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Top 10 : Rooney et Everton
S’il a marqué l’histoire de Manchester United, Wayne Rooney a également écrit la sienne à Everton. Entre tremblements de filets et records de précocité, l’attaquant fan des Toffees y a grandi à toute allure. Et ce n’est pas fini.
La boxe sacrifiée
Intégré à onze ans au centre de formation d’Everton, Wayne Rooney est le plus heureux des gosses. Il défend en effet les couleurs d’un club qu’il adore et continue de mettre des beignes quand il ne joue pas au football. Comme son père. Mais au bout de quatre ans, les Toffees lui ordonnent de stopper la boxe s’il veut rester. Wayne a choisi : sa vie, ce sera le ballon.
Des (dé)buts impensables
Le petit avait balancé 72 pions en une saison lorsqu’il jouait avec la LiverpoolSchoolboys ? Ce n’est rien comparé aux 114 buts inscrits en… 29 matchs avec les U10 et U11 bleus. C’était en 1995-1996. Autant dire que l’aventure commence bien.
119 euros par semaine jusqu’à ses 17 ans
119 euros. C’est, par semaine, ce que touchait Rooney jusqu’à ses 17 ans. Soit le salaire minimum à l’époque en Angleterre. Si on ne connaît pas exactement le montant de la revalorisation, les statistiques du jeune avant-centre sont récompensés une année avant sa majorité par un contrat professionnel qui multiplie au moins par dix ses émoluments. La machine à cash est lancée.
Tottenham, le commencement
Pour beaucoup de fans de Rooney, les Spurs évoquent le dernier but du joueur sous les couleurs de Manchester United (le 14 mai 2017, défaite 2-1). Mais pour les puristes, Tottenham fait davantage penser au tout premier match professionnel de l’Anglais. Le 17 août 2002, l’adolescent est propulsé titulaire par David Moyes pour la première journée de la saison et devient le deuxième plus jeune joueur de l’histoire d’Everton à évoluer en équipe première (derrière Joe Royle). En 66 minutes, le gamin montre de très bonnes choses, sans toutefois trouver la faille, mais en étant à l’origine de l’ouverture du score (passeur décisif pour Mark Pembridge). La partie se termine sur un 2-2, et Wayne a les crocs.
Wrexham, le premier frisson
1er octobre 2002. Deuxième tour de League Cup, à Wrexham. Un nom qui sonne bien dans les souvenirs de Rooney, sur le banc au coup d’envoi. Remplaçant Tomasz Radzinski à l’heure de jeu, le môme de seize ans s’offre un doublé en six minutes pour entériner la qualification (0-3). La machine à buts est lancée.
Arsenal, le déclic médiatique
LE but qui a construit sa réputation. Opposé à Arsenal en ce 19 octobre 2002, Everton défend le nul (1-1) quand Moyes sort son joker Rooney à dix minutes du coup de sifflet final. Quelques instants plus tard, David Seaman vient d’encaisser l’un des plus beaux buts de sa carrière, et Wayne est désormais le plus jeune buteur de l’histoire de la Premier League, à seize ans et 360 jours. « C’était exceptionnel, incroyable. Je pouvais voir les visages des supporters et j’ai compris que j’avais fait quelque chose de spécial pour eux » , dira le protagoniste dans Wayne Rooney : My decade in Premier League. « Remember the name : Wayne Rooney ! »
L’Angleterre, la reconnaissance
Sa première cape avec son pays appartient aussi à son histoire avec Everton. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce sont ses partitions avec les Toffees qui lui permettent de jouer pour sa patrie. Le 12 février 2003, Rooney effectue donc ses débuts avec les Three Lions contre l’Australie en prenant la place de Michael Owen à la mi-temps. Comme un symbole de son futur avec l’Angleterre, il s’incline 3-1 à domicile. Quelques mois plus tard, il marque son premier but. Bilan de tout ça : plus jeune buteur et plus jeune joueur à être appelé en sélection anglaise (Theo Walcott fera tomber ce record trois ans plus tard).
Le trophée numéro un
Ce n’est pas le plus excitant, mais c’est bien celui qui a squatté la première ligne du curriculum vitae du bonhomme. Le BBC Sports Young Personality of the Year, titre félicitant le sportif de moins de vingt ans qui a le plus contribué au sport durant l’année, lui est remis en décembre 2002. Toujours bon à prendre.
Cinq mois pour convaincre
Après la saison de la découverte (six tremblements de filets en championnat) vient celle de la confirmation. Désormais international, Rooney doit prouver qu’il est loin d’être un feu de paille. Or, avant décembre 2003, les buts ne viennent plus. Fort dans sa tête, le natif de Liverpool renverse la vapeur en quelques semaines et plante sept caramels de décembre à mi-mars. Suivra un Euro 2004 réussi, qui séduira définitivement Manchester United. La starification est lancée.
Le come-back à Everton, treize ans plus tard
Un retour par la grande porte, en divisant son salaire par deux, avec pour mission d’encadrer les jeunes. Et mettre des buts. Encore et toujours.
📝 | We’re delighted to bring @WayneRooney back to #EFC! He signs from @ManUtd, 2 year deal. #WelcomeHomeWayne👉🏻 https://t.co/mHFaK7eQA9 pic.twitter.com/8N5nYvnezU
— Everton (@Everton) 9 juillet 2017
Par Florian Cadu