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Top 100 : Footballeurs fictifs (de 50 à 41)
Dessins animés, séries TV, films, jeux vidéo, bandes dessinées, romans, publicités... Il était temps de classer les 100 footballeurs et footballeuses fictifs les plus cultes, et parfois plus célèbres que de vrais footballeurs.
#50 - Kyôsuke Kanô, Hungry Heart
Pour perpétuer son œuvre, Yoichi Takahashi, créateur de Captain Tsubasa (Olive et Tom) donc, a choisi d’anticiper. En même temps que son œuvre majeure, le mangaka a en effet lancé Hungry Heart (auquel il ajoutera le sous-titre Wild Striker après une confusion avec le titre de Bruce Springsteen) en 2002, dans un registre beaucoup plus classique. L’histoire raconte ainsi la vie de Kyôsuke Kanô, jeune lycéen talentueux et sosie non officiel d’Hisoka. Mais à force de souffrir des comparaisons avec son grand frère Seisuke, professionnel à l’AC Milan, l’adolescent décide de tout faire valdinguer et de lâcher le football. Une rencontre amoureuse le fera cependant revenir à la raison, devenant entraîneur de l’équipe féminine de son lycée (du classique) et meilleur buteur de la section masculine. Spoiler : il signera dans un grand club. AB
#49 - Ben, Foot2Rue
C’est bien connu, derrière tout méchant se cache en réalité un grand gentil. Enfin dans les dessins animés, car on a beau chercher, difficile de trouver une pointe de gentillesse chez Norman Bates, Hannibal Lecter ou Ramsay Bolton. Bref, tout ça pour dire que Ben a beau avoir une cicatrice sur l’œil gauche, être arrogant et manigancer avec le maire pour saboter le Mondial de foot de rue, il n’en reste pas moins un garçon solitaire dont les parents pourraient participer aux Marseillais à Cancún. Et ça, les Bleus vont s’en rendre compte lorsqu’ils vont l’accueillir dans leur équipe pour remplacer le géomètre Gabriel, qui calcule tous les angles possibles pour surprendre l’adversaire, malgré leur antagonisme. Un intérim de courte durée, mais qui va être payant, puisque c’est en partie grâce à Ben que les Bleus s’imposent en demi-finales du Mondial face aux Wallabies. Avant de laisser sa place en finale à Gabriel. Un peu comme si l’OM avait recruté Cristiano Ronaldo le temps d’un match avant de remettre Jordan Veretout au suivant. SO
#48 - Axel Blaze, Inazuma Eleven
Sorti en 2008, ce shônen signé Tenya Yabuno présente des footballeurs dotés de super-pouvoirs et d’autres trucs difficilement appréciables quand on a dépassé 14 ans. Mais avant le début de l’adolescence, impossible pour les fans du ballon rond de ne pas rêver devant ce manga. Et pour que tout le monde soit content, Mister Yabuno a eu la bonne idée de créer le numéro 10 bourré de talents, pour plaire aux garçons, et d’en faire aussi le rebelle par excellence, passant sa famille avant tout le reste, pour faire craquer les filles. Son nom ? Axel Blaze. Pour sa première apparition, il sauve son meilleur ami Mark Evans (voir #52) d’une bagarre. Trois épisodes plus tard, le voilà meilleur joueur du championnat. Personne ne résiste à sa « tornade de feu », mais aussi à son charisme. Plus attachant encore, Axel finit par stopper sa carrière pour rester auprès de sa sœur, victime d’un accident de voiture. Pour mieux revenir et remplir l’armoire à trophées de Raimon. Son retour, vidéo à l’appui, est un des moments les plus excitants de toute la série. Pour faire simple, prenez un peu de Zac Efron d’High School Musical, mélangez-le avec une pincée de Vin Diesel de Fast and Furious et beaucoup de talent de CR7, et vous avez Axel Blaze. MD
#47 - Merendes, Didier
« Tu chopes la balle et tu la passes à Merendes. » Les consignes de Jean-Pierre Costa à Didje Hazanavicius qui s’apprête à jouer au Parc des Princes face au PSG sont simples. Et en bon chienchien, Didje écoute et s’exécute : après une récupération dans les pieds de Doberman, le joueur lituanien slalome entre les adversaires avant d’envoyer une transversale millimétré pour Merendes. Problème, ce dernier était assis sur le banc des remplaçants. Pour la défense de Didje, quel coach mettrait son meilleur joueur sur le banc lors d’un match aussi important que celui-ci ? De là à faire une comparaison entre Merendes et le Ronaldinho du PSG ? Non, ce serait faire offense à Merendes. SO
#46 - Rocket, Galaktik Football
Les plus beaux dreadlocks de l’histoire des animes viennent de Galactik Football. Fils d’une ancienne gloire du foot ayant perdu sa jambe lors d’un match, Rocket devient malgré tout le premier capitaine des Snow Kids. Meneur de jeu de l’équipe, formidable botteur de coup franc, il revient en force dans la saison 2 (après s’être perdu et endurci dans des matchs de Netherball, un football illégal et plus violent) pour transformer l’ultime tir au but de la finale de Galactik Football Cup d’une divine panenka, et soulever le trophée pour la deuxième fois de suite. Bref, une dimension parallèle dans laquelle Zizou a des cheveux et termine champion à Berlin, au bout du suspense. Et puis il y a bien sûr cette histoire d’amour avec Tia, pour faire fondre nos petits cœurs. JB
#45 - Eric Castel, Eric Castel
Quels sont les quatre joueurs à avoir porté, dans leur carrière, les maillots de l’Inter, du PSG et du Barça ? Thiago Motta, Maxwell, Zlatan Ibrahimovic et… Eric Castel. Mais des quatre, c’est clairement le Français qui a été le précurseur. Sorti de la tête du dessinateur belge Raymond Reding, à qui l’on doit déjà la BD Vincent Larcher, Eric Castel est une série de bande dessinées en 15 volumes publiées au tout début des années 1980. On y suit les aventures du héros éponyme, Eric Castel, un joueur de football français qui joue à l’Inter, en Italie. Blessé, il quitte la Botte pour aller se relancer en Espagne, au Barça. Là-bas, il rencontre les Pablitos, une bande de gamins des quartiers pauvres passionnés de football et du Barça, qui vont lui transmettre leur amour du club blaugrana. On suivra ainsi l’évolution du talentueux (mais un peu trop lisse) héros, sur et en dehors du terrain, son ascension, sa rivalité avec Stefan Stanovic, son amitié avec les Pablitos. Reding ancre aussi Eric Castel dans son époque, puisqu’il côtoie les grands champions internationaux de l’époque. Une BD réaliste, en phase avec son époque, qui a assurément bercé l’enfance de nombreux fans de foot en herbe dans les années 1980 et 1990. EM
#44 - Minanda, PES
Sur feu Pro Evolution Soccer, le Portugais Minanda a accompagné nos meilleures parties de Ligue des Masters aux côtés des immenses Valeny, Espimas, Ximelez ou Castolo. Milieu de terrain à la technique léchée et au sens de la passe hors pair, maître à jouer de l’équipe, Minanda – ou « Miranda » sur PES 2 – a été façonné au Real Madrid Castilla avant de faire les beaux jours du PES United. Parfois désigné comme un mercenaire au vu du nombre de maillots qu’il a portés, il n’en reste pas moins l’un des numéros 10 les plus iconiques de sa génération. Il méritait bien qu’on lui consacre un grand portrait.
#43 - Ben Becker, Olive et Tom
C’est une scène que tous les fans d’Olive et Tom connaissent et ont, un jour, essayé de reproduire. Ben Becker s’apprête à quitter ses amis : il est dans le bus qui va l’amener vers l’aéroport, direction l’Europe. Au dernier moment, Ben reçoit par la fenêtre du bus un ballon tiré par Olivier Atton (quelle précision) : il s’agit d’un cadeau d’adieu, le ballon étant signé par tous ses amis. Cette scène est symbolique de ce que représente Becker dans le manga : le partenaire et l’ami idéal. Le binôme parfait d’Olivier, le talentueux passeur dont Atton a besoin pour être à son meilleur niveau (pas pour rien qu’on appelle le duo « la Paire en or »). Fils d’un père peintre, Ben Becker a passé sa vie à suivre son père aux quatre coins du globe. Surnommé « L’artiste des terrains», il aura porté quasiment tous les maillots possibles, de la Muppet à la Newpie, en passant par la Flynet, et, plus tard, le Jubilo Iwata, l’OM et le PSG. En somme : le Xavier Gravelaine d’Olive et Tom. EM
#42 - Amanda Carey, Hurricanes
Amanda Carey, 16 ans, propriétaire de son propre club de football et directrice sportive d’un groupe de onze joueurs bodybuildés : oui, The Hurricanes est un dessin animé réaliste. Personnage central de la série, la jeune fille dirige en effet son équipe d’une main de maître, s’efforçant de faire respecter les règles du sport roi et de faire des Hurricanes la meilleure du monde. Pour cela, elle va donc s’appuyer sur la sagesse de son entraîneur Jock Stone (inspiré de l’emblématique entraîneur du Celtic, Jock Stein) et, surtout, faire signer Cal Casey, alors retraité. Cheffe de cette équipe bricolée, et menacée par Stavros Garkos (le président des méchants Gorgones, si vous avez suivi) qui souhaite à tout prix la racheter, Amanda Carey doit donc faire mieux que Gérard Lopez. Tout en assurant la moyenne en SVT. Réaliste on vous dit. AB
#41 - Cesare Gatti, L’École des champions
S’il fallait trouver un point de convergence entre Captain Tsubasa et L’École des champions, le plagiat des personnages en serait le principal. Ainsi, pour le rôle du gentil-méchant, on trouve Cesare Gatti, imitation de Mark Landers, le Tir du tigre en moins. Souvent énervé, l’attaquant se défoule en claquant but sur but, et en entrant en rivalité avec Éric et Benjamin, les deux stars de Gênes. Pour les contrer, Cesare choisit donc de rejoindre l’ennemi, Naples, sans pour autant parvenir à s’y imposer. En consensus, Albert Robson et Bertini, les entraîneurs de Gênes, choisissent finalement de lancer les Ailes de Jupiter, une équipe All-stars, destinée à jouer la Coupe du monde. Auprès des meilleurs, Cesare se sent alors enfin à sa place, prêt à gueuler sur ses coéquipiers au moindre contrôle raté ou à former une improbable combinaison de frappe simultanée aux côtés de Benjamin et Éric. Les Italiens sont toujours méchants, évidemment… AB
Eric Maggiori, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Maxime Renaudet, Steven Oliveira, Mathieu Darbas, Tom Binet et Quentin Ballue