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Top 10 : Transfuges du Superclásico ​

Par Ugo Bocchi
Top 10 : Transfuges du Superclásico ​

Au total, ils sont 99 à avoir osé le passage entre River et Boca. Mais dix d'entre eux ont tout simplement versé un bidon d'essence sur le feu.

Oscar Ruggeri et Ricardo Gareca

Difficile de séparer ces deux-là parce qu’une double trahison fait toujours plus mal qu’une seule. À l’aube de l’année 1985, les deux compères, nés à la Boca, décident de passer ensemble chez l’ennemi pour une histoire de grève et des problèmes d’ordre financier. Et pour comprendre à quel point cette trahison a touché au cœur le peuple boquense, il suffit de regarder ce tacle de Roberto Passucci, ancien coéquipier, sur Oscar Ruggeri lors du premier Superclásico qui a suivi.

Vidéo

Carlos Tapia et Julio Olarticoechea

Et pour couronner le tout, toujours en 1985, dans la polémique opération de transfert impliquant Ruggeri et Gareca, deux joueurs de River vont faire le chemin inverse : Carlos Tapia et Julio Olarticoechea. Cette fois-ci pas de tacle au genou, mais une haine tout aussi prononcée. Surtout que Tapia deviendra une idole à la Bombonera en remportant notamment le Mondial 86 et le championnat d’ouverture en 92.


Gabriel Batistuta

Il a commencé à Newell’s, a été rapidement repéré par River et s’est fait un nom à Boca. La faute, entre autres, à Daniel Passarella, entraîneur des Millionarios, qui ne comptait pas sur lui. Mais avec les Xeneizes, il devient meilleur buteur du championnat, gagne le championnat et devient même meilleur buteur de la Copa América avec la sélection l’année de son transfert, en 91. Le fameux Batigol que le Monumental ne verra donc jamais et qui recevra tout de même quelques menaces de mort.


Héctor Veira

En tant qu’entraîneur, il a tout gagné à River, mais rien à Boca. En tant que joueur, il a également réussi à passer de San Lorenzo à Huracán, pour finalement revenir à San Lorenzo. Un récidiviste, donc.


Claudio Caniggia

L’oiseau a pris son envol très tôt à Nuñez. C’est notamment là qu’il est devenu un immense espoir argentin. Il a poursuivi son bout de chemin en Europe, de Rome à Benfica. Et puis, en revenant au pays il décide de se poser à la Bombonera, roulant même une pelle à Maradona au terme d’un Superclásico remporté 4-1. Un geste qui n’a pas vraiment plu à la femme de Claudio. Encore moins aux hinchas de River.


Jorge Higuaín

Non, Gonzalo n’aurait pu, ne peut et ne pourra certainement jamais jouer à Boca. Car les supporters n’oublient jamais. Son papa, Jorge de son prénom, a commis l’irréparable. Il a d’abord connu de belles années chez les Bleu et Jaune sous Menotti, avant de passer une année en Bretagne, et de revenir à Buenos Aires chez l’ennemi, séduit encore une fois par le projet de Menotti. La preuve que la haine est héréditaire.


Sergio Berti

Le Loco n’était déjà pas très aimé de ses coéquipiers et de ses dirigeants quand il jouait à Boca, au tout début de sa carrière. Alors quand il passe à River, au début des années 90, devenant ainsi le traître le plus jeune de l’histoire et qu’il y gagne le statut de légende, enchaînant les titres et déclenchant au passage une bagarre avec Cabañas lors d’un Superclásico, difficile d’imaginer une réconciliation entre eux.


Hugo Gatti

Un mec qui jouait gardien et épisodiquement aussi numéro 9, qui clame encore aujourd’hui qu’il a toujours été le meilleur gardien du monde, qui a tout gagné et est devenu idole à la Bombonera, mais qui continue à dire que River est meilleur, ça ne fait jamais vraiment un très bon cocktail.


Gabriel Cedrés

Il ne s’entendait pas très bien, pour ne pas dire pas du tout, avec son entraîneur de l’époque, Ramón Díaz. Alors il s’est décidé à faire le grand saut. À signer à Boca en 96. Et forcément, lors du premier match contre le rival, il se fait un plaisir d’aller fêter son but face à son ancien supérieur. Classique.


José Luis Villareal

L’un des rares à avoir été champion dans les deux clubs, à Boca entre 85 et 92, et à River entre 93 et 95. L’un des rares également à avoir osé demander pardon à ses premiers supporters : « En tant que professionnel, je me devais de continuer à jouer. Je devais aider ma mère, mon père et mon frère. Et puis lamentablement, j’ai dû prendre cette décision. Je vous demande pardon d’être allé à River. Aujourd’hui, je sais bien que je vous ai trahis, mais tout ce que j’ai vécu de plus beau dans ma carrière, je l’ai vécu jusqu’en 92. » Au moins un à moitié pardonné.

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Par Ugo Bocchi

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