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Top 10 : tatouages de fans démesurés

Par Eddy Serres
Top 10 : tatouages de fans démesurés

Les tatouages sont au football ce que les petits mots doux sont dans un couple : une authentique preuve d'amour que d'aucuns regrettent par la suite. Entre un simple pari perdu et une envie d'affirmer son identité, les supporters affichent souvent des tatouages rocambolesques. En voici 10.

Le regard mystérieux de Jorge Sampaoli sur une miche

Cet été, tout le peuple chilien s’est délecté de la victoire à la maison de sa Roja en Copa América. Bien que les cordes vocales des habitants de Santiago dussent être épuisées, ces derniers n’en demeurent pas moins des personnes de parole. Notamment ce jeune homme qui, avant la compétition, avait promis sur Facebook de se faire tatouer la tête de Jorge Sampaoli, le sélectionneur, sur le derrière en cas de titre. Quelques jours après les célébrations, Stalin Jofre – de son rouge mais vrai nom – affiche la caboche chauve du tacticien en plein dans la miche droite. « Ça a pris quatre heures de travail. Il n’a pas eu mal, car il s’agit d’une zone plutôt tendre » , rassure plus tard le tatoueur au journal RPP. Toujours est-il que pour sa copine, ça doit être sympa au lit, d’avoir le regard de Jorge tourné vers soi.

Lady Irma

Durant la saison 2009-2010, Manchester City parvient enfin à se rapprocher d’une place dans le « Big Four » anglais. Si bien que les fans citizens se prennent à rêver d’un début de domination continentale. À l’image de ce supporter, qui n’hésite pas à parier sur une victoire des Sky Blues en Ligue des champions pour l’année suivante. Manque de bol, la formation entraînée à l’époque par Roberto Mancini finira 5e du championnat. Insuffisant pour disputer la C1, forcément. Pire encore, City se fait sortir par le Dynamo Kiev en 16e de finale de Ligue Europa. Et cette élimination, il se l’ait également tatouée ?

Andrés Escobar, la mémoire dans la peau

De tous les martyrs que le football a connu, Andrés Escobar s’impose sans doute comme le plus notable. Durant la Coupe du monde 1994, le défenseur des Cafeteros a le malheur d’inscrire un but dans ses propres files face aux États-Unis, qui remporteront finalement la partie 2-1. Une poignée de jours plus tard, Andrés est retrouvé mort sur un parking, troué de 12 balles, pour lesquelles le tueur aurait systématiquement crié « gol » avant d’appuyer sur la gâchette. Pas étonnant qu’un jeune Colombien ait décidé de lui rendre un hommage particulier, en 2010, en affichant le tricot version Atlético National floqué du numéro d’Escobar sur son corps.

Le démon d’Elland Road

Véritable icône des tribunes anglaises depuis plusieurs années, ce fan de Leeds United ne plaisante pas lorsqu’il est question de manifester sa flamme pour les Peackocks, ainsi que l’équipe nationale, les Three Lions. Avec une figure entièrement tatouée, ce mélange entre Victor Zsasz et le « Yellow Bastard » de Sin City intrigue autant qu’il effraie outre-Manche. Pour admirer « The Tatooed Leeds United fan » , un déplacement à Elland Road et son fameux kop est nécessaire. Avec une bombe lacrymogène, si possible. Juste au cas où, hein.

« Il Capitano » Totti en duckface

En janvier dernier, Francesco Totti permettait à la Roma de ne pas passer à côté de son derby, en inscrivant un doublé salvateur (2-2). Après son second but, le capitaine romain se rend devant la Curva Sud, tape la pose avec les tifosi en arrière-plan et immortalise la scène avec un téléphone. Folie contemporaine oblige, un supporter de la Louve a décidé de représenter ce cliché capturant Totti, lui-même en train de prendre une photo. Foutue obsession des selfies…

Ctrl + C – Ctrl + V

L’amour outre-mesure des Brésiliens pour leur club fétiche peut aller très loin. En atteste cet obsédé du Santos FC, qui a ringardisé tous les adeptes du tatouage de logo. Alemao dos Santos, un modeste quinquagénaire propriétaire d’un bar, s’est tout bonnement gravé bon nombre d’écussons du club formateur de Neymar sur toute sa chair, ou presque, dont un juste au-dessus de ses sourcils. Un moyen comme un autre de se rappeler que Santos lui colle à la peau.

Monsieur Manchester United

Zdravkov Levidzhov n’est pas un supporter des Red Devils comme les autres. Pour comprendre son fanatisme, il suffit de savoir que l’on parle là d’un bonhomme qui a passé 10 ans de sa vie devant les tribunaux bulgares afin de pouvoir s’appeler légalement « Manchester United » . Autant dire qu’il ne s’agit pas d’un tatouage sur le front qui lui fera peur. « Ça prouve ma loyauté envers United. Sur le bras, ça n’aurait pas eu le même impact. Les gens ne se moquent pas de moi, ils me regardent avec admiration. » Sans doute parce que ce troisième œil en interpelle plus d’un.

Clint Dempsey sans corps

Aux États-Unis, Clint Dempsey figure telle une superstar de notoriété publique, même s’il n’a réellement joué au pays que trois années durant. Alors, en 2013, lorsque le Seattle Sounders FC annonce sa signature, les fans du club de l’État de Washington exultent. À tel point que l’un deux se résout à coller la tétouze du meneur de jeu sur sa nuque. Mais pas de n’importe quelle manière : en gros plan, simplement assortie des crampons du joueur. Une illustration que M. Patate ne renierait pas, évidemment.

Au clair de la lune

Les Citizens et le mauvais goût, acte II. À la suite du succès de ses protégés en FA Cup face à Stoke City en 2011, ce fan de Man City a souhaité immortaliser ce premier titre majeur depuis 1976. Nigel de Jong, portant fièrement le trophée sur sa tête (?), y est dessiné tandis que l’arrière-plan dévoile une lune bleue, accompagnée de la maxime « The Blue Moon Is Rising » . À moins que tout cela ne soit qu’une astuce pour dissimuler cette vilaine acné.

Photoshop raté

L’inconvénient du tatouage, c’est qu’il se lie avec son porteur à vie. Robert Nesbitt en fait l’amère expérience. Supporter de Newcastle dès ses premiers balbutiements, il juge indispensable, en 1995, de tatouer Andy Cole, qui flambait avec les Magpies, sur sa cuisse. Grave erreur : l’attaquant anglais plie bagage dans la foulée, appelé par les sirènes de Man United. Robert aura beau tout tenter – en essayant de rattraper les formes de Cole pour ressembler davantage à celles de Les Ferdinand, qui venait de signer à Newcastle -, il garde toujours aujourd’hui les marques de son erreur de jeunesse.

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Chelsea maîtrise Newcastle, West Ham enfonce Manchester United, Tottenham surpris par Crystal Palace
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