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Top 10 : provocations à caractère sexuel
À l'image d'Edinson Cavani qui a littéralement pété les plombs après s'être pris une olive dans les fesses de la part de Jarra - assorti de quelques saletés orales - les provocations obscènes sont monnaie courante dans le football. Florilège des pires attaques à caractère sexuel, entre fessée, chat-bite et insulte familiale.
Robbie Fowler : courber l’échine
Marié à la ravissante Mariana avec laquelle il a eu deux enfants, Graeme Le Saux n’a pour autant jamais réussi à éteindre les rumeurs quant à son homosexualité. Du coup, cela donnait une bille supplémentaire à ses adversaires pour le faire sortir de ses gonds. À l’image de Robbie Fowler durant un Chelsea – Liverpool en 1999. À plusieurs reprises, l’attaquant des Reds se courbe en direction du latéral gauche des Blues, en pointant son postérieur juste devant Le Saux. « Mais je suis marié » , se défend-il face à Fowler, qui répond du tac au tac : « Elton John l’était également, mon pote. » C’en est trop pour Graeme qui envoie son coude dans la nuque de Robbie, ce qui conduira la Football Association à ouvrir une enquête sur l’incident. Il est là, le foot anglais que l’on aime, entre baston, provocation et humour trash.
Vinnie Jones : le broyeur
Le cliché demeure une œuvre d’art qui traverse les années sans prendre la moindre ride. Nous sommes en novembre 1987, lors d’un Wimbledon – Newcastle. La gueule ouverte, Paul Gascoigne souffre le martyr. Il tente de protéger ses précieux bijoux de famille de la poigne ferme de Vinnie Jones. En vain. « Tu es seul mon gros. Tout seul avec moi » , lui glisse dans la foulée le rugueux milieu anglais à l’oreille. Malgré l’incroyable force avec laquelle la future brute préférée de Guy Ritchie semble s’acharner sur le pauvre « Gazza » , ce dernier ne perdra bizarrement pas l’usage de sa prostate. À défaut de garder la ligne.
Junior Morales : la petite fessée amicale
Qui n’a jamais rêvé de tâter le derrière bien bombé d’un footballeur… ? Toujours est-il que Junior Morales, modeste portier du Club Deportivo Marathón au Honduras, ne s’en est pas privé lors d’un match face au CD Real Sociedad en octobre dernier. Après une récupération anodine, un attaquant de la Real Sociedad le presse tranquillement afin de le forcer à la relance. Morales se saisit du cuir, puis, ni une ni deux, envoie quelques petites tapes sur le fessier de son opposant. Des caresses pas au goût de l’arbitre, qui renverra le gardien aux vestiaires, soulevant la colère de ses partenaires, à tel point que la rencontre fût arrêtée. Non, personne n’a envie de savoir à quoi pensait Junior Morales sous la douche. Pas même Vinnie Jones.
Cristiano Ronaldo : gay refoulé ?
« Hey Mateu ! T’aimes ça, hein ? Tu aimes ? » Frustré par le niveau du Barça, Cristiano Ronaldo s’en remet à la provocation sexuelle. Tout en se touchant allègrement l’entrejambe, CR7 prend à partie l’arbitre officiant sur ce Clásico en mars dernier, Mateu Lahoz. Le Real Madrid perd d’ailleurs le match (2-1) ce qui n’empêche pas le Portugais de plonger dans une multitude de polémiques, où il est notamment accusé d’homophobie. On parle bien du mec qui passe le plus clair de son temps à poser en slip moulant ?
Guy Ramos : le complexe d’infériorité
Entre footeux, la jalousie est souvent de mise. Que cela soit en matière de contrat, numéro de maillot et même de remplissage de slip, a priori. C’est de ce complexe d’infériorité que Guy Ramos a voulu se rassurer en avril 2014. Au marquage d’Aron Jóhannsson, le Cap-Verdien chipe délicatement le paquet de l’attaquant de l’AZ Alkmaar avant de se frotter légèrement le sien. Le tout avec un sourire à mi-chemin entre le malsain et le malaise. Un palpage en règle qui ne lui vaudra pourtant pas le moindre avertissement, en dépit de la fureur de la victime. C’est pas tous les jours facile d’être une jolie blonde, hein…
Joey Barton : la queue du Tiger
La malice n’est pas le dernier des plaisirs du bad boy anglais. Tom Huddlestone peut en attester. En début d’année, Hull City reçoit le QPR de Joey Barton. Une rencontre tendue entre deux formations qui luttent pour le maintien. La pression est telle que l’Anglais voit rouge dès la demi-heure de jeu. Averti après une première faute grossière, Barton récidive directement et envoie son doigté dans les testicules du Tiger, venu lui aussi faire pression sur l’homme en noir. Le milieu des Rangers sera finalement exclu, dans l’incompréhension la plus totale. « J’essayais de l’empêcher d’influencer la décision de l’arbitre, dira plus tard Joey. Mon action n’était certainement pas malveillante. » Perverse, alors ?
Pascal Dupraz : soirée fétichisme
Pour remobiliser un groupe, certains entraîneurs n’hésitent pas à se servir de provocations en tout genre, histoire de titiller l’orgueil. Un procédé souvent embrassé par Pascal Dupraz. Après deux revers impressionnants – face à Caen, 0-3, puis Rennes, 6-2 – le coach haut-savoyard espère bien toucher l’amour propre des joueurs de l’ETG. « Ce que j’attends contre le Paris Saint-Germain, c’est qu’on soit plus velléitaires. C’est tout, c’est la base du football, on ne peut pas faire autrement, sinon, on va prendre des fessées, et personnellement, les fessées, ça ne me plaît pas trop. Peut-être que certaines personnes s’en réjouissent, de prendre des fessées, pas moi ! Il y a des boîtes spécialisées pour ça, mais moi, je n’y vais pas, dans ces boîtes-là. » Tu nous manques déjà, Pascal.
Michel : El toque Valderrama
Seconde journée de Liga version 1991-92. Valladolid se déplace sur la pelouse du Real Madrid. Sur un corner anodin en première période, Michel se charge du marquage de Carlos Valderrama et de sa coupe légendaire. La suite n’en est pas moins superbe. Par deux fois, le Merengue astique le chibre du Colombien qui ne comprend rien à la situation. « Michel a essayé de provoquer Valderrama pour qu’il réagisse et soit expulsé du terrain, clarifie le président de Valladolid juste après la rencontre. Si Michel aime la chose, c’est son droit, mais qu’il le fasse hors des terrains. » L’auteur d’El toque Valderrama plaide, quant à lui, le calembour importun : « C’était une simple blague. Malheureusement, il semble que la plupart des gens aient perdu le sens de l’humour. » D’autant que Valderrama n’a pas eu l’air de s’en plaindre.
Marco Materazzi : le clasheur made in Rap Contenders
À jamais, cette image restera comme l’une des plus dramatiques de l’histoire du sport français. La tête basse, le double Z passe à côté du trophée Jules Rimet sans y poser le moindre regard. Zizou rumine et pense vraisemblablement aux propos de Marco Materazzi. « Hey Marco ! Si tu veux vraiment mon maillot, je peux te le donner après le match, tu sais… » , lui envoie une première fois le numéro 10 tricolore. « Je préfère ta pute de sœur ! » , rétorque alors le défenseur italien, qui pousse Zinédine Zidane à l’irréparable. Bordel Marco, on avait dit pas la famille !
Steven Defour : « Je suis un agitateur, un provocateur… »
13 septembre 2014. En déplacement sur le terrain de Lierse, Anderlecht se fait rattraper au score dans les ultimes secondes de la partie (2-2). Une égalisation tardive qui pousse Steven Defour à exprimer sa frustration à travers ses bijoux de famille. Après un échange de noms d’oiseaux avec le banc adverse, le milieu belge se saisit de ses parties intimes et les secoue en guise de mécontentement. « J’ai quelque peu dépassé les bornes » , confesse Defour le lendemain. Quelque peu, en effet.
Bonus : Bahram Afsharzade, un coup et puis s’en va
Le 3 mars dernier, Bahram Afsharzade, président de l’Esteghlal Téhéran, est passablement énervé. Son club vient en effet de concéder un décevant nul face à Al-Ain en phase de poules de la Ligue des champions d’Asie. Alors lorsqu’un journaliste lui pose une question quelque peu fâcheuse, Afsharzade répond l’air de rien pour mieux asséner un coup dans les parties intimes de ce reporter encombrant. Avant de prendre la fuite, comme tout bon lâche qui se respecte, forcément.
Par Eddy Serres