- Top 100 : les équipes mémorables de la décennie
Top 100 : les équipes mémorables de la décennie (de 20 à 11)
La décennie 2010, c'était Mourinho qui danse sur la pelouse du Camp Nou, Balotelli qui bombe le torse, Bielsa assis sur une glacière, Eder qui fait pleurer un pays, Griezmann qui le console, mais c'était surtout des équipes qu'il ne faudra pas oublier. En voici 100, pour l'histoire.
#20 - Monaco 2016-2017
Monaco 2016-2017, champion de France, 1/2 finaliste de la Ligue des champions
Même si cette version de l’AS Monaco constituait une plausible alternative à l’hyperpuissance du Paris Saint-Germain, personne n’osait vraiment y croire. Depuis la saison 2012-2013, l’Hexagoal était une propriété exclusive du PSG avec sa pléiade de stars internationales. Seulement voilà, le club de la principauté va bénéficier de deux éléments aussi favorables que déterminants sur le long terme dans cette Ligue 1 2016-2017 : d’une part, le départ de Zlatan Ibrahimovic pour Manchester United, qui oblige Unai Emery à repenser sa ligne d’attaque en l’absence de sa pièce maîtresse depuis quatre saisons et, d’autre part, l’émergence d’un collectif monégasque exceptionnel. Épaulé par le travailleur Valère Germain en pointe, Radamel Falcao va assister comme tout le monde à l’avènement du nouveau phénomène mondial : Kylian Mbappé. Au-delà de son secteur offensif, l’équipe dans son ensemble possède une qualité majeure : celle d’être constamment en quête d’un nouveau but quel que soit le score au tableau d’affichage. Dès lors, le constat devient clair comme de l’eau de roche : fin 2016, Monaco est l’équipe européenne la plus prolifique avec 76 buts inscrits en 28 rencontres devant le Barça de Messi et le Real Madrid de CR7. Un OVNI concocté par Leonardo Jardim est en train de naître et l’ogre parisien n’y peut absolument rien.
Sur la phase retour du championnat, les Monégasques prennent cinquante-trois points sur cinquante-sept possibles, soit dix-sept victoires et deux matchs nuls en dix-neuf journées ! Pire encore : incapable de rejoindre les demi-finales de la C1 depuis l’arrivée de QSI à la direction du club, Paris observe Monaco éliminer le Manchester City de Pep Guardiola en huitièmes de finale (3-5, 3-1) et le Borussia Dortmund de Thomas Tuchel en quarts de finale (3-2, 3-1) pour s’inclure dans le dernier carré de la compétition avant de chuter contre la Juventus de Turin (0-2, 1-2). Au soir d’une victoire à domicile contre l’AS Saint-Etienne lors d’un match en retard comptant pour la trente-et-unième journée (2-0) disputé le 17 mai 2017, l’AS Monaco célèbre son huitième titre de champion de France. Chapeau les artistes. AD
Le XI de départ contre l’AS Saint-Etienne (4-4-2) : Subasic – Mendy, Glik, Jemerso, Sidibé – Lemar, Fabinho, Moutinho, Bernardo Silva – Mbappé, Falcao.
#19 - Uruguay 2011
Uruguay 2011, vainqueur de la Copa América
¡Uruguay nomá! Après des années 90 et 2000 traversées comme un fantôme (3 coupes du monde manquées), et ce malgré une Copa América remportée en 95, il était temps de comprendre que la Celeste est bien immortelle. Sous l’impulsion du Maestro Tabarez, les uruguayens renouent avec leur ADN, leur garra charrua et redeviennent une équipe quasi impossible à battre ou presque. Cela se traduit d’abord par la troisième place à la Coupe du monde 2010 avec un Diego Forlan en feu. Puis, l’année suivante, par une Copa América remportée chez le voisin argentin. Les ingrédients employés par l’escouade de Tabarez ? Ceux qu’on connait depuis 10 ans pardi ! Un 4-4-2 sans faille et sans fantaisie, beaucoup d’huile de coude, un soupçon de vice, une défense rugueuse et le talent de Cavani, Suarez et Forlan devant. La formule magique pour régner sur l’Amérique du Sud. Comme d’habitude, l’Uruguay sait courber l’échine et frapper au moment adéquat. Moyenne en poules, elle brise les rêves de l’Argentine de Di Maria, Messi, Aguero, Higuain et Tevez, en tenant le nul à 10 contre 11, puis s’impose aux tirs au but en quarts. En finale, c’est plus tranquille. Dans le duel des Guay, contre les guaranis, le match est plié à la mi-temps par Forlan et Suarez. Le capitaine Lugano peut traverser le Rio de la Plata en vainqueur, avec la quinzième Copa América de l’histoire de l’Uruguay sous le bras. Soit une de plus que le voisin argentin, et 6 de plus que l’ogre brésilien. Une folie pour un pays de 3 millions d’habitants. AJ
Le XI de l’Uruguay (4-4-2): Muslera – M.Pereira, Lugano, Coates, Caceres- Gonzalez, Perez, Arevalo Rios, A.Pereira – Forlan, Suarez.
#18 - France 2018
France 2018, championne du Monde
« Déjà, ça veut dire quoi, bien jouer ?, se questionne José Luis Mendilibar. En ce qui me concerne, je pense que la clé, pour être efficace, est de profiter des erreurs de l’adversaire et de les utiliser à son avantage. C’est parfois cynique, et le jeu contemporain se joue surtout là-dessus : éviter à tout prix les erreurs dans le secteur défensif et convertir la moindre opportunité de but. La vérité se trouve dans les deux surfaces de réparation. À partir de là, pourquoi s’emmerder à créer des ateliers sur la possession de balle ? » En cinq phrases, le coach d’Eibar* a résumé le tour de magie réalisé en Russie par Didier Deschamps pour conquérir son deuxième titre de champion du monde personnel et la deuxième étoile du foot français, vingt ans après le sacre au Stade de France. En créant autour de lui une osmose collective, en fédérant des talents aussi fulgurants que Pogba, Griezmann ou Mbappé, et en faisant de ses faiblesses (un 9 qui ne marque pas, une aile gauche occupée par un récupérateur de métier, et un arrière droit évoluant de 2.Bundesliga) de véritables forces, le sélectionneur tricolore a remis les Bleus au sommet. Mais avant de gribouiller le damier croate en finale (4-2), c’est le pragmatisme et le poids d’un groupe qui a surtout fait la différence. Oui, il y a une cette reprise au second poteau de Pavard désormais légendaire face à l’Argentine (4-3), mais aussi beaucoup de souffrance contre l’Uruguay (2-0) et du métier face à la Belgique (1-0). Et au bout du chemin, une liesse populaire dont on se souviendra encore dans 20 ans. MR
Le XI qui a ramené la coupe à la maison (4-2-3-1) : Lloris – Pavard, Varane, Umtiti, Hernández – Kanté, Pogba – Mbappé, Griezmann, Matuidi – Giroud.
* Mendilibar était invité, avec d’autres techniciens, à décortiquer l’évolution tactique de la décennie dans le dernier numéro de SO FOOT
#17 - Liverpool 2018-2019
Liverpool 2018-2019, 2e de Premier League, vainqueur de la Ligue des champions
Tout était réuni pour que Liverpool soit encore considéré comme un éternel second. Il faut poser la déception : les Reds pensaient qu’un total hallucinant de 97 points suffirait pour glaner leur premier titre de champion d’Angleterre depuis 1990, mais Manchester City était trop fort. Fou, surtout quand l’on sait qu’il s’agit du plus haut total pour une équipe non championne dans l’histoire des championnats européens. Heureusement, la bande à Jürgen Klopp a pu se consoler en Ligue des champions. Une phase de poules ric-rac, une remontada légendaire face au Barça (0-3, 4-0) et un succès en finale contre Tottenham (2-0). La consécration pour le trio infernal Mané-Firmino-Salah, l’avènement de l’impressionnant Virgil van Dijk et une surprise nommée Divock Origi, auteur d’un doublé contre le Barça et du second pion en finale. Surtout, la récompense du jeu prôné par le technicien allemand, adepte du désormais célèbre gegenpressing et d’une certaine forme d’enthousiasme sur le terrain. Ce Liverpool est attachant, tout en ayant une tête de vainqueur. Et il pourrait bien effacer les récentes déceptions en remportant enfin la Premier League cette saison. Cap ou pas cap ? CG
Le XI du sacre contre Tottenham (4-3-3) : Alisson – Alexander-Arnold, Van Dijk, Matip, Robertson – Henderson, Fabinho, Wijnaldum (Milner, 62e) – Mané (Gomez, 90e), Firmino (Origi, 58e). Salah. Entraîneur : Jürgen Klopp.
#16 - Bayern 2012-2013
Bayern 2012-2013, auteur d’un quadruplé monumental
Deux accrocs au mois d’octobre. Voilà ce qu’à laisser aux autres ce Bayern de Jupp Heynckes. Le premier à domicile en championnat face à Leverkusen (1-2), le second en Biélorussie face au BATE en Ligue des champions (1-3). Pour le reste, les Bavarois se sont attelés à tout descendre comme des bocks à l’Oktoberfest. D’un point de vue comptable, ça donne une saison clôturée à 91 points, avec 25 unités d’avance sur le dauphin du Borussia Dortmund, un 23e titre national, une Pokal et une cinquième graal européen à ajouter sur la cheminée. La campagne continentale achevée à Wembley, pour la première finale 100% allemande face à son adversaire préféré du BvB (2-1), les a vu plus tôt donner une leçon au Arsenal de Wenger à l’Emirates (1-3), la Juve de Conte à l’Allianz (0-2) et surtout le Barça post-Guardiola (4-0 à Munich, 0-3 en Catalogne). Une efficacité aussi clinique que Thomas Müller et Mario Mandzukić devant un but et aussi méthodique que le special move de Robben ou les accélérations de Franck Ribéry. De quoi devenir la septième formation d’Europe à réaliser un triplé coupe-championnat-coupe d’Europe, auquel il faudra ajouter la Supercoupe d’Allemagne inaugurale à l’été 2012 et une Coupe du monde des clubs en hiver 2013… Une démonstration qui ne sera jamais récompensée par des récompenses individuelles, et qui verra Papy Jupp quitter son poste avec un respect éternel. MR
Le XI qui a humilié le Barça chez lui (4-2-3-1) : Neuer – Lahm (Rafinha, 77e), Boateng, Van Buyten, Alaba – Javi Martínez (Tymoshchuk, 74e), Schweinsteiger (Luiz Gustavo, 67e) – Robben, Müller, Ribéry – Mandzukić.
#15 - FC Séville 2014-2016
FC Séville 2014-2016, triple vainqueur de la C3
Une saison sans fin. C’est un peu ce qu’ont vécu les supporters du FC Séville entre 2014 et 2016 lors des trois saisons complètes de Unai Emery sur le banc du club andalou. Sauf que contrairement à Bill Murray, les supporters du FC Séville sont plutôt heureux de revivre à chaque fois la même saison. Non pas pour la place en championnat aux portes du TOP 4 et synonyme de non-qualification en Ligue des Champions. Mais bien pour la victoire en Europa League. Car oui, pendant trois ans, le FC Séville n’a jamais lâché sa C3, battant respectivement le Benfica Lisbonne aux tirs au but, Dnipro Dnipropetrovsk (3-2) et Liverpool (3-1). Avec à chaque fois peu ou prou le même procédé : des milieux défensifs travailleurs (Mbia, Steven Nzonzi), des milieux offensifs soyeux (Rakitic, Banega), des ailiers rapides et techniques (Vitolo, Reyes) et un buteur prolifique (Bacca puis Gameiro). Une tactique qui fonctionne puisque personne en Europa League n’a pu arrêter la machine andalouse qui est devenue l’équipe la plus sacrée en C3 avec un triplé inédit dans la compétition qui n’avait alors plus été vu en Europe depuis l’Ajax Amsterdam entre 1970 et 1973 en Ligue des Champions. Avant que le Real Madrid ne vienne ringardiser l’exploit du FC Séville. SO
Le XI du FC Séville qui remporte sa troisième C3 consécutive en s’imposant contre Liverpool (4-2-3-1) : Soria – Mariano, Rami, Daniel Carriço, Escudero – Krychowiak, Nzonzi – Coke, Banega, Vitolo – Gameiro.
#14 - Algérie 2019
Algérie 2019, victorieuse de la CAN
29 ans que le peuple algérien attendait ce moment. 29 ans que le peuple algérien attendait de chanter : « One, two, three, viva l’Algérie » à l’issue d’une finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Une longue attente qui a pris fin en 2019 après une CAN gérée d’une main de maître par les hommes de Jamel Belmadi qui n’ont finalement que réellement tremblé en quart de finale lors de la séance de tirs au but face à la Côte d’Ivoire. Pour le reste, les Fennecs ont su prendre l’ascendant sur leurs adversaires avec un eu simple : une solidité défensive et des joueurs qui courent comme des dératés pendant 90 minutes. Une caractéristique qui colle parfaitement aux deux hommes forts de Jamel Belmadi en 2019 : Ismaël Bennacer – élu meilleur joueur de la CAN et transféré à l’AC Milan dans la foulée – et Baghdad Bounedjah, unique buteur de la finale face au Sénégal (1-0). Mais 2019 aura aussi été l’année de la consécration de Riyad Mahrez – capitaine modèle auteur d’un coup franc sublime dans les dernières secondes pour offrir la victoire à l’Algérie en demi-finale de la CAN contre le Nigéria -, mais aussi celle des débuts en sélection d’Andy Delort, arrivé dans le groupe de la CAN après l’exclusion de Haris Belkebla pour avoir montré ses fesses lors d’un stream de Alexandre Oukidja sur Fortnite. Ajoutez à cela les 16 matchs sans défaites (12 victoires, 4 nuls) et le passage de la 67e place à la 35e au classement FIFA et vous comprendrez bien que l’Algérie a roulé sur la concurrence en 2019. En attendant 2022 ?SO
Le XI de l’Algérie qui a remporté la CAN contre le Sénégal (4-4-2) : M’Bolhi – Zeffane, Benlamri, Mandi, Bensebaini – Mahrez, Bennacer, Guedioura, Feghouli – Belaïli, Bounedjah.
#13 - City 2017-2019
City 2017-2019, double vainqueur de la Premier League
Au printemps 2017, Pep Guardiola est à poil. Une première dans sa carrière d’entraîneur. Alors, que penser ? « Pourquoi devrais-je être traité différemment ?, s’interroge-t-il alors. J’ai répété à plusieurs reprises quel était notre objectif cette saison. Gagner tous les titres ? Alors, si nous ne l’avons pas fait, nous avons échoué. Nous devons nous améliorer. Si les dirigeants estiment pouvoir le faire avec moi, je suis là. Sinon… (…) Je suis venu ici pour me prouver des choses. Je ne peux pas changer mon passé. Je sais que je suis jugé sur les succès et si les gens disent que je suis devenu un désastre, je peux l’accepter. » La vérité est surtout que le Catalan sait où il va et comment il y va. Alors, lors de l’été, Ederson, Bernardo Silva, Kyle Walker, Danilo, Benjamin Mendy et Aymeric Laporte débarquent. Résultat ? City va établir une saison record : plus grande nombre de points sur une saison (100), plus grand nombre de points gagnés à l’extérieur (50), plus grand nombre de victoires (32), plus grand nombre de buts marqués (106), plus grand écart avec un dauphin (19 points), meilleure différence de buts (+79), plus grande série de victoires consécutives (18), plus grand nombre de victoires consécutives à l’extérieur (11)… Suffisant pour calmer les sceptiques, mais pas pour satisfaire l’appétit d’un City glouton, de nouveau champion d’Angleterre au printemps dernier avec deux points d’avance sur un Liverpool plus collant que jamais, mais également vainqueur des deux coupes nationales. La dernière étape est connue : la Ligue des champions, où City souhaite désormais triompher après avoir touché les demi-finales en 2016. Tout sauf un désastre. MB
Le XI vainqueur de Liverpool le 3 janvier 2019 (4-3-3) : Ederson – Danilo, Stones, Kompany, Laporte – B. Silva, Fernandinho, D. Silva – Sterling, Agüero, Sané.
#12 - Islande 2016
Islande 2016, tube de l’Euro 2016
Cet été l’Islande a vécu sa folle aventure. Même ceux qui détestent le sport, des académiciens pénibles aux féministes anti-football ont peint leur visage en bleu, rouge et blanc. Dans cette saga islandaise, tout était si spécial, il y avait de la magie dans l’air et de l’amour dans l’équipe. Après chaque match, les supporters Islandais restaient plus d’une demi heure en tribune en chantant. Et au milieu de ça, notre puissant capitaine, Aron Gunnarsson conduisait son équipe vers le kop. Il levait ses mains comme le chef d’un orchestre de 10 000 personnes et le stade devenait silencieux pendant une seconde, avant que ne retentisse, notre sacro-saint cri viking. C’était peut-être le moment d’unité nationale le plus fort qu’il m’ait été donné de voir.. Après le match contre les Anglais, Reykjavik est devenue folle, les gens dansaient dans la rue en cette belle et brillante nuit d’été. Même la température s’est maintenue au dessus de 10 degrés après minuit. Voir les visages abattus de Rooney, Kane, Vardy et Sturridge, ces mecs qui sont chaque semaine dans nos salons, nos amis du canapé comme nous les appelons, nous a donné un sentiment mixte empreint de fierté et de mauvaise conscience : c’était comme si nous avions fait pleurer nos animaux de compagnie.
Puis nous nous sommes crashés, sous les coups de Pogba, Payet et Giroud. Pour nous c’était une fin Islandaise classique à une superbe saga. De celles que nous connaissons par cœur. L’histoire est toujours la même. D’abord nous nous battons, ensuite les choses s’améliorent jusqu’à ce que l’on atteigne l’extase et et que nous devenions « les meilleurs du monde » . Un sentiment dont nous profitons généralement pendant une semaine avant la catastrophe. Il suffit de se souvenir de l’âge d’or du hareng ou des années du boom financier, où nous avons été les gens les plus riches du monde pendant une semaine. Et puis la crise de 2008 a explosé. Notre histoire est pleine d’aventures optimistes qui se terminent par un uppercut en pleine face. Mais cette fois, c’était différent. Quand les joueurs sont revenus à la maison, qu’ils ont paradé dans Reykjavik dans un bus à impériale , puis qu’ils sont montés sur la scène où sur grand écran nous les avions vu sortir les Anglais et inscrire deux buts face à la France, l’amour et la fierté ont atteint leur climax. L’équipe d’Islande nous a offert l’été de nos vies. (Extrait du texte de l’écrivain islandais Hallgrimur Helgason, écrit pour SO FOOT en juillet 2016)
Le XI islandais (4-4-2): Halldorsson – Saevarsson, Arnason, R.Sigurdsson, Skulason – Bjarnason, G.Sigurdsson, Gunnarsson, Gudmundsson – Sigthorsson, Bodvarsson
#11 - Bilbao 2011-12
Bilbao 2011-12, 10e de Liga, finaliste de la C3 et finaliste de la Coupe du roi
Coucou revoilà Marcelo Bielsa ! A peine rentré du Chili, où le pays entier est tombé amoureux de lui, Marcelo débarque au pays basque. Avec un exercice de style imposé par les lois de l’Athletic: obligé de composer avec des gars de la région, le loco fait des miracles. En Ligue Europa, L’Athlétic d’Herrera, Llorente et Martinez, bat le PSG tout juste passé sous pavillon qatari puis sort Manchester United, Schalke 04 et le Sporting Lisbonne au terme de confrontations à chaque fois dantesques. Même limonade en Coupe du Roi, où l’Athlétic se hisse aussi en finale. Là où le bât blesse ? C’est que Bilbao se fait rosser deux fois, deux 3-0 contre l’Atlético Madrid et le Barça pour une belle bulle. Quand à la Liga ? Le club basque la termine à une anodine 10ème place. Rien de bien marquant au final ? Si ! Car l’Athletic habitué à developper un jeu plus rugueux qu’audacieux a proposé cette saison là le football le plus excitant d’Europe. Parce qu’Old Trafford s’est levé pour applaudir les basques. Parce qu’à San Mammès, l’affrontement du 6 novembre 2011 contre le Barça restera comme l’un des matchs les plus exaltants de la décennie. Mais surtout parce que Pep Guardiola a déclaré cette année-là: « Nous sommes face au meilleur entraîneur de la planète » . Imparable. AJ
Le XI del’Athletic (4-3-3): Iraizoz – Iraola, J.Martinez, Amorebieta, Aurtenexte – Iturraspe, Herrera, De Marcos – Muniain, Llorente, Susaeta.
Par la rédaction de sofoot.com