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Top 10 : Sponsors mythiques

Par Gad Messika
Top 10 : Sponsors mythiques

Quoi de pire qu'un beau maillot gâché par un vilain sponsor ? Dans un monde où la pub est partout, répartie un peu n'importe comment, retour sur ces sponsors qui ont marqué les époques, et surtout les liquettes.

Arsenal & JVC

Arsenal et JVC, c’est comme une belle histoire d’amour qui se finit mal. On se découvre d’abord, puis on coule des jours heureux ensemble et, finalement, quand le quotidien commence à s’effriter, la rupture s’impose. Du boring Arsenal aux années Wenger, les Gunners et la firme japonaise ont vécu dix-sept années de bonheur conjugal, de 1982 à 1999. Dix-sept longues années avant que le club londonien ne largue sa belle pour officialiser sa relation avec une nouvelle maîtresse : la belle Sega et sa sexy Dreamcast. Particulièrement volage, Arsenal ira ensuite déflorer la jeune O2, avant de se caser définitivement dans les bras d’une hôtesse de l’air nommée Fly Emirates. De quoi faire passer Tonton Arsène pour un sous-Eddie Barclay.

Paris & RTL, puis Opel

Avant de s’enjailler dans le bling-bling de certaines boîtes où le champagne finit souvent par lui couler entre les seins, Paris était cette jeune demoiselle trop sage, dont la main était promise à son petit copain de l’époque : RTL. Premier sponsor maillot du club parisien, la radio luxembourgeoise est de toutes les découvertes parisiennes : la montée en D1, la mythique victoire en Coupe de France contre Saint-Étienne en 1982, et surtout le titre de champion 86. De 1974 à 1991, RTL et le PSG resteront chastes. Un peu trop au goût de la Parisienne qui rêve de se déniaiser avec une poignée de loubards. Commodore, Tourtel, ou ce fameux Liptonic et sa liaison dangereuse entre le soda et le thé glacé… Bref. Paris tapine, longtemps, avant de retrouver un peu de stabilité chez Opel. Un moyen de renouer avec le succès, et d’offrir des bagnoles à ses joueurs.

La Juventus & Ariston

Ariston est une marque d’électroménager et de chauffage. Rien de très sexy, sauf pour une Vieille Dame. Ainsi, la société italienne va se placer sur l’emblématique maillot porté par Platini, Rossi, Boniek ou Tardelli. Avec Ariston sur le bide, la Juventus remporte huit trophées : quatre Scudetti, une Coppa Italia, une Supercoupe de l’UEFA, une Ligue des champions et une Coupe intercontinentale. Oui, la vieille dame au foyer a toujours aimé passer l’aspirateur.

Le PSV & Philips

Si Philips et le PSV Eindhoven ont formé un alliage parfait dans le monde du sponsoring, c’est parce que le club a été fondé par les travailleurs des usines de la marque d’électroménager, le 31 août 1913. Un alliage qui paraissait indestructible depuis 33 ans, mais qu’une petite fissure a fini par rompre. À compter de la saison prochaine, une autre marque habillera le torse des Boeren. Et même si Philips reste actionnaire du tout récent champion des Pays-Bas, pour les spectateurs du Philips Stadion, ce ne sera plus jamais comme avant. Philips cocu pour eux.

Liverpool et Carlsberg

En Angleterre, aucune loi Évin n’interdit qu’une marque d’alcool puisse s’incruster sur les maillots des clubs de foot. Liverpool est ainsi devenu l’étendard d’une bière danoise, Carlsberg, pendant dix-huit ans. Mais son omniprésence dans les pubs locaux s’explique aussi par sa présence sur l’emblématique maillot des Reds un soir de finale de Ligue des champions à Istanbul en 2005. Une soirée folle où « la montagne de Carl » est, elle aussi, entrée dans l’histoire du club. Raison supplémentaire pour ne plus jamais marcher seul, ni sobre.

Marseille & Panasonic, puis Maison Bouygues

Avant de faire à peu près n’importe quoi avec ses couleurs et ses sponsors, les maillots de l’OM avaient une certaine classe. Même si Panasonic n’est pas resté très longtemps sur la tunique ciel et blanc, la société japonaise d’électronique était présente quand il le fallait, entre 1989 et 1992, quand l’OM tape le grand Milan AC et écrase la France du football. Panasonic passe la main en 92 à Maison Bouygues (déjà sponsor en 87/88), et le roi du BTP porte chance aux Olympiens, puisqu’ils taperont à nouveau Milan, mais pour remporter cette fois-ci la première et dernière C1 d’un club français. À jamais les premiers sur l’immobilier.

Le FC Valence & Toyota

Seul, on va plus vite. Accompagné, on va plus loin. L’adage n’a jamais été aussi vrai qu’avec le FC Valence et son deal avec Toyota. Les Blanquinegros et le constructeur nippon vont vivre cinq années ensemble. Cinq belles années pendant lesquelles le club valencien va empiler les titres. Une Liga, une Coupe d’Espagne et une superbe Coupe de l’UEFA arrachée au nez et à la barbe de l’OM durant la saison 2004-2005. Marseille, le seul endroit où il est désormais interdit de se balader avec un flocage Mista dans le dos. Et de rouler en Prius ?

Dortmund & Die Continentale

La famille, c’est important, l’assurance aussi. Die Continentale est une société d’assurance santé privée, créée et basée à Dortmund. C’est donc assez logiquement que le C de Continentale se place sur le maillot du BVB pendant son âge d’or. Onze longues années, de 1986 à 1997, durant lesquelles le Borussia arbore fièrement le logo de la société teutonne, et notamment lors d’une première finale de Coupe UEFA perdue face à la Juve de Roberto Baggio en 1992. Revanche sera prise en 1997, dans une finale de C1 toujours face à la Juve. Dortmund et Die Continentale peuvent consommer leur union, avec un grand C comme Champions.

Manchester United & Sharp

C’est un fait, Manchester United est une institution. Éric Cantona aussi. Et lorsque ces deux institutions ont bossé ensemble, cela a donné un maillot culte pour tous les romantiques du football. Un maillot où la marque Sharp était incrustée de 1982 à 2000. Premier sponsor de l’histoire des Red Devils, le géant de l’électronique s’était alors payé le maillot mancunien pour la modique somme de 500 000 livres. Une riche idée qui a débouché sur l’un des plus gros palmarès du Vieux Continent, et surtout cette nuit d’orgasme en finale de la Ligue des champions 1999. Deux minutes de bonheur total, sourire aux lèvres, et un Sammy Kuffour qui a toujours envie de tuer tout le monde.

Naples & Mars

Qui de mieux que Mars pour sponsoriser un extra-terrestre ? Entre 1988 et 1991, lassé par les raviolis en boîte, le Napoli carbure à la célèbre barre chocolatée. Avec brio. Alors que Diego Maradona lève les foules au San Paolo, après sa Coupe du monde 1986 et ses victoires en Serie A, la confiserie américaine assoit tranquillement sa réputation en Europe. Point d’orgue en 1989 : Diego et ses potes croquent la Coupe de l’UEFA, et Mars explose ses ventes en Italie. El Pibe de cioccolato.

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