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Top 100 : Les entraîneurs (50 à 41)

Par la rédaction de So Foot
Top 100 : Les entraîneurs (50 à 41)

Qu'il soit tacticien, meneur d'hommes, diplomate ou fou à lier ; en costard, en survet', moustachu ou mal rasé ; qu'il ait la clope au bec ou la touillette sur le bout de la langue ; qu'il fut un grand joueur ou un immense tocard ; qu'il soit belge ou même nantais, l'entraîneur sera toujours un peu sur le banc des accusés, le premier fusible à sauter en cas de panne. Mais c'est aussi de lui que vient la lumière, la vraie. La preuve, avec 100 illuminés.

50. Otto Rehhagel

« Je suis un cow-boy expérimenté, personne ne pisse dans mon sac. » S’il est difficile de la lui faire à l’envers, Otto Rehhagel, lui, sait que rien n’est impossible. Il se fait virer par le Bayern juste avant la finale de la Coupe de l’UEFA 1996 ? Pas grave, il prendra le 1. FC Kaiserslautern, le fera remonter dans l’élite et gagner la Bundesliga l’année suivante. Tout le monde se fout de sa gueule alors qu’il est en poste en Grèce ? Pas grave, il se fendra la poire en remportant l’Euro 2004. Partout où il est passé, cet ancien défenseur de métier fera jacter, avant de fermer les bouches. Sur le terrain, ses équipes portent la marque de sa région natale, la Ruhr : c’est moche, c’est sale, mais c’est soudé et ça finit par gagner. Au final, son étagère à trophées compte un Euro, une C2, trois titres de champion, trois Coupes d’Allemagne. Mais aujourd’hui, le temps de l’homme aux 1037 matchs de Bundesliga (en tant que joueur et entraîneur) semble révolu : il n’a pu éviter la descente du Hertha Berlin suite à la double confrontation face au Fortuna Düsseldorf. Saloperie de barrages.

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49. Óscar Tabárez

C’est l’histoire d’un mec qui s’est trimballé sur une quinzaine de bancs de touche différents depuis qu’il a embrassé le métier. Un mec qui a la bougeotte donc. Instituteur de formation, l’Uruguayen n’est pas connu pour son palmarès. En tout et pour tout, l’ancien défenseur n’a gagné qu’une Copa América (2011 avec l’Uruguay) et une Copa Libertadores (1987, avec Penarol). Pis, il s’est raté lors de son passage en Europe, et notamment à l’AC Milan (1996, avec un limogeage suite à l’élimination en C1 contre Rosenborg). Si on devait pointer le curseur sur l’année où Óscar Tabárez a fait de la tactique sa chose, il faut remonter à 2006, l’année où il reprend en main l’équipe nationale d’Uruguay. Un poste qu’il connaît déjà bien pour l’avoir squatté entre 1988 et 1990. Tabárez rançonne tout le football national pour en faire une machine. Le Maestro met en place la formation intégrale pour toutes les sélections du pays. Y compris les jeunes. Tout est sous contrôle : éducation, imposition de certaines normes, hygiène, études, image publique. Avec lui, la Celeste se débarrasse de cette image qui colle au cul, à savoir des mecs qui filent des coups. Aujourd’hui, c’est tactiquement structuré et sa signature est visible : grosse possession de balle, 4-4-2 ou 4-3-3 pour quadriller le terrain, gros travail de sape des milieux de terrain, des buteurs hors normes devant et une grosse charnière défensive. Oscar mène les siens à une demi-finale de Coupe du monde et une Copa América entre 2010 et 2011 avec un jeu sexy chocolat. Forlán, Cavani, Suárez, Muslera, Lugano, Godín. Ce sont tous des soldats de Tabárez. Le mec qui a su faire d’un pays de 3 millions d’habitants la plus belle nation de football sud-américain du moment. Alors oui, son palmarès n’est pas conséquent, mais le retour de Tabárez sur le banc a relancé la machine. Et de quelle manière ! Un mec qui arrive à faire de Diego Lugano le vainqueur du prix du fair-play dans une compétition internationale est forcément un génie. Ou un fou. Ou les deux.

48. Fatih Terim

Bug de l’an 2000 : à la surprise générale, Galatasaray remporte la Coupe de l’UEFA face à Arsenal. Aux tirs au but. À dix contre onze en prolongation. Il s’agit du premier trophée européen remporté par un club turc. L’homme à la base de ce succès, c’est Fatih Terim. Cet amateur de grosses montres, et qui aurait très bien pu jouer dans un film de mafieux, a réussi à faire flipper les Frenchies d’Arsène Wenger avec son subtil mélange de joueurs turcs, roumains (Hagi, Popescu) et brésiliens (Taffarel, Capone). Surfant sur la voie du succès, Terim se rend en Italie, où il se retrouve sur le banc du Milan AC puis de la Fiorentina. L’expérience s’avère assez décevante. Alors Fatih Terim retourne à l’amour de sa vie, le Cimbom. Puis il retrouve la sélection turque. Puis à nouveau Galatasaray, depuis cette année. Un vrai derviche tourneur. Mais surtout, un gros passionné qui donne envie de se battre pour lui. Fatih Terim, le papa. Le parrain.

47. Tomislav Ivić

Dans son survêt’ vintage frappé des six lettres HAJDUK comme dans le costume à la teinte automnale de l’homme qui en a vu d’autre, en Croatie, au Portugal ou en Iran, l’image de Tomislav Ivić restera à jamais associée à celle du football. Au cours d’une vie dédiée au ballon rond de 7 à 77 ans, âge où le cœur de « Tomi » a dit stop, le natif de Split a eu le temps de marquer de son empreinte le football moderne. Baroudeur devant l’éternel, Ivić, entraîneur ou sélectionneur, a écumé quatorze pays et en a vu des vertes et des pas mûres. On parle quand même d’un homme qui a croisé le fer avec le grand Sacchi en 1994 avant de croiser le crâne de José Anigo sept ans plus tard, au crépuscule de sa carrière, à Marseille. Au final, Ivić, c’est huit titres et beaucoup de places d’honneur dont l’ultime, ce titre « d’entraîneur le plus performant de l’histoire » remis par la Gazzetta dello Sport en 2007. Connu pour sa franchise et ses jolies tirades, Tomi le polyglotte restera aussi et surtout comme le pionnier des preneurs de notes sur la touche. Jamais sans son bloc-note, l’ancien entraîneur de Porto était un maître en ajustements tactiques. Et comme les grands hommes ne sortent pas toujours par la grande porte, pas étonnant que Tomislav ait quitté la scène avec un duo Ibrahima Bakayoko – Cyril Pouget au bout de son 4-4-2.

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46. Clemens Westerhof

Une punchline pour commencer : « C’est pas le sexe qui fatigue les jeunes joueurs. C’est plutôt la drague toutes les nuits pour en avoir. » Bien vu, non ? Pour l’essentiel, Clemens Westerhof (né en 1940), c’est la zone Afrique de la multinationale du coaching néerlandais. Pour aller vite, le début du grand Nigeria des années 90, c’est lui. Époque bénie où on laissait le temps aux sélectionneurs des pays africains de bien bosser : arrivé en 1989 à Lagos, Westerhof aura le temps de faire monter en grade une génération de killers appelés Okocha, Oliseh, Kanu, Yekini, Amokachi… Avec ces noms-là et après cinq années de bon boulot, le Nigeria culminera jusqu’à l’élite en 1994. Élite continentale avec la victoire à la CAN 94 contre la Zambie sur le score de 2-1 (deuxième CAN après celle de 1980), le tout sous les yeux de Pelé. Et élite mondiale à la Coupe du monde : sorti premier de sa poule en battant la Bulgarie (3-0, inoubliable Yékini remerciant le ciel le visage pris dans les filets sur son premier but) et la Grèce (2-0) et après une courte défaite (1-2) contre l’Argentine de Maradona, le Nigeria se fera sortir de justesse en 8es par Robbie Baggio, auteur d’un doublé miraculeux pour la Squadra (1-2, ap). C’est sous Westerhof que les Verts du Nigeria se baptisèrent les Super Eagles. Soyons justes : le Nigeria 94 n’était pas une si grande équipe, au vu de l’archi-domination subie face à l’Argentine et l’Italie (réduite à 10 à 1-0 pour les Nigérians). Mais il faut surtout rendre à Westerhof ce qui lui appartient : une équipe disciplinée tactiquement, solide en défense, à l’aise au milieu et foudroyante en contre devant. Ça n’a pas l’air comme ça, mais c’est énorme : la force des grandes équipes africaines, c’est d’abord le meilleur équilibre tactique possible. Westerhof y est parvenu. La preuve, c’est deux ans plus tard avec un autre collègue de la grande multinationale du coaching néerlandais (Jo Bonfrère) que les Super Egales remporteront la médaille d’or aux JO d’Atlanta 1996 (3-2 contre l’Argentine). Les héros de 1994 (Okocha, Oliseh, Kanu, Amokachi, Ikpeba) étaient encore à Atlanta pour offrir un premier « titre mondial » senior à l’Afrique. C’est d’ailleurs à cette époque que l’idée d’une possible victoire future d’une nation africaine à la Coupe du monde est née. Le Nigeria était même présenté par certains comme le candidat n°1 à ce titre planétaire… Au Mondial français de 98, le Nigeria était un des outsiders, une équipe redoutée de tous, avec toujours quelques héros de 1994. Le match Nigeria-Espagne (3-2) à la Beaujoire est sans aucun doute le deuxième meilleur match de foot de tous les temps. Merci au pionnier Westerhof pour cela.

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45. Zdeněk Zeman

Si le jeu Pyramide existait encore (Pépita, bordel), on demanderait trois briques pour trouver le mot « Zeman » . Les indices : Juventus, meilleure attaque, pire défense. Zeman, c’est clairement le coach qui ne gagnera jamais rien mais qui, tout au long de sa carrière, a conservé la même mentalité et a appliqué les mêmes recettes. Son 4-3-3, où tout le monde attaque, mais pas grand-monde ne défend, n’a jamais fait dans la demi-mesure : soit explosif, soit catastrophique. Parfois même les deux. Ses grandes heures, Zeman les a connues à Foggia, où il créé « Zemanlandia » , autour de son trio d’attaque Signori-Rambaudi-Baiano, puis à Rome, où il a la particularité d’avoir entraîné la Lazio (1994-97) et la Roma (1997-99). C’est pendant sa période giallorossa qu’il va entamer son long combat contre le dopage, et plus précisément contre la Juve. Selon lui, de nombreux joueurs turinois (Vialli, Ravanelli, Montero, Zidane, Del Piero, Conte…) avaient recours à des produits pharmaceutiques. Cette lutte va le suivre toute sa vie, même quand Zeman retournera dans les profondeurs de la Serie B et de la Serie C, les deux seuls championnats qu’il a finalement réussis à remporter au cours de sa carrière. Récemment, l’homme à la cigarette a été viré de la Roma pour résultats insuffisants. Peu importe, on retrouvera Ze man à Pescara l’an prochain, avec une clope, un 4-3-3 et une nouvelle pépite de 18 ans dénichée pendant l’été.

44. Bora Milutinović

Mexique, Costa Rica, USA, Irak, Nigeria, Chine, Honduras, Jamaïque. La carrière d’entraîneur de Bora l’exploratrice est avant tout une formidable publicité pour les miles d’Air France. Bora aime l’exotique. C’est un routard. C’est simple, Milutinović est le seul entraîneur à avoir qualifié quatre pays différents pour une phase finale de Coupe du monde et à avoir dirigé cinq équipes différentes en Coupe du monde (le Mexique en 1986, le Costa Rica en 1990, les États-Unis en 1994, le Nigeria en 1998 et la Chine en 2002). Oui, Bora est un faiseur de miracles. Il sait transcender ses troupes et en faire des hommes en mission. Même le grand Kaiser Franck Beckenbauer, pourtant radin en compliments, avait fait du Serbe l’un des trois meilleurs entraîneurs de tous les temps. Rien que ça. Pourtant, l’ancien joueur de l’OGC Nice n’est pas un homme qui s’inscrit dans la durée. Ça ne l’intéresse pas. Bora est plutôt du genre pigiste. À l’ancienne. Il prend en main une sélection, façonne un groupe de bonhommes, se qualifie pour une phase finale, fait ce qu’il peut une fois sur place et puis prend congé. Sans regret ni remord. C’est ainsi qu’il a fait des USA de Lalas, Wynalda et Ramos une machine à emmerder le Brésil un soir de fête nationale en 1994. Sans parler de son Nigeria qui marche sur l’équipe d’Espagne en 1998 dans les pas d’un grand Sunday Oliseh. Des folies qui ont marqué les esprits. Même si les lendemains ont toujours été douloureux… Dans la foulée, l’entraîneur à lunettes retourne toujours chez lui au Mexique, là où il a terminé sa carrière de joueur et rencontré sa femme ; il possède d’ailleurs la double nationalité. Et chez lui, il attend le prochain appel pour lui proposer un boulot sympa. Certains parleraient de mercenaire, Bora l’explorateur, lui, préfère le terme « entraîneur voyageur » . Son dernier voyage l’avait d’ailleurs emmené en Irak. Depuis, il attend les offres. Club solide s’abstenir. Bora aime les challenges.

43. Jupp Heynckes

« Le licencier fut sûrement la plus grosse erreur de ma carrière » , déclarera Uli Hoeness en 2003. Lorsqu’en 1991, le manager le plus influent décide de virer Josef « Jupp » Heynckes, il ne se rend pas tout de suite compte de ce qu’il vient de faire. Surtout que Heynckes vient de lui faire gagner deux titres de champion. Au vrai, le problème de l’ancien attaquant du Borussia Mönchengladbach, c’est qu’il est super discret. Qu’on se le dise : en tant que joueur puis entraîneur, Jupp Heynckes est la personnalité la plus sous-estimée du football. Il suffit de regarder son palmarès complet : champion du monde, champion d’Europe, une C1, 6 championnats d’Allemagne (bientôt 7), une Coupe d’Allemagne, trois Supercoupes d’Allemagne, une Supercoupe d’Espagne – et deux Coupes Intertoto. À la fin de la saison, Don Jupp prendra sa retraite. Et s’en ira, discrètement. Sans faire de bruit. Seuls les vrais se souviendront de lui.

42.Francisco Maturana

Pacho Maturana n’est pas seulement un mixte parfait entre Jo-Wilfried Tsonga et Nelson Mandela. Ce natif de Quibdó, petite ville du Nord-Ouest colombien, est aussi odontologiste, ancien défenseur central, bref député et entraîneur de 16 équipes, dont 5 sélections. Joueur correct, sans plus (6 sélections), Maturana a décidé de marquer l’histoire du football colombien depuis le banc de touche. C’est lui qui, en 1989, offre à l’Atlético Nacional la première Copa Libertadores d’un club colombien, avec un certain René Higuita dans la cabane. C’est aussi lui qui, 28 ans après leur première participation, qualifie Los Cafeteros pour un second Mondial, celui de 1990, avant d’enchaîner sur celui de 1994. Le chemin pour les États-Unis met en scène la plus belle sélection jamais vue au pays, avec du toque, du Carlos Valderrama à la baguette, une série de 27 matchs sans défaite et une historique victoire 5 à 0 à Buenos Aires. Quelques années plus tard, en 2001, pour son second cycle à la tête de la Colombie, c’est encore lui qui offre au pays la seule Copa América de son histoire, à domicile. Six matchs, six victoires et aucun but encaissé. La Colombie lui dit merci.

41. Ernst Happel

« Un mec légendaire, quoi. Les gens de sa partie l’appellent le Dabe et enlèvent leur chapeau rien qu’en entendant son blaze. Une épée, quoi ! » (Audiard, Le cave se rebiffe)… Ôtez vos casquettes de rappeurs et lisez ceci : l’Autrichien Ernst Happel était une épée. L’Ajax Amsterdam aurait dû lui ériger une statue. En gagnant la Ligue des champions 1970 avec Feyenoord contre le Celtic (2-1, ap), une première pour un club hollandais, Happel a sûrement décuplé la rage de vaincre et de triompher des rivaux ajacides acharnés et jaloux qui, en représailles, gagneront trois C1 d’affilée (1971-72-73) ! Mais il n’y a pas de statue de Happel près de l’ArenA. Pas grave… À sa mort en 1992 (à 66 ans, cancer pulmonaire, fumait trop, bien fait pour lui), le coach légendaire a donné son nom au stade de Vienne, le Ernst Happel Stadion (ex-Prater). Le palmarès de l’épée ? Champion national aux Pays-Bas (Feyenoord, 1968-73), en Belgique (FC Bruges, 1975-78), en RFA (Hambourg, 1981-87) et chez lui en Autriche, non pas avec le Rapid Vienne, club où il a fait l’essentiel de sa carrière en défenseur central (1942-59 et RC Paris en 55-56), mais avec le petit FC Tirol (1987-91). On passe sur les coupes nationales en pagaille, pour se focaliser sur l’exploit rare : il fut le premier coach à remporter deux fois la C1 avec deux clubs différents (Feyenoord 1970 et Hambourg 1983). Seuls Hitzfeld et le Mou en ont fait autant (voyez vous-mêmes avec quels clubs, Sofoot.com c’est pas Wiki… enfin, pas que !). Happel doit beaucoup aux Pays-Bas : c’est à l’ADO La Haye (1962-68), club de bas de tableau, qu’il a fait ses premières armes. Son logiciel ? Jeu offensif, moderne défense en zone, pressing tout terrain. Sec, autoritaire et peu bavard, ses causeries aux joueurs et ses conf de presse duraient le temps d’une cuisson d’œuf dur. Il triomphe avec Feyenoord, lose en D2 espagnole à Séville (1973), mais rebondit à Bruges, club moyen qu’il transforme en terreur continentale niveau 2 des seventies (avec Leeds, Saint-Étienne, M’Gladbach ou Dynamo Kiev) : deux finales perdues contre Liverpool, terreur continentale niveau 1 (avec Ajax, Bayern et Nott’s Forest), en C3 1976 et en C1 1978. Ernst Happel restera célèbre en drivant les Oranje au Mundial argentin 78, emmenés par un super Rensenbrick. Au passage, les Pays-Bas atomiseront la natale Autriche de Happel (5-1), mais échoueront d’un rien en finale contre les hôtes (3-1 ap, Rensenbrick frappant le poteau à l’ultime minute…) « Ernest » intégrera la petite élite des meilleurs coachs de l’histoire du foot en désintégrant la Juve du Trapp en final de C1 83 avec Hambourg (1-0, missile de Magath). La légende raconte qu’au premier entraînement du Hambourg SV à l’effectif constellé d’ego surdimensionnés (Kaltz, Magath, Hyeronimus, Beckenbauer), Happel fit placer une cannette de Coca sur la barre transversale et la dégomma du premier coup d’un shoot à 20 mètres. Il demanda à ses joueurs d’en faire autant : zéro pointé général… sauf Beckenbauer ! Happel récidiva en déglinguant à nouveau la boîte de Coke du premier coup. Le vestiaire était dompté. Vous ne croyez pas cette histoire ? Nous, si.

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