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Top 10 : Un être vous manque et tout est dépeuplé

par PP, MG, EH, AD
7 minutes
Top 10 : Un être vous manque et tout est dépeuplé

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Les supporters de Newcastle ont fait leur ce vers de Lamartine depuis le départ précipité de Cabaye vers le PSG et la piètre prestation des Magpies face à l'ennemi juré de Sunderland, le week-end dernier (0-3). Rassurons les Geordies, ils ne sont ni les premiers ni les derniers à perdre un peu plus qu'un joueur lors d'un transfert malheureux.

1) Youri Djorkaeff – Kaiserslautern

Champion du monde en titre, Youri Djorkaeff, en manque de temps de jeu à l’Inter, s’engage à la surprise générale avec Kaiserslautern à l’issue de la saison 1998-1999. Sa première saison en Allemagne sera une réussite. Il inscrit 11 buts en Bundesliga et permet à son club de terminer 5e du championnat. Malgré une deuxième saison plus compliquée, il aide Kaiserslautern à se maintenir dans la première partie de tableau, puisqu’il termine alors huitième. La saison 2002-2003, suivant le départ du Snake à Bolton, Kaiserslautern s’écroule et échoue à une médiocre 14e place, malgré les buts de son prodige maison, un certain Miroslav Klose.

2)Claude Makelele – Real Madrid

Quand Makelele débarque à la Maison Blanche en 2000, son transfert est éclipsé par celui de Luís Figo, venu de l’ennemi barcelonais. Pourtant, le Français va rapidement s’ériger comme un pion indispensable dans l’effectif de Vicente del Bosque. Quand les tortues Hierro et Helguera se font dépasser, c’est Claude qui dépanne. Quand Roberto Carlos et Salgado oublient de redescendre, c’est Claude qui dépanne. La seule chose qu’il ne fait pas, c’est marquer (en tant qu’entraîneur-adjoint au PSG, il a transmis ce gène à Verratti). Entre 2000 et 2003, le Real remporte notamment deux championnats, une Coupe d’Espagne et une Champions League. Mais malgré les nombreuses demandes du joueur, le club refuse de l’augmenter. Roman Abramovitch, fraîchement arrivé à Chelsea, saute sur l’occasion et le transfère le 31 août. Le Real attendra 2007 pour obtenir un nouveau trophée…

3) José Mourinho – Inter

Deux titres de champion, une Coupe et une Supercoupe d’Italie et surtout une Ligue des champions. Le tout en deux ans et avec Diego Milito en pointe. L’Inter du Mou était fou. Malheureusement pour les Nerazzurri, le Portugais préfère le défi madrilène à la continuité milanaise, et jamais la fausse poigne de Rafa Benítez ne parviendra à convaincre Samuel Eto’o de poursuivre sa carrière comme latéral droit. Du coup, à la veille de Noël, l’Espagnol est déjà prié de plier bagage. À la rue en championnat, éliminé par Schalke 04 en Ligue des champions, Leonardo parviendra tout de même à ramener une Coupe d’Italie. Le premier et dernier trophée de l’ère post-Mourinho.

4)Javier Pastore – Palerme

Avant de venir régaler les spectateurs du Parc des Princes par intermittence, Javier Pastore avait éclaboussé l’Italie de son talent deux saisons durant, récoltant au passage le titre de meilleur jeune joueur de Serie A de l’année, en 2010. Si sa première saison en Sicile est celle de la révélation, avec une belle 5e place à la clé, la seconde est celle de l’explosion. El Flaco flambe, et termine la saison avec 11 buts et 12 passes décisives en Serie A, menant même son équipe jusqu’en finale de Coupe d’Italie. Son départ au PSG coïncide avec la perte de vitesse du club de Zamparini, qui termine 16e en 2012, et se retrouve relégué à l’issue de l’exercice 2012-2013, avec une triste 18e place.

Vidéo

5) Olivier Giroud – Montpellier

2012 est une année folle pour Montpellier. Emmené par un Olivier Giroud en état de grâce, les Héraultais frôlent la saison parfaite pour rafler leur premier titre de champion, au nez et à la barbe du PSG. Auteur de 21 buts et sacré meilleur buteur du championnat, celui qui évoluait en Ligue 2 deux ans plus tôt à Tours gagne sa place en Bleu et fait ses valises, direction l’Angleterre, où il s’engage avec Arsenal. La suite sera plus compliquée pour la bande de René Girard, avec une élimination logique au premier tour de C1, et une banale 9e place en Ligue 1.

6)Grégory Wimbée – Grenoble Foot 38

Il existe des cas où une simple baisse de régime n’est pas suffisante pour témoigner de l’absence d’un joueur. Au Grenoble Foot 38, lorsque Grégory Wimbée quitte le club au terme de son contrat, le dirigeant japonais Kazutoshi Watanabe ne se doute certainement pas du vide que va laisser l’ancien gardien du LOSC dans les vestiaires comme sur le terrain. Avec seulement 37 buts encaissés en 38 rencontres et une treizième place de Ligue 1 acquise pour le GF38 pour sa première saison dans l’élite, le capitaine semble encore en avoir sous la semelle, même à 38 ans. La direction du club ne partage pas cet avis, et voit en son successeur Jody Viviani le remplaçant parfait pour aller squatter les buts grenoblois. En débarquant du club rival de l’AS Saint-Étienne, le portier doit faire ses preuves devant des supporters sceptiques. Raté. Début de saison sous le soleil, 1re journée contre l’OM au Stade des Alpes, et premier but encaissé par Jody au bout d’une minute, sur une hésitation devant Mamadou Niang. 59 autres pions suivront derrière, et une deuxième saison calamiteuse pour Grenoble, qui descend logiquement en Ligue 2. Mais le calvaire ne s’arrête pas là : 61 buts encaissés en Ligue 2 pour Grenoble la saison suivante, et une relégation en… CFA2. Le dépôt de bilan d’Index et la liquidation judiciaire sont passés par là. Oui, on peut légitimement parler d’une descente aux enfers.

7) Michel Platini et Saint-Étienne

La période Platini – St-Étienne divise les observateurs. Si certains la considèrent comme mitigée, les Verts ayant été incapables de remporter la Coupe d’Europe, Platoche et sa bande restent néanmoins les derniers grands Verts de l’histoire : deux quarts de finale de C3, deux finales de Coupe de France et surtout, surtout, le titre de 1981, le dernier des Stéphanois. Un an plus tard, suite à l’affaire de « la caisse noire » et à son excellent Mundial, Platini signe à la Juve. St-Étienne, privé de son meneur de jeu, termine la saison suivante à la 14e place. Pire, en terminant 18es l’année d’après, les Verts filent en D2 (hé ouais, on disait comme ça à l’époque). Pendant ce temps-là, Michel la remporte enfin, cette Coupe d’Europe !

8) Juan Pablo Sorín et Fabrice Fiorèse – PSG

Le PSG version 2003-2004 de Vahid Halilhodžić est un escadron de guerriers. Car oui, une équipe dans laquelle les couloirs sont la propriété d’un Fabrice Fiorèse en feu et d’un Juan Pablo Sorín indestructible est forcément une équipe d’hommes de devoir. Difficile à prendre en défaut, ce PSG-là finira à une belle deuxième place, à trois petits points de Lyon. Privé de sa doublette franco-argentine, Paris s’écroule lors de la saison suivante. La faute à un mercato moins percutant et à la traitrise d’un certain Fabrice.

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9) Mbark Boussoufa – Anderlecht

On est heureux à Anderlecht en ce mois de février 2011. Pas spécialement flamboyants, les Mauves trônent tout de même en tête du classement et viennent de battre laborieusement (voire lamentablement) le Cercle de Bruges 1-0, but de Boussoufa. Le Marocain est au sommet de sa carrière : arrivé en 2006 en provenance de Gand, il a remporté un Soulier d’or, une Coupe de Belgique et deux championnats avec Anderlecht, et on le voit bien réitérer la chose cette année-là. Mais c’est sans compter sur le mercato qui permet aux Russes de piquer des joueurs à droite à gauche jusqu’en mars. Les nouveaux riches d’Anji Makhatchkala s’amènent donc avec le pognon nécessaire et s’offrent le petit meneur de jeu. Les Bruxellois, qui le remplaceront numériquement par une chèvre nommée Kanu, s’écrouleront pour terminer 3es, derrière le Standard qui leur prend 14 points en 10 matchs.

10) El Hadji Diouf – RC Lens

El Hadji Diouf a connu une carrière sinueuse. Aujourd’hui à Leeds, l’enfant terrible du football sénégalais a connu la gloire très jeune. Jeune prodige du championnat de France avec le RC Lens, qu’il porte jusqu’à la deuxième place du classement à coups de buts et de passes décisives, l’enfant de Balacoss se révèle aux yeux du monde à la Coupe du monde 2002, avant d’être transféré à Liverpool pour 18 millions d’euros. Malheureusement pour lui, le double Ballon d’or africain ne s’imposera jamais sous les ordres de Gérard Houllier, malgré une première saison prometteuse. Le RC Lens terminera la saison 2002-2003 dans le ventre mou du classement à la huitième place.

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« Waldemar Kita tue la magie de la Coupe de France »
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