- Ligue 2
- J13
- Niort-Le Havre (1-0)
Top 10 : Quand je suis (mé)content, je vomis
Battus à Niort samedi (1-0), les Havrais ont « fait vomir » leur entraîneur Oswald Tanchot. L'occasion de revenir sur les dix plus belles histoires contemporaines confondant football et galette, évidemment moins charmantes que celle de Simon Jérémi dans La Cité de la peur. Âmes sensibles s'abstenir.
Comme aux exams, la pression est à son comble. Zinédine Zidane, qui vient d’égaliser sur coup franc lors de la première journée de l’Euro 2004 alors que l’équipe de France est menée par l’Angleterre, a une nouvelle chance miraculeuse de faire trembler les filets. Suffit de transformer ce penalty, et la victoire est sienne. Tranquillement, le meneur de jeu convertit l’offrande… mais semble discrètement repousser Bixente Lizarazu au moment de fêter le but. Normal : juste avant de s’élancer, le maestro a rapidement éjecté le stress de son corps par voie buccale. Pas une première pour le Tricolore. Une sorte de botte magique pour éloigner toute forme de peur.
Lui aussi est un grand. Et lui aussi est un adepte de la technique. Régulièrement pris de nausées durant les matchs, Lionel Messi aurait désormais choisi de mâcher un chewing-gum et de changer d’alimentation pour les faire disparaître. Signe, tout de même, qu’il y avait un souci. « Ça m’arrive toujours, que ce soit lors des matchs, des entraînements, ou même quand je suis à la maison, indiquait l’Argentin en 2014. Ce n’est pas grave. » Ok…
Le doigt s’apprête peut-être à se placer au fond de la gorge… Mais pas la peine, finalement : le liquide que ne digère pas Hamdi Nagguez trouve le chemin de la sortie tout seul, comme un grand. La bouche fait le boulot, le molard signe la fin du geste intestinal parfaitement exécuté, et le Tunisien peut s’y remettre. En même temps, ce n’est jamais facile de suivre Eden Hazard…
Attention les yeux. Sous un soleil de plomb et soumis à une température que nos enfants auront peut-être le bonheur de subir au quotidien dans des dizaines d’années, Colón reçoit Rosario dans une rencontre comptant pour le championnat d’Argentine. Problème : l’organisme de Walter Montoya a du mal à tenir le coup, et le milieu de terrain dégueule ses tripes. Impossible de connaître le menu de son déjeuner, et donc de savoir si le sens propre peut s’appliquer.
Loin d’être des machines, les hommes en jaune ne sont pas à l’abri de ce genre de mésaventures. Demandez donc à Andrew McWilliam s’il a passé un bon samedi en ce début de mois de mai 2017 au Dens Park. Pris de maux de ventre, l’assistant ne peut faire jouer le corner, et Craig Thomson, l’arbitre principal, est obligé de sortir le carton rouge. Une expulsion forcée qui n’a visiblement pas le même effet qu’un Vogalib.
Pas besoin de parler une langue étrangère pour comprendre ce qu’il se passe. En général, les bruits de régurgitation sont les mêmes pour tout le monde. Ce qui est remarquable ici, c’est l’enchaînement du commentateur suisse qui reprend sa mission après quelques rires et crachats intimidants. Les douces joies du streaming.
C’est une image que peu de Français ont vu, puisque la majorité des télés se sont éteintes au moment où le coup de sifflet final de la finale de l’Euro 2016 a retenti. N’empêche que le trop-plein d’émotions s’est affiché chez Pepe. Lequel souhaite sûrement éviter de se montrer sous cet angle avec la coupe dans les bras. Un mec qui choisit bien ses moments, donc.
Il digère mal la victoire j’croi #EURO2016 #Euro2016Final #pepevomit pic.twitter.com/6PnT3yMmXh
— BARON (@LeBaronYouTube) 10 juillet 2016
Les fêtes de fin d’année sont difficiles pour beaucoup. Et surtout pour les footballeurs exerçant en Angleterre, qui doivent tenir leur place sur la pelouse le 1er janvier même s’ils ont bringué la veille. Apparemment, James Wilson avait bu quelques verres de rouge. Ou mangé des betteraves. Les paris sont ouverts.
Big night for James Wilson? pic.twitter.com/Njc0Zub3xn
— Ed Malyon (@eaamalyon) 1 janvier 2016
Louis Tomlinson n’est pas un habitué du haut niveau. Alors quand le chanteur de One Direction se prend un taquet de Gabriel Agbonlahor à l’occasion d’un match de charité organisé au Celtic Park de Glasgow, son système immunitaire se met en transe. Une fois le remplacement effectué, l’artiste peut tout lâcher. Une certaine idée de l’élégance.
Une prolongation, ça fait parfois peur. Surtout lorsqu’il s’agit d’un huitième de finale de Coupe du monde et qu’on endosse le costume du favori. Du coup, mieux vaut faire confiance à ses réflexes de santé et ne pas conserver ce qui ne veut plus rester à l’intérieur. Et tant pis si les caméras sont braquées sur soi.
Par Florian Cadu