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Top 10 : plaisirs solitaires et joies collectives
Le football a beau être un sport collectif, certains joueurs ont réalisé quelques exploits personnels en solitaire sans l’aide de leurs coéquipiers. Retour sur 10 actions de légende qui ont fait se lever des foules entières, qu'elles soient allées au bout ou non.
Maradona contre l’Angleterre en 1986
Il est à n’en pas douter LE plus beau but de l’histoire de la Coupe du monde. Alors qu’il récupère le cuir dans sa propre moitié de terrain, Diego Maradona fonce vers le but adverse en ignorant tous ses coéquipiers et en dribblant un joueur, deux joueurs, trois joueurs et ainsi de suite jusqu’à mettre un crochet au gardien de but afin que l’humiliation soit totale. Quelques minutes après avoir prouvé qu’il était un génie du mal en marquant son but de la main, Diego Maradona rappelle donc qu’il est avant tout un génie du football avec ce rush exceptionnel.
Lionel Messi face à Getafe en 2007
Remplacez « Coupe du monde » par Liga, « Diego Maradona » par Lionel Messi et retirez le passage sur la main et vous obtiendrez le but sensationnel inscrit par la Pulga face à Getafe. Histoire de prouver qu’il ne partage pas qu’une nationalité et un numéro avec son aîné Diego Maradona.
Lucas Moura face à l’OM en 2014
Lui aussi aurait pu marquer LE plus beau but de l’histoire de la Ligue 1. Mais son exploit a été stoppé net par un tacle sur sa ligne de Rod Fanni. Cruel tant Lucas Moura, alors au PSG, avait tout fait à la défense de l’OM : un crochet sur André Ayew à 80 mètres de ses cages, une accélération boltesquequi laisse sur place tous les Marseillais, puis une petite louche par-dessus Steve Mandanda. Tant pis, les Parisiens n’avaient plus connu pareille émotion lors d’une percée en solitaire depuis celle effectuée par Sammy Traoré – a.k.a. Sammyradona – face à Lille en 2008. Le Brésilien pourra toujours demander conseil à son coéquipier actuel à Tottenham Heung-min Son qui, lui, a récemment réussi à aller au bout de son rush de 70 mètres face à Burnley. En réalité, il a surtout eu de la chance que Rod Fanni ne joue pas chez les Clarets.
Cristiano Ronaldo contre la Juventus
Quand un stade entier se lève pour applaudir l’exploit d’un adversaire, ça en dit beaucoup sur l’étendue de celui-ci. Et c’est ce qui est arrivé à Cristiano Ronaldo en quarts de finale de Ligue des champions 2018. Alors qu’il évolue encore sous les couleurs du Real Madrid, CR7 s’élève dans les airs, à 2,30m de haut, pour claquer un retourné qui laisse bouche bée Gianluigi Buffon dans les buts, tandis que Zinédine Zidane s’extasie sur son banc. Malgré l’élimination, les supporters de la Juventus n’ont pas tout perdu : ils pourront dire à leurs enfants et leurs ami(e)s« J’y étais » et ils ont récupéré l’attaquant portugais dans l’histoire, touché par ces applaudissements, la saison suivante.
Antonín Panenka et son tir au but contre la RFA
Le football a beau être un sport collectif, une séance de tirs au but reste un moment individuel. C’est le tireur face au gardien de but. Et lors d’un penalty, la pression est telle que ce n’est pas le moment pour inventer un geste. La foule devra donc se contenter d’une mine sous la barre ou d’un contre-pied parfaitement exécuté. Mais ça, c’était avant le panache d’Antonín Panenka qui a décidé de marquer ses penaltys en effectuant une petite louche humiliante pour le gardien de but. Et comme l’ancien milieu des Bohemians Prague est culotté, il n’a pas hésité à le faire en finale de l’Euro 1976 face à la RFA de Sepp Maier. Un geste qui offrira la victoire à la Tchécoslovaquie et qui permettra à d’autres supporters dans le futur de s’extasier devant cette panenka devenue culte. À l’exception des supporters de Nantes qui n’ont pas vraiment apprécié la tentative ratée de Mickaël Landreau en finale de Coupe de la Ligue 2004.
Le coup du scorpion de René Higuita
Un match amical entre l’Angleterre et la Colombie qui se termine par un terne 0-0. A priori, mieux valait ne pas être à Wembley en septembre 1995 pour assister à cette rencontre. Et pourtant, les supporters ont participé à un moment d’histoire. Conscient que le match n’est pas extraordinaire, René Higuita décide d’amuser un peu la galerie. Alors que Jamie Redknapp envoie une frappe toute molle en direction de son but, le portier colombien – au lieu de se saisir tranquillement du ballon avec ses mains – saute dans les airs et prouve ses talents d’acrobate en dégageant le cuir avec ses talons. Le coup du scorpion est né. Et Charles-Édouard Coridon ne fera que le sublimer quelques années plus tard en marquant avec ce geste contre Porto.
Dennis Bergkamp contre Newcastle
Alors oui, la passe de Robert Pirès pour Dennis Bergkamp est belle et rappelle que ce but n’est pas seulement un plaisir solitaire. Sauf que ce que va réaliser l’attaquant néerlandais derrière fait oublier tout ce qu’il s’est passé plus tôt dans l’action. Car tout le monde a oublié que c’est le champion du monde 1998 qui a été crédité d’une passe décisive. Mais personne n’a oublié que c’est bien le pauvre Níkos Dabízas qui a subi la merveille de contrôle orienté de Dennis Bergkamp qui se termine par un grand pont, un tour sur lui-même du Néerlandais et un plat du pied tranquille pour faire trembler les filets. Mais que le défenseur grec se rassure, il n’est pas la seule victime du Néerlandais. Et il pourra toujours faire une thérapie avec Roberto Ayala qui a subi le même vilain sort au Mondial 1998. Sauf que cette fois-ci, la transversale de Frank de Boer est presque aussi belle que la suite de l’action.
Michael Owen face à l’Argentine
Avant de subir la loi de Dennis Bergkamp en quarts de finale de Coupe du monde 1998, l’Argentine avait déjà encaissé un pion sensationnel au tour précédent contre l’Angleterre. Et pourtant, tout a commencé avec une contre-attaque initiée par David Beckham qui a – pour une fois – légèrement manqué sa passe qui arrive dans le dos de Michael Owen. Pas grave, l’attaquant anglais ramène le cuir dans sa course d’une sublime talonnade avant d’enchaîner par un violent crochet et d’une frappe sous la barre. Pour le plus grand bonheur des supporters anglais venus en masse à Saint-Étienne et qui vont redescendre de leur petit nuage quelques minutes plus tard lorsque David Batty manquera son tir au but pour offrir la qualification à l’Argentine. Inutile de préciser que Michael Owen, lui, n’a pas tremblé pour planter son tir au but.
Zlatan contre l’Angleterre
Dès qu’il y a un plaisir solitaire dans le football, il y a souvent l’Angleterre dans le coup. Nouvelle preuve avec ce bijou de Zlatan Ibrahimović face aux Three Lions en amical à Stockholm (2-4). Et si le Z a eu besoin de ses potes – quoique – pour inscrire ses trois premiers pions de la soirée, le quatrième, lui, n’est dû qu’à son talent. Et de la participation du portier anglais Joe Hart qui se prend pour Manuel Neuer en sortant de sa surface pour dégager le ballon de la tête. Mauvaise idée puisque ce dernier retombe sur l’attaquant désormais à l’AC Milan qui s’élève dans les airs pour claquer un retour à plus de 25 mètres des cages. Une merveille qui met en extase tous les supporters de la Friends Arena.
Roberto Carlos contre la France
Connu pour être le passeur décisif sur la volée magistrale de Zinédine Zidane en finale de Ligue des champions 2002, ou encore pour s’être pris un grand pont par Bernard Mendy, Roberto Carlos est avant tout un latéral extraordinaire qui possédait une frappe de balle monumentale. Et ce n’est pas Fabien Barthez qui va dire le contraire. Un an avant la Coupe du monde 1998, la France organise un Tournoi de France et invite notamment le Brésil. L’occasion pour Roberto Carlos de montrer son talent sur coup franc. Après une faute sur Romário à 40 mètres des cages, le latéral gauche s’empare du ballon, le pose délicatement, prend 20 mètres d’élan, accélère et envoie une ogive du gauche qui part à gauche du mur avant de revenir dans l’axe pour terminer sa course au fond des filets. Sans contestation possible le plus beau coup franc de l’histoire.
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Par Micki Hotlove