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Top 100 : Footballeurs fictifs (de 20 à 11)
Dessins animés, séries TV, films, jeux vidéo, bandes dessinées, romans, publicités... Il était temps de classer les 100 footballeurs et footballeuses fictifs les plus cultes, et parfois plus célèbres que de vrais footballeurs.
#20 - Nino, Droit au but !
« Quand Marseille vit au rythme du football, c’est chaque minot qui rêve de jouer à l’OM. Nino est l’un de ceux-là. Il rêve de devenir un grand avant-centre. Seulement voilà, tout n’est pas simple quand on est petit et qu’on manque de souffle. Il va falloir surmonter les épreuves et se battre. Mais à Marseille, quand on a l’OM au cœur, tout est possible… » Dans Droit au But !, BD officielle du club phocéen lancée en 2008 et dont le tome 19 est paru en 2022, le fameux Nino intègre le centre de formation marseillais en U13 et va tout connaître : il y grimpe les échelons, fait la rencontre de ses idoles (Djibril Cissé, Samir Nasri, Éric Di Meco, Dimitri Payet, Basile Boli, Jean-Pierre Papin, Didier Drogba et même Rudi Garcia), part en Afrique du Sud pour y participer à un concours en parallèle du Mondial en 2010, goûte au monde pro en Coupe de France, s’envole pour le Brésil où il s’adonne au beach soccer sur les plages de Copacabana, découvre le Vélodrome, doit faire face à la concurrence, est dragué par l’agent Milo Lombardi (RIP) et le Manchester City de Pep Guardiola… Le tout sous l’aile de la légende Steve Mandanda. Bref, les aventures de Martine en moins gnangnan. JB
#19 - Jamie Tartt, Ted Lasso
Jamie Tartt doo doo doo, Jamie Tartt doo doo doo, la chanson dédiée à l’avant-centre de l’AFC Richmond sur l’air de Baby Shark est presque aussi insupportable que la starlette de l’AFC Richmond. Amateur de wags et de grosses cylindrées, Tartt ne pense qu’à sa pomme. Logique quand on sait que pour créer son personnage, l’acteur Phil Dunster s’est inspiré de certains des plus gros melons du football mondial, de Cristiano Ronaldo à Eric Cantona. Un cocktail explosif qui agace même le débonnaire Ted Lasso. Après s’être fait piquer sa compagne par le capitaine Roy Kent et avoir connu l’échec à Manchester City, Tartt revient transfiguré à l’AFC Richmond. L’attaquant aux faux airs de Jack Grealish est même l’un des principaux artisans de la remontée en Premier League. Cela valait bien une chanson aussi agaçante qu’entêtante. À son image, finalement… AJ
#18 - Vincent Larcher, Vincent Larcher
Avant la série Eric Castel, publiée à partir de 1979, l’auteur de BD belge Raymond Reding s’était fait la main avec un autre personnage : Vincent Larcher, qui apparaît pour la première fois dans le Journal de Tintin en 1963. Il devra attendre six ans avant d’être publié en une bande dessinée. Six tomes sortiront, un par an, la série se concluant finalement en 1979 par un hors-série intitulée Vincent Larcher avant-centre, qui est en réalité… le début de l’histoire (vous suivez ?). Contrairement à Eric Castel, BD sportive qui parle essentiellement de football, Vincent Larcher prend le football comme prétexte (notamment dans Vincent Larcher avant-centre, mais dès le deuxième tome, Olympic 2004, la BD évolue très rapidement vers le fantastique, avec un géant mutant (Olympio), des savants fous, des mondes parallèles et des radiations. Larcher n’en reste pas moins un personnage mythique de la BD d’époque, qui avait déjà fait quelques caméos dans d’autres œuvres de Reding. Et puis, cette couverture du Tome 3, Le Condottiere, où il porte le maillot du Milan, est tout simplement collector. EM
#17 - Leslie Konda, Le Crocodile du Botswanga
Didier (interprété par Fabrice Eboué) n’est pas le meilleur des agents. Bien au contraire. Mais cela ne l’empêche pas de reconnaître un gamin qui a du ballon. Et c’est le cas de Leslie Konda, qu’il repère adolescent et qu’il arrive à faire transférer dans un grand club espagnol. Et si l’attaquant se voit déjà en équipe de France, le président du Botswanga – pays d’origine de ses parents -, Bobo Babimbi (interprété par Thomas Ngijol) a d’autres plans pour lui. Et il va tout faire pour que Leslie Konda porte le maillot des Crocodiles. Quitte à le manipuler et offrir quelques valises d’argent à son agent pour qu’il lui fasse changer d’avis. En même temps, Leslie Konda pourrait ainsi devenir le premier joueur du Botswanga à remporter la Ligue des champions. Ce qui en ferait un de plus que pour le Luxembourg ou encore la Chine. SO
#16 - Andrei Murgu, FIFA
« C’est qui Murgu ? » Quiconque choisissait la Fiorentina entre FIFA 07 et FIFA 14 s’est inexorablement posé la question. C’était pourtant simple (du moins après avoir fait un tour sur Jeuxvideo.com) : prenez Adrian Mutu, mélangez les lettres de son nom, retirez-en une, ajoutez en trois, et vous obtenez Andrei Murgu. En 2004, le génial attaquant roumain prenait en effet un an de suspension pour consommation de cocaïne – alors qu’il était à Chelsea – enclenchant un long processus juridique avec la FIFA, étalé jusqu’en 2011. Associés à l’instance internationale, EA Sports se voyaient donc dans l’obligation de retirer Mutu du jeu, et de le remplacer par un joueur fictif. Petite subtilité : dans FIFA 06, ce joueur (à la Juventus) était connu sous le nom de Petrovici Teodor, avant de prendre son appellation définitive l’année suivante. AB
#15 - Les frères Derrick, Olive et Tom
Ah, les frères Derrick… James et Jason. Leur énorme mono-dent, leurs maillots mythiques de la Hot Dog, d’abord violet, ensuite vert. Mais surtout, SURTOUT : leurs folles techniques acrobatiques développées en duo. À chaque match, les frangins semblent avoir inventé un nouveau skill pour surprendre le gardien adverse. La première fois (époque maillot violet), chacun des frères s’appuie sur un poteau, décolle environ à 6 mètres de hauteur, avant de claquer un retourné dans l’espace en frappant en même temps le ballon. Normal. Quand la Hot Dog retrouve la New Team un peu plus tard dans la série (époque maillot vert), les frangins ont inventé la catapulte infernale : l’un des deux glisse en arrière sur le dos (!), le deuxième s’appuie sur ses crampons et se projette en l’air comme une catapulte, et frappe le ballon de la tête. Imparable. Allez, que personne ne mente : tout enfant ayant grandi devant Olive et Tom a, un jour, tenté de frapper dans un ballon en même temps qu’un pote en criant « Frères Derrick ! » EM
#14 - Tag, Foot2Rue
Comme beaucoup de personnages principaux de séries (Ted Mosby, Dawson, Meredith Grey), Tag est insupportable. Donneur de leçons, boudeur, susceptible, toujours à faire la morale, le capitaine de l’équipe des Bleus de Port-Marie est autant agaçant qu’il est fort au football. Et il est très très doué avec le ballon. Celui qui a été abandonné à la naissance fait les mêmes replis défensifs que Sergio Ramos époque Real Madrid, a la vista de Zinédine Zidane, la qualité de passe de Xavi, la technique de Ronaldinho et la frappe d’Adriano. Bref, c’est un joueur complet qui roule sur la Coupe du monde. Et en plus, il est beau gosse. Pas étonnant qu’Éloïse ait préféré sortir avec lui plutôt qu’avec Requin. Pourtant, Requin a un blase et une dégaine absolue. SO
#13 - Benjamin Lefranc, L’École des champions
Aussi connu sous le nom d’Hikaru Yoshikawa pour les amateurs de la version originale, Benjamin Lefranc est LE vrai héros de L’École des champions. Ce jeune garçon orphelin a un talent indéniable quand il s’agit de parler ballon et décide alors d’aller vivre à Gênes, chez sa tante, pour tenter sa chance au haut niveau. Là-bas, le Docteur Robson le prend sous son aile et permet à Benjamin de devenir rapidement le meilleur joueur de l’équipe de Columbus. S’ensuit une ascension fulgurante et le début des rivalités avec Cesare Gatti et Éric Townsend, la sœur de ce dernier étant même amoureuse du Français, histoire de rajouter une touche romantique à l’intrigue. Benjamin comprend ensuite qu’il a besoin de ses ennemis pour réussir, quitte Colombus et finit par s’allier avec Cesare et Éric au sein de l’équipe des Ailes de Jupiter. Il en est le capitaine logique et il termine sur une ultime victoire face à San Podesta, lors de la Coupe du monde des clubs. On n’oubliera pas sa technique imparable pour les gardiens : le tir de l’aigle, avec le ballon qui monte extrêmement haut pour finir à chaque fois dans les cages. AL
#12 - Roberto Larcos, PES
À chaque sortie d’un nouveau ISS Pro (devenu par la suite PES), le premier réflexe était toujours le même. Non pas de lancer une Ligue des Masters. Ni même de lancer un match ou d’inviter un pote à jouer. Mais de s’amuser à changer tous les noms du jeu. Que ce soit les joueurs ou les noms des clubs. Car oui, si le jeu Konami a pendant longtemps était plus réaliste que son ennemi de EA Sports, il a toutefois souffert d’un manque de licences officielles l’obligeant à changer l’identité de certains noms. Ainsi, Zinédine Zidane se nommait Zinedine Ziderm, Ruud van Nistelrooy s’appelait Ruud van Mistelroum et Ronaldinho était caché sous le pseudo Naldorinho. Autant de faux noms restés dans les mémoires de ceux qui ont eu le bonheur de saigner ces jeux. Mais celui qui reste le plus en tête et sans contestation possible Roberto Larcos. Déjà car le blase est fou. Mais aussi car le personnage virtuel de Roberto Carlos était monstrueux avec sa frappe du gauche capable de planter des coups francs de 45 mètres ou des pralines depuis le milieu de terrain. De quoi ringardiser l’Adriano de PES6 qui, lui, avait le droit à son vrai nom. SO
#11 - Ed Warner, Olive et Tom
Qui peut s’asseoir à la grande table des gardiens de but, et dire à Ed Warner : « J’ai plus de swag que toi. » Sincèrement, personne. Ed Warner, n’en déplaise aux aficionados de Thomas Price, c’est le gardien mythique par excellence. Le seul personnage fictif qui aurait pu donner envie à des gamins de devenir gardien de but. Il avait tout : la dégaine, la casquette, la mèche dans l’œil qui le rendait ténébreux, le jogging, l’attitude, l’arrogance… et surtout un niveau exceptionnel. Comment oublier la première fois où il apparaît dans l’anime, à l’épisode 29 ? Nous sommes alors en demi-finales du grand tournoi national, la Flynet affronte la Muppet et obtient un penalty à une minute de la fin. Warner débarque alors de nulle part, entre en jeu à la place du gardien titulaire, et arrête le penalty de Philip Callahan, avant de balancer un long ballon pour Landers, qui marque le but de la victoire. Fou. Et qui dire de l’épisode 40, quand il affronte la New Team, et qu’il arrête une frappe à bout portant d’Olivier Atton en s’appuyant sur son poteau et en se projetant de l’autre côté ? On comprend alors que Warner est un karateka aguerri, ce qui lui offre une agilité hors du commun sur un terrain de football. À croire que Zlatan Ibrahimovic a copié une grande partie de son personnage sur lui… En même temps, comment lui en vouloir, on a tous rêvé d’être Ed Warner… EM
Eric Maggiori, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Maxime Renaudet, Steven Oliveira, Mathieu Darbas, Tom Binet et Quentin Ballue