisations en 252 rencontres de D1). Une panoplie dont profitera également le stade Saint-Symphorien, entre 1979 et 1981, le stoppeur aux 30 capes avec l’Albiceleste ayant fait un crochet par la Moselle en fin de carrière (il terminera même tout doucement en D2 et D3 françaises). La venue de Néstor Fabbri dans le 44, des années plus tard, ce sera également lui.

Bargas, c’est encore ceux qui l’ont vu à l’œuvre sur un terrain qui en parlent le mieux(1), à commencer par Eric Pécout : « C’était une des stars de l’époque… On voit donc arriver ce petit bout de mec et, même s’il avait une tête de moins que tout le monde, il prenait tous les ballons de la tête. On n’avait jamais vu cela. Quand on le voyait torse nu, on se disait : « Mais qu’est-ce que c’est que ce joueur ? » […] Pour apprendre, il suffisait d’ouvrir les yeux et de le regarder. Sa façon de défendre… Son attitude, ses petites tricheries… De sauter avant son adversaire. C’était énorme chez Hugo. » Le grand Jean-Claude Suaudeau était lui aussi sous le charme : « J’ai un flash sur Hugo, car c’était propre à lui, et j’ai rarement vu d’autres joueurs le faire. Dans le jeu aérien, il glissait sur le dos de son adversaire, il sortait la tête et prenait le ballon. Il était tellement fin, léger et aérien qu’il ne faisait pas de fautes. Il était vraiment très fort là-dessus. » Quand aux louanges d’une autre légende, Jean Vincent, on les croirait destinées à Cristiano Ronaldo : « Il sautait, restait en suspension, puis frappait le ballon. Il n’y en a pas beaucoup qui arrivent à faire ça. » À Nantes, on n’a pas attendu Enzo Trossero, Jorge Burruchaga, Julio Olarticoechea, Fabbri, Mauro Cetto ou Emiliano Sala pour se prendre de passion pour l’Argentine.

#646 - Abderrahman Mahjoub

Abderrahman Mahjoub
RC Paris (1951-1953, 1954-1960 puis 1963-1964), Nice (1953-1954), Montpellier (1960-1963)

Figure du championnat de France des années 1950, Abderrahman Mahjoub est surtout l’un des pionniers de l’histoire du football marocain. En effet, derrière la « Perle noire » , Larbi Ben Barek, cet élégant milieu de terrain fut considéré comme l’autre emblème de l’Atlas dans l’Hexagone. Une aventure lancée à l’été 1951, lorsqu’il atterrit au RC Paris, lui qui fut précédé par son grand frère Mohamed, du côté de l’Olympique de Marseille. Joueur technique, à la vision de jeu hors pair, Mahjoub ne tarde pas à éblouir les esthètes parisiens, qui le surnomment rapidement le « Prince du Parc » . Une flatterie justifiée par ses 52 apparitions en ciel et blanc, jusqu’en 1953, année de son départ.

Le point de chute se situera plus au sud, à Nice, pour la seule saison 1953-1954. Une campagne réussie en tous points, puisqu’elle permet au relayeur de glaner une Coupe de France, le 23 mai 1954, face à l’OM de son modèle Ben Barek (2-1), et de taper dans l’œil de Pierre Pibarot, qui lui offre sept capes en Bleu (il fêtera sa première sélection face au Luxembourg, en même temps que son coéquipier Just Fontaine) dont une participation à la Coupe du monde 1954. Désireux de retrouver la capitale, Mahjoub voit son vœu exaucé entre 1954 et 1960, y disputant 94 parties (dont 86 en D1). Pas de quoi, cependant, convaincre les dirigeants du RCP de le prolonger, le disant « trop vieux » , à 31 ans. Vexé, le vétéran file alors se venger à Montpellier, en deuxième division, où il offrira au club un retour dans l’élite sept ans après et s’épanouira au maximum (41 buts en 106 rencontres). Cette année 1960 sera également celle de la reconnaissance, chez lui, au Maroc, qu’il choisira finalement de représenter (quatre sélections). À l’occasion d’un barrage pour le Mondial 1962 contre l’Espagne, à Madrid, le « Prince » gratifiera par ailleurs ses coéquipiers et compatriotes d’un discours resté dans les mémoires : « Regardez les drapeaux qui sont hissés dans le stade. Regardez-les bien. Aujourd’hui, je veux que vous soyez comme ces drapeaux, tous au même niveau. Et au même niveau que les Espagnols. » Insuffisant pour empêcher la défaite, mais suffisamment puissant pour marquer tout un pays.

#645 - Pierre-Alain Frau

Pierre-Alain Frau
Sochaux (1998-1999 et 2001-2004), Lyon (2004-2006), Lens (2006), PSG (2006-2008), Lille (2008-2011), Caen (2011-2012), Sochaux (2013-2014)

Parmi les équipes les plus excitantes de Ligue 1 du début des années 2000, le FC Sochaux-Montbéliard de 2003-2004 a une place de choix dans le cœur des amoureux du championnat de France. Guy Lacombe sur le banc, Richert dans les cages, Diawara et Mathieu derrière, Oruma, Pedretti et Isabey au milieu ou encore Santos et Pagis devant. Une équipe qui a enthousiasmé tout l’Hexagone et dont le meilleur buteur se nommait Pierre-Alain Frau (17 buts en Ligue 1). Alors oui, PAF a profité des bons ballons de ses coéquipiers aux pieds d’argent, mais il a aussi fait parler son sens du but. Des performances qu’il n’a jamais réussi à reproduire du côté de Lyon – où il a été sacré deux fois champion de France – et du côté du PSG où son entente avec Pauleta s’est envolée au moment de sa suspension de quatre mois pour avoir fait les croisés au Sedanais Stéphane Noro sur un tacle. Pour autant, Frau reste un attaquant marquant de cette décennie qu’il termine en beauté avec une saison à 13 pions au LOSC et un nouveau titre de champion de France en qualité de super sub. Avant de troquer les titres pour les relégations avec Caen et Sochaux où il n’aura pas réussi à planter le moindre pion lors de son retour. Forcément, sans Isabey et Pedretti, c’est plus dur.

#644 - Mohamed & Kader Firoud

Mohamed & Kader Firoud
Mohamed : Rennes (1945-1946), Nice (1949-1953) // Kader : Saint-Étienne (1945-1948), Toulouse (1965-1967), Nîmes (1950-1954)

La fratrie Firoud aura marqué de son nom le Sud de la France. Nés à Oran, en Algérie, Kader et Mohamed ont effectivement brillé à Nîmes pour l’un et Nice pour l’autre, écrivant les plus belles heures de leurs clubs respectifs.

L’émergence de Kader Firoud, l’aîné, doit pourtant un peu au hasard. Membre de la Sélection d’Afrique du Nord, le milieu défensif arrive ainsi dans l’Hexagone en 1942, après une belle prestation en amical face à la Sélection de Métropole, repéré par les dirigeants de Toulouse. Un passage par la Ville rose, puis Grenoble, dans les divisions inférieures, avant d’entamer son aventure au plus haut niveau. À Saint-Étienne d’abord, où, entre 1945 et 1948, il dispute 105 rencontres sous les ordres d’Ignace Tax, puis chez les Crocos, donc. Un choix surprenant, puisque l’écurie nîmoise végétait alors en D2, mais pas de quoi effrayer ce guerrier, assoiffé de défis. Au stade Jean-Bouin, Kader récite effectivement son meilleur football, permettant au NO de retrouver l’élite dès 1950, d’intégrer le top 5 l’année suivante et de connaître la première de six capes en équipe de France. Malheureusement, l’aventure prend précipitamment fin en 1954, après 213 matchs, à la suite d’un sérieux accident de voiture, poussant Kader Firoud, 35 ans, à la retraite. Un mal pour un bien finalement, car devenu entraîneur, le Franco-Algérien réalisera des exploits encore plus grands dans le Gard, permettant à Nîmes de terminer vice-champion à quatre reprises (1958, 1959, 1960, 1972) et d’atteindre, par deux fois, la finale de la Coupe de France (1958 et 1961).

Une histoire glorieuse, que le cadet Mohamed connaît également bien. Arrivé à Vannes, deux ans après son frère, le latéral droit tape à son tour dans l’œil de recruteurs d’une écurie de D1 : Rennes. Une seule saison, en 1945-1946 (douze matchs), puis une autre, à l’étage du dessous, du côté d’Angers, avant l’explosion, à Nice. 126 rencontres de championnat (182 au total), de 1947 à 1953 et, surtout, des titres à la pelle. Sacré champion en 1951, il réalisera le doublé en 1952 aux côtés de Pancho Gonzalez et Jean Belver. Jamais loin l’un de l’autre, les deux frères n’auront pourtant jamais évolué au sein du même club.

#643 - Philippe Mexès

Philippe Mexès
AJ Auxerre (1999-2004)

Les Rita Mitsouko avaient pourtant prévenu : les histoires d’amour finissent mal en général. À n’en pas douter, le parcours de Philippe Mexès en Ligue 1 a débuté sur les chapeaux de roues. Ou plutôt de Roux, Guy de son prénom. Capitaine de l’équipe Midi-Pyrénées en U14, Mexès est repéré par l’entraîneur de l’AJ Auxerre en personne et poursuit sa formation en Bourgogne. Deux ans plus tard, Mexès débute chez les pros à l’AJA, le 10 novembre 1999 face à Troyes. L’Abbé-Deschamps observe un défenseur central de 17 ans aux cheveux blond platine et aux yeux bleus, assez talentueux pour inscrire son premier but en championnat moins d’un mois plus tard contre l’AS Monaco. À partir de ses débuts réussis, la symbiose auxerroise de Philippe Mexès se met en place. Elle va durer cinq ans. Cinq années où Mexès forme aux côtés de Jean-Alain Boumsong une charnière centrale capable de mettre en boîte le PSG de Ronaldinho le 31 mai 2003 lors d’une finale de Coupe de France mémorable (2-1), mais aussi de terminer à une très honorable troisième place de Ligue 1 en 2001-2002.

Oui, Mexès était de cette génération auxerroise avec le logo Playstation sur le maillot et, d’une certaine manière, cela venait s’ajouter à ses boucles d’oreilles Coco Chanel pour lui attribuer une étiquette de playboy qu’il ne refusait pas. Si son départ pour l’AS Rome et la Serie A n’a par conséquent rien eu d’étonnant, le club formateur icaunais a toujours gardé la dent dure envers sa pépite à cause d’une rupture abusive de son contrat. En fin de compte, la FIFA a donné raison à l’AJ Auxerre et le club romain a dû verser 7 millions d’euros en guise de dommages et intérêts. « Encore aujourd’hui, je suis nostalgique de mes années auxerroises, confiait le récent retraité à France Football en 2017. Surtout de mes années de formation. Je repense souvent à cette période quand je découvrais les convocations sur le mur du centre. (…) C’était sain. Il n’y avait pas tout cet argent. C’était les bases, les vrais potes et le bon air. Je vais même te dire un truc… J’ai parfois rêvé de finir à Auxerre. Je comprends ceux qui reviennent là où tout a commencé. » Comme quoi, amour rime tout de même avec toujours.

#642 - Toni Kurbos

Toni Kurbos
Metz (1982-1985), Nice (1987-1988 puis 1989-1990), Monaco (1988)

L’une des plus fines gâchettes de l’Est. Débarqué à Metz au début des années 1980, Tony Kurbos forme d’abord un duo de feu avec Merry Krimau, les deux hommes bouclant la saison 1982-1983 avec respectivement 17 et 23 buts au compteur. Deux ans plus tard, l’attaquant moustachu fait la paire avec Jules Bocandé, là aussi avec succès. Entre-temps, il marque durablement la D1 de son empreinte en signant un sextuplé face à Nîmes, en avril 1984 (7-3). Un exploit que personne n’a réédité depuis. « Ce sextuplé est longtemps resté inaperçu, raconte à So Foot celui qui, bien sûr, est également connu pour avoir inscrit un triplé au Camp Nou et ainsi éliminé le FC Barcelone de la C2. C’est un journaliste de L’Équipe qui s’est aperçu que personne d’autre n’avait marqué six buts lors d’une même rencontre dans une première division en Europe après la Seconde Guerre mondiale. » Et ça, on n’est pas près de l’oublier.

#641 - Jean-Paul Bernad

Jean-Paul Bernad
Lyon (1974-1978), Metz (1982-1985), Nice (1985-1987)

L’image de Jean-Paul Bernad soulevant la première Coupe de France du FC Metz, en 1984, appartient à l’histoire. Numéro 10 à l’ancienne, le Franco-Algérien était aussi de l’exploit retentissant du 3 octobre 1984 au Camp Nou. Sur le terrain le jour J, et en tribunes quelques jours plus tôt, pour superviser le Barça. Une vision du jeu hors du commun qu’il mobilise évidemment en championnat, pour le plus grand bonheur d’Abdelkrim Krimau, Tony Kurbos ou Jules Bocandé. « Dédé (Watrin) avait su trouver les mots pour me convaincre, et l’image qu’il m’avait donnée de Metz était plutôt sympa, explique-t-il au sujet de son arrivée en Lorraine, alors qu’il évoluait en D2, à Besançon. La suite des événements a justifié mon choix, et aujourd’hui, avec ceux gardés de l’époque lyonnaise (de 1974 à 1978, NDLR), les souvenirs messins sont les meilleurs de ma carrière. » Des souvenirs, Bernad en a laissé un paquet aux Grenats. Notamment celui d’un homme généreux. « Moi, je n’ai gardé aucun maillot du FC Metz, ni même des tenues d’entraînement, j’offrais tout » , glissait-il au Luxemburger Wort. Le sens de l’offrande, en toutes circonstances.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

(1) Tous propos tirés du livre FC Nantes: une équipe, une légende, de Yannick Batard.

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