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Top 10 : Plongeons

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Top 10 : Plongeons

Le plongeon consiste, dans le sens commun, à rentrer dans l'eau la tête la première. Il peut être effectué pour s'amuser, pour prendre le départ d'une course de natation ou comme sport en tant que tel. Le foot n'est pas un sport d'eau. Pourtant, le plongeon fait partie certes du vocable du gardien de but, mais aussi du lexique du parfait attaquant. Le but : faire paraître une faute comme réelle alors qu'elle ne l'est pas, histoire, le plus souvent, de gratter un penalty. Un geste technique à quitte ou double.

1 – Fabrizio Ravanelli, PSG vs OM, 8 novembre 1997

Peut-être pas le plus manifeste, mais en Ligue 1, Ravanelli est et restera la Rolls Royce, la Mecque, la référence de la simulation. Et l’un des plus gros ramdams du foot français. Car l’auto-croche-pied de l’éphèbe italien a eu lieu lors du classique de Ligue 1 entre le représentant de la France d’en haut et le plénipotentiaire de la France d’en bas. Contact ou pas contact avec Rabesandratana, les ralentis ne parlent pas et chacun peut les faire parler dans son sens. Toujours est-il que ce saut de cabri est rentré dans la postérité comme le chef d’œuvre de Penna Bianca.

2- Emerson ‘Piojo’ Acuna, Atletico Junior vs America, Copa Mustang 2008-2009

Derrière l’écran d’ordinateur, à la vue de ces images, personne ne peut s’empêcher d’arborer un petit rictus. L’artifice est tellement gros que dans l’histoire, c’est l’arbitre qui enfile le déguisement de bouffon. A coup sûr, TF1 s’est gardé les bandes sous le coude pour son bêtisier de Noël.

3- Alberto Gilardino, Celtic vs Milan AC, Février 2007

Deux italiens dans le Top 10 des plongeons, c’est le minimum syndical. Après Ravanelli, la Comedia dell’arte a enfanté Alberto Gilardino. Aucun défenseur à moins de dix kilomètres à la ronde, et Artur Boruc, le gardien du Celtic, aux abois loin derrière l’Italien ; pourtant, Gila se laisse tomber. Et récolte le fruit de son mauvais timing et de son déplorable placement : un carton jaune.

4- Eduardo, Arsenal vs Celtic, 25 août 2009

Eduardo prend deux matchs de suspension. En appel, la commission de l’UEFA décide néanmoins d’annuler la sanction au motif qu’il est impossible de prouver de manière irréfutable qu’il n’y a pas eu contact. Dommage pour le Celtic qu’elle soit bien la seule à ne pas le voir. ‘Fucking disgrace’, comme dirait l’autre.

5- Wayne Rooney, Manchester United vs Arsenal, 29 Août 2009

Il a beau se faire surnommer Shrek, se faire applaudir pour son fighting-spirit, et être anglais, Wayne Rooney est bel et bien un simulateur de première. Avant même qu’Almunia ne le touche, Roonaldo est déjà les deux genoux à terre. Dans l’histoire, il profite de la sortie d’Almunia, parti tête baissée pour aller dans les pieds du mancunien, comme s’il allait au local à poubelles. Non, l’Italie n’a pas le monopole du plongeon de haut vol.

[page]6- Adriano, Roma vs Inter, Avril 2007

Un classique. Le gardien sort dans les pieds de l’attaquant, il le caresse à peine, mais c’est déjà trop tard. Le buteur est tombé. Après, c’est la suite logique : penalty accordé, penalty transformé et deux matchs de suspension pour l’Actor Studio Adriano.

7- Ezequiel Lavezzi, Naples vs Juventus, Octobre 2007

La pièce suivante se déroule en trois temps. Dans le premier, Lavezzi, voyant la jambe de Chiellini, saute au dessus de manière si peu exagérée qu’il ne la touche même pas. Dans un deuxième temps, il se met sur les genoux pour scruter la décision de l’arbitre. Dans le troisième, constatant que le juge a indiqué le point de penalty, il jubile intérieurement en se roulant par terre de douleur imaginaire. En italien, ça s’appelle une simulazione. Ou au choix, une scopata.

8- Jürgen Klinsmann, Allemagne vs Argentine, Juillet 1990

Bill Gates vous dira qu’il n’est parfois pas nécessaire d’inventer quelque chose pour rester dans l’histoire comme son créateur. Des joueurs ont plongé avant l’allemand. Pourtant il est considéré comme le père de l’art théâtral dans le foot. Grâce à son looping suite au tacle de Pedro Monzon et à sa réception d’anguille sur le grill, il permet à la RFA de jouer à 11 contre 10. Un petit coup de pouce à l’effet papillon, puisque l’Allemagne l’emporte finalement sur penalty.

9- Andrei Chevtchenko, Ukraine vs Tunisie, 23 juin 2006

L’Ukraine se qualifie pour les huitièmes du Mondial allemand sur cette simulation du Ballon d’Or 2004. Roger Lemerre peut arborer son sourire le plus cynique, rien n’y fait. L’homme en noir n’y a vu que du feu. Heureusement, comme la vie est bien faite, ce plongeon est le début de la descente aux enfers de l’ukrainien.

10 – Diego Milito, Real Saragosse vs Real Sociedad, saison 2006-2007

136 buts en sept saisons. Forcément dans le lot, il y en a des pas reluisants. Le penalty obtenu et transformé par Il Principe lors d’un match de Liga contre la Real Sociedad n’a fait du bien qu’aux stats de l’Argentin. Car pour le reste, Milito est passé pour le Tartuffe.

Bonus

Le plus beau plongeon de spectateur.

« D’ici deux ans, le gardien de l’équipe première aura un casque »

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