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Top 10 : stars au Mexique

Par Thomas Goubin
Top 10 : stars au Mexique

La semaine dernière, Querétaro s'est révélé aux yeux du monde en recrutant Ronaldinho. Avant eux, d'autres clubs mexicains ont misé sur des stars souvent plus très fraîches, avec des fortunes plutôt diverses.

Pep Guardiola (Dorados Sinaloa, 2006)

Avant l’arrivée de Ronaldinho, l’entraîneur catalan a été le dernier référent mondial à avoir anobli les pelouses mexicaines de sa présence. Comme Ronaldinho, Guardiola avait surpris son monde en atterrissant dans un club à la renommée plus que confidentielle : les Dorados Sinaloa. Un modeste employeur qui luttait pour ne pas descendre et représentait Culiacan, une ville plus réputée pour le pedigree de ses narcos que pour celui de ses footballeurs. Le grand responsable de ce dernier tour de piste en terrain hostile se nomme Juan Manuel Lillo, entraîneur espagnol et ami de Guardiola. Malgré des installations chiches – pas de douches attenantes au terrain d’entraînement -, Lillo convainc Pep de venir l’aider à maintenir le club. À Culiacan, Guardiola termine sa carrière de joueur. Surtout, il réalise ses débuts officieux d’entraîneur. Souvent blessé, le cérébral milieu de terrain se place sur le banc aux côtés de son ami Lillo et se lève à l’occasion pour donner des consignes à ses coéquipiers. Malgré toute la bonne volonté de Guardiola, l’opération maintien échouera. Les Dorados terminent huitièmes (sur dix-huit), mais le système de descente au pourcentage sur trois ans condamne le club de la sulfureuse Culiacan à la deuxième division.

Claudio López (América, 2004-2006)

En 2004, Claudio López commence à ne plus tenir la distance avec la Lazio Rome et décide de quitter l’Europe. À 30 ans, El Piojo signe à l’América Mexico. L’ex-serial buteur de Valence va rester deux ans au service du puissant club de Mexico, propriété du géant télévisuel Televisa. Il fera notamment équipe avec Cuauthémoc Blanco, et contribuera largement au titre de champion du Torneo Clausura 2005 en inscrivant quatorze buts.

Ivan Zamorano (América, 2001-2002)

Loin de se pointer en pré-retraite, Bam-bam a encore de la poudre dans le chargeur quand il signe pour l’América, à 33 ans. En deux ans et quatre tournois, Zamorano va faire trembler les filets à trente-trois reprises sous les couleurs azulcremas. Le Chilien remportera aussi un championnat (Verano 2002).

But de Zamorano lors de la finale retour du championnat mexicain en 2002 :

Bebeto (Toros Neza,1999)

Trois mois ont suffi à dégoûter Bebeto du Mexique. En 1999, le Brésilien signe aux Toros Neza, un club de la banlieue populaire de Mexico qui a connu une éphémère heure de gloire en se hissant en finale du championnat mexicain en 1997. Mais quand Bebeto débarque, rien ne va plus chez les Toros. À en croire de récentes déclarations du champion du monde 1994, le président du club se contente de payer sa star, mais oublie de régler les autres joueurs. Et quand le Brésilien se fait l’avocat de ses partenaires, il reçoit des menaces de la part de son président. Ce qui poussera l’ex-binôme de Romário à quitter prématurément le Mexique. Entre-temps, il a expérimenté les joies instables d’un tremblement de terre et s’est fait braquer. Pour vos prochaines vacances, Bebeto ne vous conseillera pas le Mexique.

René Higuita (Tiburones Veracruz, 1998)

Depuis son coup du scorpion lors du Mondial 90, René Higuita a acquis un statut d’icône mondiale. Début 1998, quand les Tiburones Rojos de Veracruz annonce son recrutement, l’impact médiatique est logiquement immense. Résultat : le club portuaire descend au terme de la saison.

Bernd Schuster (Pumas, 1997)

En 1997, les Pumas succombent à la mode du moment et s’achètent eux aussi une gloire de la Liga des années quatre-vingt (voir plus bas). Mais il est beaucoup trop tard. Schuster a 37 ans et n’avance plus. Il quitte le club après douze journées du championnat. Son excuse : des douleurs dentaires récurrentes …

José Mari Bakero (Tiburones Veracruz, 1997)

Cela fait six mois que Bakero ne joue plus au foot professionnellement quand il répond à l’appel de Veracruz. Six mois passés dans la chaleur du charmant port mexicain suffiront à rincer le vainqueur de la Coupe des champions 1992, qui prendra sa retraite en même temps que son avion retour pour l’Espagne.

Michel (Atlético Celaya, 1996-1997)

Appelé par son ami Butragueño, Michel débarque à l’Atlético Celaya, après avoir passé sa vie au Real Madrid. Le choc culturel est brutal et l’élégant milieu de terrain hallucine quand il aperçoit son entraîneur diriger la séance avec à la main un cahier d’écolière dont la couverture est occupée par une illustration de la Petite Sirène. « Je m’imaginais ce qu’aurait pensé un joueur de Manchester United en voyant Alex Ferguson avec ce type de cahier » écrira Michel dans sa biographie.

Emilio Butragueño (Atlético Celaya, 1995-1998)

En 1995, El Buitre réalise ses adieux sous le maillot du Real Madrid. À 32 ans et après une saison où son temps de jeu a brutalement chuté, le temps de raccrocher les crampons semble venu pour Emilio Butragueño. Mais un fax reçu par les dirigeants merengue va prolonger la vie professionnelle d’El Buitre : une proposition de l’Atlético Celaya, club mexicain qui vient de monter en première division. Chez le promu, l’effet Butragueño ne se fera pas attendre, puisque Celaya atteint la finale du championnat dès sa première saison dans l’élite. Au total, le néo-conquistador inscrira 29 buts avant de prendre une retraite bien méritée.

Les années Celaya d’El Buitre :

Eusébio (Rayados Monterrey, 1975)

« Pourquoi je suis allé jouer là-bas ? Monterrey payait bien et je suis un professionnel. Si un club te propose un bon salaire, il n’y a pas de raison de refuser. » Voilà ce que déclarait Eusébio il y a quelques années au moment de justifier son étape dans la grande ville du Nord du Mexique. Handicapé par un genou pourri, Eusébio jouera dix matchs en six mois et ne marquera qu’un seul but pour les Rayados Monterrey.

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