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Top 10 : problème d’intégration

Par Matthieu Pécot
Top 10 : problème d’intégration

Les débuts compliqués de Sakho avec Liverpool, Thauvin avec l'OM ou Eto'o avec Chelsea rappellent que les premiers pas dans un nouveau club sont parfois pénibles. Quand ils ont la chance d'exister.

1 – Stefano Torrisi à Marseille

Avant d’être une blague, Stefano Torrisi avait la réputation d’être un honnête et solide défenseur. Arrivé l’hiver 2002 à Marseille pour sécuriser la cage de Vedran Runje, l’Italien fête sa première (et avant-dernière) titularisation à Nantes en plantant deux buts contre son camp. Le genre de performance qui ne vous permet pas de rester plus d’une demi-saison dans un club. Bernard Tapie n’a pas fait meilleur coup jusqu’à son face-à-face avec David Pujadas.

2 – Pablo Migliore

Parmi la flopée de Sud-Américains surnommés « El Loco » , Pablo Migliore est certainement le plus légitime d’entre tous. Après avoir passé une quarantaine de jours derrière les barreaux argentins pour avoir couvert la cavale d’un responsable d’un groupe de supporters de Boca Juniors accusé de meurtre, le capitaine de San Lorenzo part se refaire une image au Dinamo Zagreb. 23 juillet 2013 : deux mois après sa signature chez les champions de Croatie, le gardien de 31 ans arrive à l’entraînement avec son fils à la veille d’un match de Ligue des champions face aux Luxembourgeois du Fola Esch. Quelques minutes avant le début de la séance, le gamin s’amuse dans le vestiaire. L’entraîneur Krunoslav Jurčić invite Migliore à conduire sa progéniture à la maison et revenir tout seul. L’Argentin indique à son coach que s’il part, il ne portera plus jamais le maillot du club. Le lendemain, Migliore vient saluer ses coéquipiers et déchirer son contrat. Promesse tenue.

3 – Michele Padovano

Juventus, Crystal Palace, FC Metz. Si Michele Padovano devait faire du saut à l’élastique, il le ferait probablement sans élastique. Motivé par le challenge grenat à la surprise générale, l’Italien n’a pas le temps de montrer quoi que ce soit. Le jour de son premier entraînement avec le club mosellan – qui coïncide avec la veille de la signature de son contrat – l’ancien Juventino se rompt le ligament antérieur du genou. La légende raconte que le président Carlo Molinari se serait rendu en personne à l’hôpital dès le lendemain des faits pour honorer un contrat qui ne rimera jamais à rien.

4 – Toifilou Maoulida

Quand on passe sa carrière à cacher des bouquins dans ses protège-tibias, on finit par le payer. Une affaire de déséquilibre, certainement. Recrue-phare du mercato auxerrois 2007, Toifilou Maoulida prend ses responsabilités face à Bordeaux dès la 2e journée de L1, la première à l’Abbé-Deschamps. Le Mahorais envoie un premier penalty dans les nuages, puis un deuxième sur le poteau d’Ulrich Ramé. Une double faute qui invite à se poser une question : jusqu’où était déjà descendue l’AJA pour confier ce type de mission à un technicien de la trempe de Toifilou Maoulida ?

5 – José Antonio Reyes

José Antonio Reyes aurait pu être Robin van Persie. Encore aurait-il fallu que cela fasse partie de ses projets. Dans le cœur des supporters d’Arsenal, le Sévillan restera à jamais ce garçon qui, une fois prêté au Real Madrid en 2006, a avoué la principale raison de son contentieux avec la vie londonienne : « Tout est fermé à 17 h ! Il n’y a rien à faire, nulle part où aller. Je m’ennuyais. »

6 – Jérôme Billac

Jérôme Billac, c’est une affaire de chiffres : 1 épopée en Coupe de France avec Poitiers, 1 signature à Toulouse en 1998, 4 minutes chez les pros et 1 rupture totale du ligament croisé antérieur. Englouti par les divisions amateurs suite à cette blessure, Billac sévit désormais en tant qu’entraîneur adjoint de Montmorillon (Vienne). Et quinze ans après ce coup dur, l’ancien protégé de Guy Lacombe continue d’avancer avec la poisse comme partenaire, comme le rappelait la République du Centre au printemps dernier : « Jérôme Billac a été victime d’un accident domestique. Alors qu’il bricolait avec son beau-père, l’entraîneur de la réserve de Montmorillon a fait une chute de près de trois mètres. Le beau-père en a été quitte pour huit points de suture au crâne, tandis que Jéjé a été opéré d’urgence pour deux vilaines coupures au pouce et au majeur de la main. »

7 – Pietro Perdichizzi

Pietro Perdichizzi a beau être né en 1992 (mille neuf cent nonante deux), sa carrière semble déjà flinguée. L’Italo-Belge s’est toutefois chargé de provoquer le destin. Une semaine après avoir signé au FC Bruges, l’ancien défenseur de Charleroi est contrôlé positif au cannabis. L’ex-espoir du foot belge passe alors une année sans jouer, puis enchaîne avec une nouvelle saison vierge à Zulte Waregem. Aujourd’hui, Perdichizzi roule pour le KSV Roulers (D2). Et pour n’importe qui d’autre qui a du feu.

8 – Patrice Loko

Ce n’est pas parce que l’on est l’un des meilleurs attaquants français de sa génération que l’on doit pour autant ne pas avoir de faille. Celle de Patrice Loko était psychologique. Été 95 : quelques jours après avoir signé au PSG, l’ancien Nantais déballe sa fragilité lors d’une soirée alcoolisée sur les Champs-Élysées. Problème : l’enfant de Sully-sur-Loire ne déballe pas que sa fragilité. Après avoir endommagé deux voitures en stationnement (dont la sienne), Loko insulte les médecins qui le prennent en main avant d’effectuer sa prise finale dans les locaux de la police : une exhibition de sexe au nez et à la barbe d’une inspectrice.

9 – Lesley Manyathela

C’est une histoire triste, mais une histoire quand même. À la recherche d’un attaquant pour meubler le départ de Sonny Anderson, Lyon fond pour Lesley Manyathela, buteur de l’Afrique du Sud qui sort de trois saisons de mammouth chez les Orlando Pirates (48 buts en 73 matchs). Arrivé début août à Lyon pour effectuer des tests physiques, l’avant-centre des Bafana Bafana se vexe en apprenant que les dirigeants de l’OL veulent le voir à l’œuvre avant de le faire signer. Manyathela se braque et rentre chez lui. Moins d’une semaine plus tard, « Slow Poison » meurt dans un accident de voiture. L’OL se rabat sur cette pintade de Giovane Élber. Et Lesley Manyathela n’aura jamais 22 ans.

10 – Marquinhos

Marquinhos a peut-être marqué pour sa première avec le PSG contre l’Olympiakos, il n’y a qu’un geste à retenir de sa soirée : un écartement de jambes majuscule qui rappelle les plus belles heures de la carrière d’Isabelle Sévérino. Résultat : un petit pont infligé par Vladimir Weiss qui enchaînera avec une cochonnerie de double contact sur Thiago Silva, partenaire d’humiliation pour le coup. L’homme qui valait 30 millions d’euros pèse surtout aujourd’hui quelques centaines de milliers de vues sur Youtube.

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