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Top 10 : Révélations du Tournoi de Toulon

Par Adrien Pécout
Top 10 : Révélations du Tournoi de Toulon

Depuis 1967, d’abord autour de clubs, puis de sélections nationales (espoirs, U20 ou olympiques), le Tournoi de Toulon a vu défiler presque tous les cracks de demain. Plus ou moins informelle, cette compétition de jeunes organise sa 40e édition du 23 mai au 1er juin. Chaque année, un gamin d’une vingtaine d’années repart avec le titre de meilleur joueur de l’épreuve. Un prélude à toutes sortes de carrières possibles et inimaginables. La preuve par dix.

José Touré 1980

Ambiance samba en 1980. Le Brésil s’adjuge le Tournoi de Toulon. Quant au titre de meilleur joueur, il échoit au Français José Touré. Le fils du footballeur malien Bako Touré a vu le jour à Nancy, d’accord, mais ses facilités techniques lui valent très vite d’être surnommé le « Brésilien » . En 1980, année faste, le futur médaillé d’or aux JO 84 s’envole vers le titre de champion de France avec les Canaris nantais. Fortiche, car le milieu offensif accomplit sa première saison en Division 1. Les débuts d’un éternel espoir.

Rainer Ernst 1982

URSS, République populaire de Chine, Yougoslavie, RDA… Depuis sa création en 1967, le Tournoi de Toulon ouvre ses portes aux enfants du monde socialiste. En 1982, un Est-Allemand se distingue même comme le meilleur joueur de la compétition. Mais son palmarès, Rainer Ernst l’a surtout étoffé dans les rangs du Dynamo Berlin. Avec le club de la Stasi, l’attaquant empile dix titres de champions de RDA, de 1979 à 1988. Record d’Allemagne de l’Est. Après la chute du Mur, il migre à Kaiserslautern, puis à Bordeaux et Cannes.

François Omam-Biyik 1985

Le Camerounais François Omam-Biyik aura plutôt été du genre bourlingueur, au cours de sa carrière. En sélection, il accompagne les Lions indomptables aux Mondiaux 90 (buteur lors du match d’ouverture contre l’Argentine), 94 et 98. En club, il zigzague entre la France – Laval, Rennes, Cannes, Marseille, Lens et Châteauroux – le Mexique et l’Italie (Sampdoria). Pour l’attaquant à la cinquantaine de buts en D1, tout ce petit périple aurait-il été possible sans le Tournoi de Toulon? En 1985, encore membre du Pouma FC, dans son pays natal, il fut le premier Africain à être nommé meilleur joueur du festival.

Alan Shearer 1991

Le canonnier en chef des Three Lions se fait remarquer dans le Var. En 1991, l’Angleterre s’amuse au Tournoi de Toulon. Alan Shearer score sept fois, qui dit mieux ? Personne, cette année-là, Zidane y compris. Un an plus tard, l’avant-centre anglais quitte son club formateur de Southampton pour Blackburn. Chez les Rovers, il pousse l’audace jusqu’à être sacré champion d’Angleterre en 1995. Depuis, son armoire à trophées a accumulé la poussière… Qu’importe, après tout. N’est pas une légende de Newcastle qui veut.
Rui Costa 1992

Champions du monde des U20 (1989 et 1991), vainqueurs du Tournoi de Toulon 92, les jeunes Portugais font la loi au tournant des 90’s. En 1992, sur les terrains varois, un joueur se détache du collectif. Pas Luís Figo, non. Il s’agit de son coéquipier Rui Costa, meilleur buteur (4 buts) et meilleur joueur de l’épreuve. À l’époque, le milieu offensif formé à Fafe commence à peine à picorer des minutes de jeu au Benfica Lisbonne. Aujourd’hui retraité, il aura éclairé pendant des années l’entrejeu de la Fiorentina et de l’AC Milan.

Adaílton 1996

Autant le Parc des Princes a chanté en l’honneur de Rai, autant il n’aura pas risqué d’extinction de voix à cause d’Adailton. Pourtant, en 1998, lorsque Adaílton Martins Bolzan pose son baluchon à Paris, l’attaquant brésilien débarque précédé d’une flatteuse réputation. Meilleur joueur et meilleur buteur du Tournoi de Toulon 96 (qu’il gagne avec le Brésil), il a découvert la Serie A à Parme, en 1997. Tout ça pour atterrir aujourd’hui en D1 roumaine, au FC Vaslui… Ainsi passe la gloire du monde.

Thierry Henry 1997

Gare à ne pas l’oublier : quand il entraînait les Bleuets, Raymond Domenech a empoché deux Tournois de Toulon avec l’équipe de France espoirs. Le premier en 1997, le second en 2004. Locomotive de la génération 97, Thierry Henry termine meilleur joueur et co-meilleur buteur de la compétition. Tout en tresses virevoltantes, Titi s’éclatait à l’AS Monaco aux côtés d’un autre futur champion du monde, David Trezeguet, également formé à la Turbie. Attention, les deux courent encore !

Tressor Moreno 2000

La perle tant attendue du FC Metz. Auteur du triplé à Toulon (meilleur joueur – meilleur buteur – vainqueur de la compétition en 2000), l’attaquant colombien charrie avec lui pas mal de promesses lorsqu’il signe, la même année, dans le club de Joël Muller, en provenance de l’Atlético Nacional. Las ! La bonne affaire ne tarde pas à faire pschitt. Incapable de marquer plus de deux buts en championnat de France, Tressor s’éclipse définitivement en 2004. Retour en Amérique du Sud. À présent, @tressormoreno10 tweete depuis les USA, avec les San Jose Earthquakes.

Javier Mascherano 2003

Avec les Tévez, Coloccini et D’Alessandro, l’accrocheur Javier Mascherano a pendu à son coup la médaille d’or des JO 2004. Une saison plus tôt, le milieu défensif posait sa griffe avec l’Argentine sur le Tournoi de Toulon. À River Plate jusqu’en 2005, il rejoint ensuite Carlitos Tévez aux Corinthians et à West Ham. Finaliste malheureux de la Champions League 2007 avec Liverpool, l’Argentin se rattrape en soulevant la version 2011 de la coupe aux grandes oreilles, sous le maillot du Barça.

Sebastian Giovinco 2008

La Fourmi atomique détonne durant l’édition 2008 du raout toulonnais. Du haut de son mètre 64, vainqueur de l’épreuve avec l’Italie, Sebastian Giovinco récolte le titre de meilleur joueur. Son prêt d’un an à Empoli lui a manifestement été fort utile. L’explosif milieu offensif peut ensuite regagner la Juventus avec un peu plus d’assurance. Ça n’a toutefois pas suffi. Jamais en mesure de s’imposer à Turin, il s’épanouit désormais à Parme, âgé de 25 ans.

Parmi les jeunots nommés meilleurs joueurs du Tournoi de Toulon, citons aussi : David Ginola (1987), Florian Maurice (1993), Vikash Dhorasoo (1995), Juan Román Riquelme (1998), Jacques Faty (2006), Kevin Gameiro (2007) ou encore James Rodriguez (2011).

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