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Top 10 : Pires gardiens de Manchester United
Les récentes performances de victime signées David De Gea angoissent les supporters de MU en même temps qu’elles font ressurgir les fantômes du passé. Parce qu’il n’y a pas eu que Peter Schmeichel et Van der Sar qui ont gardé les bois des Red Devils.
Fabien Barthez
Tout le monde s’est paluché sur le triplé de Ronaldo à Old Trafford en 2003, lors du mémorable quart de finale retour de C1 entre Red Devils et Merengues (4-3). Ce que les gens semblent ne pas reconnaître, c’est que le Brésilien doit bien deux de ses trois buts à l’incompétence de Barthez. C’était la fameuse époque où « Fabulous Fab » goalait les pieds plantés sur la ligne des six-mètres et s’étonnait ensuite de prendre des lobs. Un type qui se fait piquer sa place par Tim Howard mérite bien de finir sa carrière au FC Nantes, par une descente en L2.
Tomasz Kuszczak
Doublure potable sans plus, le Polonais souffrait tout de même de la comparaison avec Edwin Van der Sar. Mais ce qui choquait le plus, outre un jeu au pied à des années-lumière de celui du Batave, c’est bien cette coupe de cheveux de Russe des années 80. Pour jouer l’Euro qui aura lieu chez lui, il a été obligé de s’exiler, histoire de glaner du temps de jeu. Pour le plus grand bonheur du mec chargé de remplir les feuilles de match au stylo.
Raimond Van der Gouw
Avoir un flocage Van der machin quand on joue gardien n’a pas toujours été synonyme de réussite à Manchester United. Promu titulaire dans les bois après le départ de Schmeichel, à plus de 36 ans, le portier néerlandais a au moins eu le mérite de mettre tout le monde d’accord sur son niveau d’entrée de jeu, en se queutant dès le mois d’août lors de cette saloperie de Supercoupe d’Europe à Louis II. Sa main de lâche offrant du même coup le trophée à la Lazio de Salas. Heureusement, à l’époque, MU avait encore suffisamment de marge pour gagner le championnat avec 18 points d’avance sur son dauphin.
Jim Leighton
Deux canines et rien d’autre, de la crème solaire sur la tronche et une détente de myopathe. On a l’impression que la Coupe du Monde 1998, c’était hier, et pourtant, Jim Leighton a aujourd’hui 53 ans. Parce qu’il était déjà vieux à l’époque : la preuve, il a gagné la Coupe des Coupes en 1983 avec Aberdeen, sous les ordres de Sir Alex, qui l’a ensuite fait venir dans le nord de l’Angleterre en 1988. Mais quand MU a également remporté la C2 en 1991, Leighton avait perdu sa place depuis un bail.
Ben Foster
C’est un peu à lui qu’on doit « the greatest Manchester derby ever » , le fameux 4-3 entre United et City de 2009. Quand un gardien fait plusieurs toiles dans un match, évidemment, il y a des buts. Cela dit, ses nombreuses bourdes n’ont pas suffi à le rayer des petits papiers de Capello lorsqu’il faut cocher les doublures potentielles de Joe Hart en sélection.
Tim Howard
Un mec atteint du syndrome Gilles de la Tourette peut-il résolument être le gardien d’un club du standing de Manchester United ? Évidemment, non. La Premier League, ce n’est pas Confessions Intimes, et la place des Américains à Old Trafford, c’est dans les tribunes.
Mark Bosnich
Il ne s’est pas imposé lors de son arrivée au club, à 16 ans, ni lors de son deuxième passage neuf ans plus tard. Pourtant, à l’époque, la concurrence s’appelait Raimond Van der Gouw. Mais il a au moins eu le mérite de ne pas salir l’honneur du club. Accro à la cocaïne – il dépensait 5000 livres par semaine en cc et prenait 10 grammes par jour – il se fera pécho en 2002, alors qu’il évoluait sous les couleurs de Chelsea.
Massimo Taibi
Acheté à Venise à l’été 1999, il a glané le surnom de « The Nightmare » dès son premier match avec MU. Quand on joue au Théâtre des Rêves, ça la fout forcément mal. Son deuxième surnom, apparu après une défaite 5-0 à Stamford Bridge, fut beaucoup plus drôle : The Blind Venetian.
Roy Carroll
Peut-être le pire de tous, intrinsèquement. Nul, sans dégaine ni technique, spécialiste des arrêts involontaires du nez ou de la poitrine, Roy Carroll a quand même trouvé le moyen de jouer 72 fois sous les couleurs de Manchester United, avant de voir son contrat résilié en 2005. Sa plus fameuse boulette ? Le fameux « goal that never was » non accordé à Tottenham un soir d’automne 2004. Et pourtant, la chique était rentrée d’un bon mètre. A croire que les mecs nommés Carroll sont prédisposés aux braquages.
Rio Ferdinand
2007-2008, Manchester United réalise le doublé Championnat-Champions League, mais se fait cueillir par Portsmouth en quart de finale de Cup à Old Trafford. Tomasz Kuszczak se fait expulser à 10 minutes de la fin et c’est Rio Ferdinand qui enfile les gants. Muntari transforme le penalty sans trop forcer. Si Rio est parti tout de même du bon côté – certainement grâce aux conseils avisés de Wayne Rooney glissés dans le creux de son oreille –, on notera tout de même un certain manque d’élégance et de conviction dans le plongeon.
Par Marc Hervez