- Culture foot
- Top 100
Top 100 : Footballeurs fictifs (de 40 à 31)
Dessins animés, séries TV, films, jeux vidéo, bandes dessinées, romans, publicités... Il était temps de classer les 100 footballeurs et footballeuses fictifs les plus cultes, et parfois plus célèbres que de vrais footballeurs.
#40 - Lenny Newman, But pour Rudy
But pour Rudy est arrivé quelques années après Olive et Tom. Le manga de Noriaki Nagai était censé surfer sur le succès de celui de Yōichi Takahashi… Problème : tout est trop ressemblant, de l’histoire (un jeune garçon fort au foot qui débarque dans une nouvelle ville) aux personnages. La similitude la plus flagrante est certainement celle entre Ed Warner, le mythique gardien de la Muppet et de la Toho, et notre ami Lenny Newman. Tout y est : les cheveux longs, la casquette, le jogging, le fait qu’il soit le gardien de l’équipe rivale… et même les arrêts fous en s’appuyant sur les poteaux. Et comme vous pouvez vous en douter, le gardien de l’équipe de Rudy, Benny Fox, ressemble comme deux gouttes d’eau à Thomas Price… EM
#39 - Jules, Joue-la comme Beckham
Incontournable dans le film Joue-la comme Beckham (Bend It Like Beckham en VO, film britannico-germano-américain réalisé par Gurinder Chadha en 2002), Jules prend Jess sous son aile et l’aide à prendre son envol. Dotée d’une grosse personnalité, la footballeuse interprétée à merveille par Keira Knightley balaie tous les stéréotypes imaginables avec une classe absolue. Y compris face aux remarques homophobes de sa mère, qui lui reproche son côté garçon manqué et la pense lesbienne. Suivant l’exemple de son idole Mia Hamm, elle fait taire les rageux en prouvant que les filles peuvent jouer au foot, et très bien. Umbro noires aux pieds, la numéro 9 des Hounslow Harriers se révèle redoutable. Au point d’être acceptée dans une école de foot féminin aux États-Unis. Là où, au moins, personne ne sera choqué de la voir avec des crampons plutôt qu’avec des escarpins. QB
#38 - Philippe Calahan, Olive et Tom
Top 5 des bandeaux dans les cheveux les plus mythiques de l’histoire : Wilt Chamberlain, Jimi Hendrix, Bob Dylan, Bjorn Borg et Philippe Callahan. Surnommé « l’aigle de Hokkaido », Callahan, bandeau blanc dans les cheveux, est l’un des personnages phares d’Olive et Tom. Il est, dans un premier temps, le capitaine de la Flynet, l’équipe qui joue avec les maillots les plus swags : d’abord rose et col magenta, puis bleu ciel et orange. Il est clairement l’un des meilleurs joueurs du manga, quasiment au niveau des géants Mark Landers, Olivier Atton et Julian Ross. Et son bandana, a priori décoratif puisque Callahan n’a pas les cheveux longs, va occuper une place importante dans sa love story avec Jenny. Cette dernière va en effet lui déclarer sa flamme en écrivant « I Love You » sur le bandana. Callahan est néanmoins moins doué en amour qu’en football, et mettra des plombes avant de découvrir le message. EM
#37 - Samuel Lorit, Goal of the dead
#36 - Youri, Soccer Shootout
Au même titre que les premiers FIFA et qu’ISS, Soccer Shootout, sur Super Nintendo, fait partie des premiers jeux de foot à avoir été véritablement poncés par les joueurs. Parmi les douze équipes, on trouvait évidemment la France, qui évoluait dans un improbable ensemble maillot bleu-short rouge. Comme le jeu n’avait pas la licence officielle, tous les joueurs étaient fictifs. L’équipe de France aligne donc le onze suivant : Xavier dans les buts, une défense Picard, Croche, Tinhi, Libre, un milieu Defebvre, Dutron, Youri, et une attaque Lala, Regina, Cox, qui aurait aussi pu être des noms de pizzas dans une petite trattoria branchée. La star de l’équipe, c’est sans nul doutez Youri (hommage à Djorkaeff ?), le meneur de jeu. C’est simple : tous les ballons passent par lui. Un renvoi de la défense ? C’est pour Youri. Une percée centrale ? C’est pour Youri. Un ballon dégagé par la défense adverse ? C’est pour Youri. Un homme à tout faire, un Antoine Griezmann 2022 avant l’heure. EM
#35 - Requin, Foot2Rue
C’est bien simple, sans Requin, il n’y a pas de foot de rue à Port-Marie. Car celui qui a le meilleur blase du dessin animé et la meilleure dégaine avec sa casquette à dents de requin est le boss du game et d’une ville qu’il connaît comme sa poche. Et même si son équipe des Requins du Port va vite se faire détrôner par les Bleus, celui qui s’est échappé de l’orphelinat et vit dans l’ancienne usine à sardines sur le port continue d’animer le foot de rue en organisant notamment le second Mondial. De quoi vite oublier les premiers épisodes où il se donne une allure de méchant, alors qu’il s’agit en vrai d’un véritable gentil qui déteste le favoritisme, surtout lorsqu’il prend le sifflet pour faire l’arbitre. Gaël Angoula. SO
#34 - Rayane Ziani, Les Seigneurs
Avant de tomber en dépression et de rejoindre son ancien coéquipier Patrick Orbéra dans l’équipe amateur de Molène, Rayane Ziani était une star de l’AC Milan. À tel point que Silvio Berlusconi le surnommait « Rézidane » : « un résidu de Zidane ». Tout le contraire de l’acteur qui l’incarne, Gad Elmaleh, qui n’a jamais vraiment joué au football comme le rappelle Jacques Jousseaume, ancien joueur de Brest qui a participé au tournage, dans le SoFoot #172 : « Aucun ne savait vraiment jouer. Il y en a qui savaient un peu taper la balle. Les autres, c’était une catastrophe, alors que je pensais qu’ils avaient quand même été choisis en fonction de ça. » Et Gad Elmaleh faisait clairement partie de la seconde catégorie. Et comme lors de ses faux castings pour Nice People, il a dû truquer pour faire une série de jongles. « Il a un talent de mime et d’imitateur incroyable, donc il a pu reproduire les mouvements », confiait le producteur exécutif Jean-Yves Asselin avant de révéler que le ballon est ajouté à l’image en post-production. Car s’il n’y connaît rien au football, Gad Elmaleh a, en revanche, quelques notions en copiage. SO
#33 - Alex Hunter, FIFA
Prodige de la génération 1999, Alex Hunter s’est rapidement fait un nom dans l’univers du jeu vidéo FIFA, devenant la star du mode Carrière à partir de FIFA 17. L’Anglais inventé par EA Sports évolue ainsi en Premier League dès 17 ans, où il côtoie son pote Gareth Walker. La concurrence faisant rage dans le secteur offensif, le gamin de Clapham s’en va s’aguerrir en prêt. Un choix de carrière payant pour le jeune attaquant. Si son crochet par le LA Galaxy a pu surprendre, le « Monster Hunter » met les défenses à genoux et la MLS à ses pieds pour s’offrir un retour par la grande porte en Europe. Orphelin de Cristiano Ronaldo, le Real Madrid n’hésite pas à sortir le chéquier pour lui faire parapher un contrat de cinq ans. Le numéro 29 – qu’il n’a pas choisi en l’honneur du Finistère, soyons clairs – n’aura besoin que de quelques mois pour s’asseoir à la table des grands. De quoi rendre sacrément fiers son grand-père Jim Hunter, légende du foot anglais entre les sixties et les seventies. Family Business.
😉👋 #WelcomeAlex
New kit, new player. Welcome to @RealMadrid, @MrAlexHunter!#HalaMadrid | #Predator | @EASPORTSFIFA | @adidasfootball pic.twitter.com/VP9PUcy5ho— Real Madrid C.F. 🇬🇧🇺🇸 (@realmadriden) August 6, 2018
#32 - Doberman, Didier
Pour composer l’équipe du PSG, que le FCV de Didje Hazanavicius affronte au Parc des Princes, Alain Chabat a fait appel à des joueurs de l’équipe réserve parisienne dont Grégory Paisley, Sylvain Distin ou encore Djamel Belmadi, mais aussi à des acteurs. C’est notamment le cas de Yann Séailles qui interprète Doberman. Un personnage qui porte très bien son nom, tant le blondinet parisien est méchant sur le terrain. C’est d’ailleurs sur sa frappe que le gardien du FCV sortira sur civière après avoir tapé le poteau. Avant que son remplaçant soit exclu après un vilain geste sur… Doberman venu le charrier après un but. Sauf que le maître à jouer du PSG ne s’arrête pas là, puisqu’il va mettre un coup de pression à Didje – passé dans les cages – le faisant reculer derrière sa ligne de but avec le ballon dans les mains. Clairement le joueur que les supporters adorent lorsqu’il joue dans leur équipe, mais qu’ils détestent s’il est chez l’adversaire. Un Thiago Motta avec la tête de Bergkamp. SO
#31 - Roy Race, Roy of the Rovers
Roy Race a nourri l’imaginaire de millions de Britanniques à travers la BD Roy of the Rovers entre 1954 et 1993. L’attaquant à la crinière blonde et au pied gauche ravageur a mis Everpool, Tyne Castle, Liverton et les autres écuries du pays au supplice. Et ce, dès ses débuts, marqués par un doublé contre Elbury Wanderers. Buteur inclassable, le meilleur de l’histoire de Melchester (436 pions), « Racey » reste le grand artisan de la domination sans partage des Rovers, invaincus pendant treize ans. Il a longtemps assumé le rôle d’entraîneur-joueur, avec un succès inégalé. Tout ça malgré les tentatives de kidnapping et d’assassinat dont il a fait l’objet. Il a tragiquement dû mettre fin à sa carrière en 1993, quand un accident d’hélicoptère lui a coûté son pied gauche. Mais sa trace est immense, à la hauteur d’un palmarès qui comprend dix championnats, dix Cups, trois Coupes d’Europe, une Coupe UEFA et quatre Coupes des vainqueurs de coupe. Vive le Roy ! QB
Eric Maggiori, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Maxime Renaudet, Steven Oliveira, Mathieu Darbas, Tom Binet et Quentin Ballue