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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (260-251)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#260 - Pierre Grillet

Pierre Grillet
RC Paris (1950-1952 puis 1954-1962), Toulouse (1953-1954)

Quand on parle de Pierre Grillet, les plus fins connaisseurs de la chanson française pensent spontanément au parolier, qui a notamment collaboré avec Alain Bashung. Mais il est ici question de son homonyme, footballeur professionnel ayant foulé les pelouses hexagonales au cours des années 1950. L’ailier droit d’1,76 m s’est avant tout fait une réputation grâce à ses performances avec le Racing Club de Paris, alors solidement ancré dans l’élite. Des performances remarquées, qui lui ont valu de porter le maillot de l’équipe de France à neuf reprises et de faire des premiers Bleus de l’histoire à s’imposer en Allemagne (1-3, en octobre 1954). Non, Grillet ne s’est pas grillé.

#259 - Éric Pécout

Éric Pécout
Nantes (1975-1981), Monaco (1981-1983), Metz (1983-1984), Strasbourg (1984-1986)

« On jouait les yeux fermés et on était toujours en mouvement. Quand vous apprenez ça tous les jours, vous courez, et le ballon arrive où vous voulez. Ça, c’est énorme. Je n’ai jamais retrouvé ça ailleurs » : quand Éric Pécout évoque – pour Europe 1 – ses années au FCN et le jeu à la nantaise, il le fait avec des papillons dans le ventre. Triple buteur en finale de la Coupe de France 1979, l’attaquant arrivé à treize ans chez les Canaris – après avoir fait ses gammes non loin de là à Noirmoutier – a aussi marqué comme il faut dans le championnat de France, qu’il a remporté deux fois avec Nantes (1977 et 1980), même si c’est lors de la saison 1978-1979 qu’il a signé son meilleur cru (22 pions).

Et il n’était pas le seul crack aux avant-postes, au sein de cette équipe qui n’a pas quitté les deux premières places pendant cinq ans sous les ordres de Jean Vincent : « Je savais que si je piquais au premier poteau ou si je faisais un double appel au deuxième, « Lolo » (Loïc Amisse) allait me voir, raconte-t-il pour Le Quotidien du Sport. Avec « Baron » (Bruno Baronchelli), c’était pareil. On jouait un peu les yeux fermés. Mais il y avait aussi d’excellents joueurs pour faire des passes décisives comme Gilles Rampillon et Oscar Muller. On avait un tel noyau de joueurs… Je jouais avant-centre, mais on coupait les trajectoires avec « Lolo » et on en profitait, car c’était alors un marquage individuel. J’emmenais mon stoppeur au poteau de corner ! » Auteur de 112 caramels en 277 rencontres dans l’élite au total, l’international français (cinq capes) sera même une troisième fois champion, avec l’ASM en 1982. Pécout, bienvenue dans un monde de gourmandises.

#258 - Benoît Pedretti

Benoît Pedretti
Sochaux (2002-2004), OM (2004-2005), Lyon (2005-2006), Auxerre (2006-2011), Lille (2011-2013), Ajaccio (2013-2014), Nancy (2016-2017)

«  Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à Montpellier, on va s’en occuper. Ce type est une petite tarlouze !  » Le milieu de terrain a bien été l’objet de l’une des fameuses punchlines de Louis Nicollin, mais il s’agit de ne pas résumer la carrière de Pedretti à cette sortie. Au départ, le gamin de Sochaux ne fait pourtant pas partie des tout meilleurs, et il lui faut un peu de temps pour avoir sa chance avec les pros. « Ça dépend des moments. Dans ma carrière, on m’a d’abord dit que j’étais trop gentil, pas assez rude dans les duels, ensuite on m’a carrément fait passer pour un voyou, puis de nouveau pour un gentil quand tout se passait bien à Lille et une nouvelle fois pour un presque voyou parce que je signais en Corse ! Ce que les gens pensent m’intéresse moyennement, assumait-il pour So Foot. Le truc, c’est que dans la vie de tous les jours, je suis tranquille, posé, et sur le terrain, j’ai envie de gagner, donc on fait tout pour y arriver. Sauf tricher. Donc, cette saison, s’il faut user de roublardise, on sera là. »

Chez les Lionceaux, Pedretti a rayonné et laissé peut-être les meilleurs souvenirs. Le milieu avait un pied et un œil, des armes de choix pour distribuer les meilleures passes et orienter le jeu de son équipe. Un début remarquable qui lui a valu de se faire une place à deux reprises dans le onze type de la saison lors de ses deux derniers exercices sochaliens. Il y a bien eu des parenthèses moyennes du côté des deux Olympiques, à Marseille et à Lyon, où il n’aura jamais réussi à s’imposer et confirmer son potentiel. Pas un souci pour cet amoureux de l’Hexagone, passé par Lille, Ajaccio et Nancy, où il a joué le rôle du taulier expérimenté. « On va dire que j’aime bien payer mes impôts en France, se marrait-il. En fait, je n’ai jamais eu l’occasion d’aller dans un club étranger suffisamment ambitieux et je n’ai pas vraiment cherché à quitter la France. » Ne comptez pas sur nous pour lui en tenir rigueur.

#257 - Pierre Bernard

Pierre Bernard
Bordeaux (1952-1956), Sedan (1957-1961), Nîmes (1961-1963), Saint-Étienne (1963-1967), Red Star (1967-1969)

C’est bien connu, votre lieu de naissance influence votre pratique sportive. Et quand on naît à Castres, le plus souvent, on se dirige vers le rugby. Sauf qu’il existe toujours des exceptions. Et Pierre Bernard en est une. Bon, même si Pierrot s’est tourné vers le football, il a toutefois choisi le seul poste où il a le droit de prendre le cuir à la main : gardien de but. Et ce, même si ses 175 centimètres lui promettaient un poste plus offensif, à l’image de son frère Jacques, milieu passé par Toulouse et l’OM. Oui, mais voilà, ce que Pierre Bernard aime faire, c’est être sur sa ligne et utiliser ses réflexes pour empêcher les adversaires d’envoyer le ballon au fond des filets. Pourtant, sa première expérience en pro, lors d’un match de Coupe de France face au Racing Club de Paris, aurait pu le dégoûter, puisque celui qui évolue alors à Castres et qui est seulement âgé de 16 ans encaisse sept pions. Sauf que sans lui, le score aurait pu être de 20-0 tant il a enchaîné les arrêts, au point d’attirer l’œil des Girondins de Bordeaux. Et c’est là que commence une carrière qui verra celui qui s’habillait en sombre, pour ressembler à son idole Lev Yachine, faire le bonheur de Sedan, Nîmes, Saint-Étienne – avec qui il remporte deux titres de champion de France -, le Red Star, mais aussi de l’équipe de France (21 capes). Et à une époque où l’on récompensait déjà en priorité les joueurs offensifs, le garagiste diplômé sera élu joueur français de l’année en 1961 et terminera 28e du classement du Ballon d’or. 24 places derrière Yachine.

#256 - Sylvain Armand

Sylvain Armand
Nantes (2000-2004), PSG (2004-2013), Rennes (2013-2017)

Avant de devenir un insupportable personnage des bords de terrain, Sylvain Armand a été un latéral emballant dans les années 2000, qui a connu son heure de gloire au FCN (avec le titre de champion de 2001), lui le Stéphanois. Et son début d’aventure nantaise a démarré avec une bonne dose d’audace : « Pendant la prépa (à l’intersaison 2000), le coach (Coco Suaudeau) m’a demandé : « T’as déjà joué à gauche ? » « Oui, pas de problème. » Alors que jamais je n’avais joué à ce poste… Faut une part de réussite pour être lancé en pro » , nous soufflait-il l’année passée pour les vingt ans du sacre des Canaris. La recette du succès cette saison-là, pour Armand, a peut-être été les nombreux passages dans un bar devenu mythique, sur les bords de l’Erdre : « En rentrant de l’entraînement, hop, on s’arrête tout le temps à La Belle Équipe, en bas de la Jonelière. Parfois, sur des jeux à l’entraînement, on se dit : « Le perdant paie un coup à la Belle Équipe ! » Le coach, tout le monde nous entend. Et si t’es cinq à parier, finalement, chacun paie son coup. Donc ça fait cinq tournées. (Rires.)  » « À toutes les soirées, Sylvain finissait derrière le bar, à servir avec les barmen, nous balançait même Micka Landreau. On remettait des trophées fictifs aux plus solides en soirée. Sylvain et Yves (Deroff) montaient toujours sur le podium. Une doublette de très haut niveau. Et des machines le lendemain à l’entraînement. Rien à dire, extraordinaire. » Par la suite, il deviendra une figure du PSG mou du genou pré-QSI, se reconvertissant en défense centrale au début de la décennie 2010 et raflant un autre titre de champion en 2013.

Et il assumera également définitivement le statut de Monsieur barbecue : « C’est con, mais ce n’est que sur un barbecue, manger un bout en ville, boire un verre le soir, que tu apprends vraiment à connaître les gars, théorise-t-il. Comme dans un mariage. Ça te fait chier d’y aller, tu connais personne et finalement, après 1 ou 2 coups t’es content, t’apprends à connaître des gens. Pareil pour le foot. » Ce sera notamment l’occasion d’une séance grillade mythique avec nul autre que David Beckham lors du passage du Space Boy dans la capitale, comme le racontait Armand dans L’Équipe : « Je l’avais invité par hasard. […] Ce jour-là, il n’y avait pas que des joueurs, car on fêtait l’anniversaire de ma fille. Mais il est venu, a passé une super soirée. Il a joué aux fléchettes, aux palets, a bu sa bière et mangé des merguez avec les mains. C’était formidable. » Il terminera à Rennes, l’ennemi des Canaris, sans pour autant oublier ses années en jaune passées en compagnie de Stéphane Ziani : « Personnellement, je n’ai jamais joué à gauche avec un joueur aussi fort que Zian’. Pourtant, on s’insulte de « connard » , on se lance des « Ferme ta gueule » tout le temps en plein match, tellement il me réclame le ballon, et vite. Parfois, il me saoule tellement que je ne lui donne pas. On peut s’embrouiller à la mi-temps, mais on nous laisse faire. Parce qu’une fois le match terminé, on se met quelques baffes et on se prend dans les bras. J’ai pris un pied monstre avec lui. On se téléphone encore souvent. » Les mots côté Ziani sont tout autant délicieux : « Sur 2000-2001, Sylvain a l’exigence d’un amateur, dans le bon sens du terme : camaraderie, bonne bouffe, fête avec les copains. Il est drôle et insouciant. Sylvain, c’est un cowboy. »

#255 - Éric Sikora

Éric Sikora
Lens (1985-2004)

Éric Sikora est Lens. Le symbole indéboulonnable des valeurs lensoises, de travail et d’abnégation, lui, le défenseur de devoir qui aura passé l’ensemble de sa carrière en sang et or. La destinée idéale, pour le petit-neveu de François « Ludo » Ludwikowski, première grande figure du RCL.

Sikora ne met d’ailleurs pas longtemps à s’installer chez lui. Dès 1985, pour son baptême du feu en professionnel, à seulement 17 ans. « Mes premiers entraîneurs, Marceau Boin et Henri Kosso, m’ont inculqué un état d’esprit, mais aussi des valeurs, de respect notamment. Ils ont fait en sorte que je progresse sur et en dehors du terrain » , racontait-il au site officiel du club. Suivront dix-neuf années au plus haut niveau pour 590 parties : champion en 1998, membre de l’équipe lensoise qui disputera la première Ligue des champions de l’histoire du club l’année suivante ou encore demi-finaliste de la C3 en 2000. « J’avais un bon pied pour les centres et les coups francs. Et puis j’ai très vite eu la confiance de mes coachs, que ce soit Arnold Sowinski, Arnaud Dos Santos, Patrice Bergues ou Daniel Leclercq plus tard. » Véritable monument, qui connaîtra même la deuxième division entre 1989 et 1991, sans quitter le navire, malgré les sollicitations. Une fidélité sans faille, à l’image de son refus de signer à Liverpool quelques mois après le sacre en D1. Jusqu’à sa retraite en 2004. Seul regret (peut-être) de cette fastidieuse carrière, l’absence d’une cape en équipe de France. Peu importe, les sélections d’Éric Sikora se seront parées de rouge et de jaune. Toujours mieux que du Bleu.

#254 - Pierre Bourdel

Pierre Bourdel
Angers (1963-1968 et 1969-1975)

Eh oui, Angers a déjà joué la Coupe d’Europe. Et pas une vulgaire Coupe Intertoto, mais la Coupe de l’UEFA 1973. Alors certes, l’aventure n’aura duré qu’un tour – élimination face au Dynamo Berlin (1-1, 1-2) -, mais elle a le mérite d’exister. Un parcours auquel a participé Pierre Bourdel, brassard accroché au biceps. Et s’il était latéral droit pour ces deux matchs, l’homme le plus capé de l’histoire du SCO (477 matchs) pouvait très bien jouer dans l’axe de la défense, à gauche et même au milieu de terrain. Avec à chaque fois un mot d’ordre : le combat. Et malheur à l’attaquant qui essayait de le dribbler. Pierrot le fou.

#253 - Joseph Antoine Bell

Joseph Antoine Bell
OM (1985-1988), Toulon (1988-1989), Bordeaux (1989-1991), Saint-Étienne (1991-1994)

Après des expériences au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en Égypte, Joseph-Antoine Bell pose ses valises dans l’Hexagone en 1985, à 30 ans. Ce qui aurait pu arriver plus tôt puisqu’il a « fait le tour des clubs de la région parisienne pendant deux ans » , sans succès. « Racing, PFC, Red Star… Je n’ai été pris nulle part » , racontait-il à L’Équipe. Tant mieux pour l’OM, où il fait rapidement taire les sceptiques. « Quand je suis arrivé en France, des gens pensaient qu’un gardien noir ne pouvait pas être bon, qu’il ne pouvait pas être intelligent ou capable de réfléchir » , confiait-il à Jeune Afrique. Bell se voit attribuer le brassard de capitaine et clamera qu’il était « le joueur le plus aimé de Marseille. » Double finaliste de la Coupe de France et vice-champion de France en 1987, le portier camerounais rejoint Toulon puis Bordeaux, avec qui il passe à deux points du titre en 1990, devancé par… Marseille. Malgré le racisme et les jets de bananes, notamment lorsqu’il revient au Vélodrome, le meilleur gardien africain du siècle garde le cap. Une fois à l’ASSE, il réalise même une saison 1992-1993 à 21 clean sheets. Seul Jean-Luc Ettori a fait mieux dans l’histoire du championnat avec 22 matchs sans prendre de but en 1989-1990. Jingle Bell.

#252 - Edmond Delfour

Edmond Delfour
RC Paris (1932-1937), Roubaix (1937-1939), Red Star (1945-1946)

C’est un bourreau des cœurs, doté d’un sourire ravageur. C’est aussi un remarquable milieu de terrain, dribbleur aisé et fin manieur de ballon. Edmond Delfour, c’est enfin un grand nom du football français, celui des années 1930, des débuts du professionnalisme et des premières Coupes du monde. Le Francilien est d’ailleurs l’un des seuls, avec Étienne Mattler et Émile Veinante, à participer aux trois premières éditions du Mondial. Au niveau national, « Momon » remporte le titre de champion en 1936 avec le Racing, inscrivant par la suite deux lignes supplémentaires à son palmarès pendant le championnat de guerre (1940 et 1945). Devenu entraîneur, l’ancien capitaine de l’équipe de France tombe amoureux de la Corse, où il exerce (Corte, Bastia) et coule des jours heureux, canne à pêche en mains, avant de s’éteindre, en 1990. « Le joueur était entré dans la légende. L’homme fit mieux encore en entrant dans les cœurs » , écrit Corse-Matin. Pas mieux.

#251 - Charly Loubet

Charly Loubet
Stade français (1962-1963), Nice (1963-1964, 1965-1969, 1971-1975), Marseille (1969-1971)

Sa première apparition en D1, il l’effectue sous le maillot du Stade français. Mais il ne faut pas s’y tromper : Charly Loubet est un gars du Sud, et c’est au bord de la Méditerranée, dans un climat qu’il affectionne davantage, que le natif de Grasse donne ensuite la pleine mesure de son talent. Cet ailier vif et virevoltant fait d’abord le bonheur de l’OGC Nice pendant six saisons, avant de rejoindre l’Olympique de Marseille. C’est là-bas, au sein d’une ligne d’attaque explosive composée de Josip Skoblar, Roger Magnusson et Joseph Bonnel, que l’international français (36 sélections) soulève son seul trophée de champion de France, en 1971. Auteur de 31 buts pour l’OM dans l’élite en deux ans, le Provençal se chamaille avec le président phocéen, Marcel Leclerc, et retourne au Gym. Il y rend encore de fiers services, même si la fin de l’aventure lui laisse un goût amer : « Je me suis blessé assez grièvement au tibia-péroné et le kiné a dit à mon président que j’étais perdu pour le foot. J’avais 29 ans. On m’a fait comprendre que je devais partir. (…) Je ne suis pas parti avec le groupe (en stage, NDLR) et pour seules explications j’ai eu droit à : « Beaucoup de clubs s’intéressent à toi. » Il y en avait beaucoup dans le Nord, comme Lille. Mais après mon expérience à Paris, je ne voulais plus retourner dans le froid ! J’ai accepté la proposition de mon club formateur, l’AS Cannes. Pour quelqu’un qui était perdu pour le foot, j’y ai encore joué pendant six ans ! » Il ne fallait pas enterrer Loubet.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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